ObservAlgérie
Par Pica / 20 juin 2023
La France est sur le qui-vive. Elle est tourmentée par la sempiternelle question de l'immigration. Ce sujet revient sur le devant de la scène de façon cyclique. Les tensions sont grandes entre les différents courants politiques. Le débat sur cette question est une occasion pour la droite classique de reprendre du poil de la bête. Ce courant renforce l'extrême droite et mène une offensive contre l'immigration.
Le contexte est donc peu favorable à un débat serein. Certaines réalités sont occultées par instrumentalisation ou par populisme et visée électoralistes étroites. En effet, le constat est sans appel. La France a un déficit de main-d'œuvre dans certains secteurs. Pour y remédier, le gouvernement envisage de créer un nouveau titre de séjour destiné à ceux qui travaillent dans des métiers dit « sous tension ».
La droite, menée par Éric Ciotti, refuse cette proposition et considère que mettre en place ce permis de séjour serait un appel d'air à l'immigration clandestine. Le gouvernement, par la voix du ministre du Travail Olivier Dussopt, persiste à considérer cette mesure salutaire pour certaines entreprises françaises. Ce ministre a notamment rappelé que certains métiers n’existeraient pas sans les travailleurs étrangers.
Certains métiers ne fonctionneraient pas sans l'immigration
« Il faut regarder la réalité en face », affirme donc Olivier Dussopt, qui explique qu’un certain nombre de secteurs professionnels « ne fonctionnerait pas » en France sans l’immigration. Les dés sont ainsi jetés. L'immigration est ce « mal nécessaire » pour la France. Plus en détail, ce ministre indique, chiffres à l'appui, que dans certains métiers « comme commis de cuisine ou femme de ménage, il y a 25 % de travailleurs étrangers non communautaires », alors que la moyenne nationale concernant ces travailleurs étrangers est « d’environ 3 % ». « Ces métiers n’existeraient pas sans eux (les travailleurs étrangers) », affirme donc le ministre sans ambigüité.
Concernant l'instauration du nouveau permis de séjour, le ministre explique sa nécessité tout en rappelant que « partout dans Paris, il y a dans des restaurants des hommes et des femmes qui travaillent depuis des années avec un contrat de travail légal, mais leur situation personnelle est irrégulière ». Ce permis permettra donc à ces travailleurs qui vivent déjà en France de rester légalement sur ce territoire.
En ce qui concerne la position de la droite française qui refuse la nouvelle loi sur l'immigration, le ministre souligne que « si dans quelques semaines nous constatons qu’il n’y a pas de compromis possible, il faudra qu’on décide si on présente la réforme qui est la nôtre ou si nous en restons là, sans texte ». Le ministre ajoute que « toutes les pistes sont ouvertes ».
Par Pica / 20 juin 2023
La France est sur le qui-vive. Elle est tourmentée par la sempiternelle question de l'immigration. Ce sujet revient sur le devant de la scène de façon cyclique. Les tensions sont grandes entre les différents courants politiques. Le débat sur cette question est une occasion pour la droite classique de reprendre du poil de la bête. Ce courant renforce l'extrême droite et mène une offensive contre l'immigration.
Le contexte est donc peu favorable à un débat serein. Certaines réalités sont occultées par instrumentalisation ou par populisme et visée électoralistes étroites. En effet, le constat est sans appel. La France a un déficit de main-d'œuvre dans certains secteurs. Pour y remédier, le gouvernement envisage de créer un nouveau titre de séjour destiné à ceux qui travaillent dans des métiers dit « sous tension ».
La droite, menée par Éric Ciotti, refuse cette proposition et considère que mettre en place ce permis de séjour serait un appel d'air à l'immigration clandestine. Le gouvernement, par la voix du ministre du Travail Olivier Dussopt, persiste à considérer cette mesure salutaire pour certaines entreprises françaises. Ce ministre a notamment rappelé que certains métiers n’existeraient pas sans les travailleurs étrangers.
Certains métiers ne fonctionneraient pas sans l'immigration
« Il faut regarder la réalité en face », affirme donc Olivier Dussopt, qui explique qu’un certain nombre de secteurs professionnels « ne fonctionnerait pas » en France sans l’immigration. Les dés sont ainsi jetés. L'immigration est ce « mal nécessaire » pour la France. Plus en détail, ce ministre indique, chiffres à l'appui, que dans certains métiers « comme commis de cuisine ou femme de ménage, il y a 25 % de travailleurs étrangers non communautaires », alors que la moyenne nationale concernant ces travailleurs étrangers est « d’environ 3 % ». « Ces métiers n’existeraient pas sans eux (les travailleurs étrangers) », affirme donc le ministre sans ambigüité.
Concernant l'instauration du nouveau permis de séjour, le ministre explique sa nécessité tout en rappelant que « partout dans Paris, il y a dans des restaurants des hommes et des femmes qui travaillent depuis des années avec un contrat de travail légal, mais leur situation personnelle est irrégulière ». Ce permis permettra donc à ces travailleurs qui vivent déjà en France de rester légalement sur ce territoire.
En ce qui concerne la position de la droite française qui refuse la nouvelle loi sur l'immigration, le ministre souligne que « si dans quelques semaines nous constatons qu’il n’y a pas de compromis possible, il faudra qu’on décide si on présente la réforme qui est la nôtre ou si nous en restons là, sans texte ». Le ministre ajoute que « toutes les pistes sont ouvertes ».
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