Marlène Schiappa, aujourd’hui ministre chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Condition féminine, est soupçonnée d’avoir favorisé Mohamed Sifaoui. Cité par Mediapart dans ce scandale, le préfet Christian Gravel, responsable de la gestion du fonds de lutte contre le séparatisme, a démissionné.
Auditionné par la commission d’enquête parlementaire jeudi 15 juin, Sifaoui a tout nié et s’est accroché avec les sénateurs qui l’interrogeaient. Il a estimé avoir été « manipulé » par le gouvernement et dit regretter d’avoir « fait confiance » à Marlène Schiappa.
Cette affaire devrait être élucidée par l’enquête judiciaire ouverte pour « détournement de fonds publics », « négligence » et « abus de confiance ». En attendant ses conclusions, les observateurs estiment que l’affaire pourrait faire tomber la ministre Schiappa.
Dans la foulée de ce scandale, une autre affaire d’emploi fictif a éclaté, impliquant Jean Messiha, l’homme politique et polémiste d’extrême-droite.
Dans une enquête intitulée « La haine sur fonds publics », Mediapart a révélé mardi 20 juin que Messiha était employé pendant 5 ans à temps plein par le ministère français des Armées, sans qu’il se présente régulièrement à son poste comme le stipule la réglementation.
Jean Messiha était conseiller de Marine Le Pen puis d’Eric Zemmour. Le polémiste d’origine égyptienne passait également régulièrement dans des émissions télé où il distillait un discours identitaire et anti-musulman.
Selon Mediapart, le ministère des Armées a refusé de commenter ces révélations. Le polémiste, lui, a décidé de porter plainte. Comme Sifaoui, il accuse un certain courant idéologique de chercher à l’abattre.
TSA
Auditionné par la commission d’enquête parlementaire jeudi 15 juin, Sifaoui a tout nié et s’est accroché avec les sénateurs qui l’interrogeaient. Il a estimé avoir été « manipulé » par le gouvernement et dit regretter d’avoir « fait confiance » à Marlène Schiappa.
Cette affaire devrait être élucidée par l’enquête judiciaire ouverte pour « détournement de fonds publics », « négligence » et « abus de confiance ». En attendant ses conclusions, les observateurs estiment que l’affaire pourrait faire tomber la ministre Schiappa.
Dans la foulée de ce scandale, une autre affaire d’emploi fictif a éclaté, impliquant Jean Messiha, l’homme politique et polémiste d’extrême-droite.
Dans une enquête intitulée « La haine sur fonds publics », Mediapart a révélé mardi 20 juin que Messiha était employé pendant 5 ans à temps plein par le ministère français des Armées, sans qu’il se présente régulièrement à son poste comme le stipule la réglementation.
Jean Messiha était conseiller de Marine Le Pen puis d’Eric Zemmour. Le polémiste d’origine égyptienne passait également régulièrement dans des émissions télé où il distillait un discours identitaire et anti-musulman.
Selon Mediapart, le ministère des Armées a refusé de commenter ces révélations. Le polémiste, lui, a décidé de porter plainte. Comme Sifaoui, il accuse un certain courant idéologique de chercher à l’abattre.
TSA
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