20 Minutes
MIS À JOUR LE 02/07/23 À 12H53
Avant de découvrir l’ogive dans son gilet pare-balles, le policier de la BAC pensait avoir été touché par un pavé lors des émeutes à Nîmes qui ont eu lieu cinq jours après la mort de Nahel
Un policier de la BAC (Brigade anticriminalité) de Nîmes a sans doute été sauvé par son gilet pare-balles, samedi, durant les violences urbaines qui se sont déroulées cinq jours après la mort de Nahel, à Nanterre. C'est en rentrant chez lui, samedi matin, qu’il a découvert une balle de 9 millimètres logée dans la protection. « Sur le coup, il pensait avoir été atteint par un pavé évoque le syndicat de police Alliance Gard. Mais à l’issue de son service, il a constaté un impact sur son gilet qui n’a pas été traversé. »
Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier Pissevin à Nîmes, dans le Gard. Ils viennent d’être confirmés ce dimanche par la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, qui annonce « l’ouverture d’une enquête en flagrance du chef de tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Une radio du gilet pare-balles confirme la présence de l’ogive
Une radiographie du gilet pare-balles « a permis de confirmer la présence d’une munition dans le gilet pare-balles. » La police judiciaire de Montpellier et son antenne de Nîmes sont saisies de l’enquête. « En l’état du dossier, personne n’est interpellée », précise la procureure. Sauvé par sa protection, le policier ne souffre que d’une contusion au niveau du fla
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