L’équipe soignante de l’unité psychiatrique de l’hôpital de Brive dénonce, dans une lettre ouverte, l’arrivée potentielle d’un patient qui a commis un acte de cannibalisme.
Le personnel soignant du service psychiatrique de l’hôpital de Brive s’oppose à l’arrivée d’un patient qu’il qualifie de "dangereux". Les soignants ont, pour cela, adressé une lettre ouverte à la direction de l’établissement, rapporte France Bleu.
L’homme, décrit "de très grande taille et d’une force hors du commun" dans la lettre, avait éventré un passant à Brive en 1997. Condamné à trente ans de prison, il a tué son codétenu en 2004 avant de manger sa cervelle. Placé dans l’unité pour patients difficiles de l’hôpital d'Eygurande, il avait, en 2019, pris le dessus sur les soignants qui avaient eu du mal à le maîtriser
L’accueil de ce patient est totalement impossible affirme l’équipe soignante car le service de l’hôpital de Brive ne serait pas adapté à ce type de pathologie, notamment à cause du manque de personnel qualifié.
Une commission doit se réunir le 23 juin pour débattre d’une potentielle arrivée de ce patient au sein du centre. Le préfet devra ensuite valider ou non son accueil. Mais les salariés de l’hôpital, appuyés par les syndicats, ont prévenu : en cas d’accueil de ce patient, ils feront valoir leur droit de retrait.
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Le personnel soignant du service psychiatrique de l’hôpital de Brive s’oppose à l’arrivée d’un patient qu’il qualifie de "dangereux". Les soignants ont, pour cela, adressé une lettre ouverte à la direction de l’établissement, rapporte France Bleu.
L’homme, décrit "de très grande taille et d’une force hors du commun" dans la lettre, avait éventré un passant à Brive en 1997. Condamné à trente ans de prison, il a tué son codétenu en 2004 avant de manger sa cervelle. Placé dans l’unité pour patients difficiles de l’hôpital d'Eygurande, il avait, en 2019, pris le dessus sur les soignants qui avaient eu du mal à le maîtriser
L’accueil de ce patient est totalement impossible affirme l’équipe soignante car le service de l’hôpital de Brive ne serait pas adapté à ce type de pathologie, notamment à cause du manque de personnel qualifié.
Une commission doit se réunir le 23 juin pour débattre d’une potentielle arrivée de ce patient au sein du centre. Le préfet devra ensuite valider ou non son accueil. Mais les salariés de l’hôpital, appuyés par les syndicats, ont prévenu : en cas d’accueil de ce patient, ils feront valoir leur droit de retrait.
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