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ObservAlgérie Par Pica / 20 juin 2023 -
Un grand nombre d'Algériens choisissent d'immigrer clandestinement vers les pays occidentaux. Habituellement, ils entreprennent ce voyage à bord de petites embarcations. Une fois arrivés dans des pays européens, en particulier la France, ils se retrouvent sans-papiers. Par conséquent, ces migrants, souvent désignés sous le terme de « harraga », courent le risque constant d'être expulsés vers l'Algérie.
Cependant, ils sont nombreux à résister aux expulsions. Certains tentent d'être régularisés avec les moyens légaux et d'autres vivent la peur au ventre. Ceux qui sont arrêtés sont placés dans des centres de détentions avant d'être renvoyés en Algérie. Cette opération n'est toutefois pas de tout repos pour les autorités françaises. Ils sont en France et veulent rester, les harraga ne se laissent pas faire.
Ayant épuisé tous les recours, certains harraga sur la liste des « expulsables » tentent le tout pour le tout. C'est le cas de cet Algérien détenu au centre de rétention de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, en attendant son expulsion. Il est monté sur le toit de l'établissement, vers 6 heures, assisté de complices, menaçant de se suicider pour échapper à cette expulsion. Ce geste de désespoir est la dernière cartouche pour cet Algérien obligé de quitter le territoire français.
Son expulsion était prévue à 9 heures de l'aéroport de Toulouse pour retourner en Algérie. Plus en détail, l'Algérien auteur de ce geste aurait confectionné une corde avec des draps, avant de se hisser sur le toit. Le faire descendre n'a pas été chose facile pour les secours, qui sont arrivés rapidement sur place. Les pompiers ont agi vite et d'une manière efficace. « On a dû créer une diversion pour le récupérer et couper la corde. L'intervention a été possible grâce au professionnalisme et au sang-froid des équipes », témoigne pour France 3 Mickaël Cotrez, fonctionnaire de police, qui ajoute qu' « au quotidien, c'est ça : des gens avec des couteaux, des lames de rasoir, on évite les drames. Ce ne sont que des gens qui ne veulent pas retourner dans leur pays ».
Un grand nombre d'Algériens choisissent d'immigrer clandestinement vers les pays occidentaux. Habituellement, ils entreprennent ce voyage à bord de petites embarcations. Une fois arrivés dans des pays européens, en particulier la France, ils se retrouvent sans-papiers. Par conséquent, ces migrants, souvent désignés sous le terme de « harraga », courent le risque constant d'être expulsés vers l'Algérie.
Cependant, ils sont nombreux à résister aux expulsions. Certains tentent d'être régularisés avec les moyens légaux et d'autres vivent la peur au ventre. Ceux qui sont arrêtés sont placés dans des centres de détentions avant d'être renvoyés en Algérie. Cette opération n'est toutefois pas de tout repos pour les autorités françaises. Ils sont en France et veulent rester, les harraga ne se laissent pas faire.
Ayant épuisé tous les recours, certains harraga sur la liste des « expulsables » tentent le tout pour le tout. C'est le cas de cet Algérien détenu au centre de rétention de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, en attendant son expulsion. Il est monté sur le toit de l'établissement, vers 6 heures, assisté de complices, menaçant de se suicider pour échapper à cette expulsion. Ce geste de désespoir est la dernière cartouche pour cet Algérien obligé de quitter le territoire français.
Son expulsion était prévue à 9 heures de l'aéroport de Toulouse pour retourner en Algérie. Plus en détail, l'Algérien auteur de ce geste aurait confectionné une corde avec des draps, avant de se hisser sur le toit. Le faire descendre n'a pas été chose facile pour les secours, qui sont arrivés rapidement sur place. Les pompiers ont agi vite et d'une manière efficace. « On a dû créer une diversion pour le récupérer et couper la corde. L'intervention a été possible grâce au professionnalisme et au sang-froid des équipes », témoigne pour France 3 Mickaël Cotrez, fonctionnaire de police, qui ajoute qu' « au quotidien, c'est ça : des gens avec des couteaux, des lames de rasoir, on évite les drames. Ce ne sont que des gens qui ne veulent pas retourner dans leur pays ».