ObservAlgérie Par Pica / 14 juin 2023 - 16:12
L'hymne national algérien Kassaman (ou Qasaman) a été composé pendant la guerre de libération nationale par le poète et écrivain Moufdi Zakaria. Lors de sa composition, l'Algérie était encore sous le joug du colonialisme français. Le texte de cet hymne est un serment pour la libération du pays. Il contient un couplet destiné à la France où il lui est demandé de se préparer à recevoir la réponse des Algériens.
« Le temps des palabres est révolu » et l’heure de « rendre des comptes » a sonné. C'est ainsi que cet hymne s'adresse à la France . Après plus de 7 ans de guerre violente où la France a utilisé tous les moyens pour gagner, l'Algérie a fini par se libérer. L'hymne est cependant resté le même. Le couplet s'adressant à la France fait partie de l'hymne national.
Pendant les années 1980, les dirigeants algériens ont cependant voulu supprimer le couplet hostile à la France de la version officielle fixée par la loi. Ces dirigeants avaient expliqué que l'hymne algérien est le seul au monde à citer un pays étranger. Cependant, selon de nombreux témoignages, ils ne sont pas arrivés à leurs fins. L'hymne est resté le même.
Toutefois, dans son exécution, certaines ambiguïtés sont restées. Pour lever ces ambiguïtés, le chef de l'État algérien Abdelmadjid Tebboune a signé un décret présidentiel déterminant les circonstances et les conditions d’interprétation, intégrale ou partielle, de l’hymne national ainsi que les partitions musicales, complète et réduite, interprétées lors de cérémonies officielles. Ce décret, portant le no. 23-195 du 21 mai 2023, publié au journal officiel no. 36 du 24 mai 2023, s'appuie, selon le document, « sur un rapport du ministre de la Défense nationale ».
Le décret intervient donc pour modifier et compléter le décret de 1986. Il lève les ambiguïtés signalées sur l'exécution de l'hymne. En effet, alors que le décret de 1986 disposait que « l’hymne national est exécuté, chant et musique, suivant le cérémonial y afférent », celui signé par Abdelmadjid Tebboune précise que « l’hymne national est exécuté, chant et musique, dans ses cinq couplets, selon le cérémonial approprié ». C'est ainsi que le couplet hostile à la France fait officiellement partie de l'hymne – désormais sans aucune ambiguïté.
L'hymne national algérien Kassaman (ou Qasaman) a été composé pendant la guerre de libération nationale par le poète et écrivain Moufdi Zakaria. Lors de sa composition, l'Algérie était encore sous le joug du colonialisme français. Le texte de cet hymne est un serment pour la libération du pays. Il contient un couplet destiné à la France où il lui est demandé de se préparer à recevoir la réponse des Algériens.
« Le temps des palabres est révolu » et l’heure de « rendre des comptes » a sonné. C'est ainsi que cet hymne s'adresse à la France . Après plus de 7 ans de guerre violente où la France a utilisé tous les moyens pour gagner, l'Algérie a fini par se libérer. L'hymne est cependant resté le même. Le couplet s'adressant à la France fait partie de l'hymne national.
Pendant les années 1980, les dirigeants algériens ont cependant voulu supprimer le couplet hostile à la France de la version officielle fixée par la loi. Ces dirigeants avaient expliqué que l'hymne algérien est le seul au monde à citer un pays étranger. Cependant, selon de nombreux témoignages, ils ne sont pas arrivés à leurs fins. L'hymne est resté le même.
Toutefois, dans son exécution, certaines ambiguïtés sont restées. Pour lever ces ambiguïtés, le chef de l'État algérien Abdelmadjid Tebboune a signé un décret présidentiel déterminant les circonstances et les conditions d’interprétation, intégrale ou partielle, de l’hymne national ainsi que les partitions musicales, complète et réduite, interprétées lors de cérémonies officielles. Ce décret, portant le no. 23-195 du 21 mai 2023, publié au journal officiel no. 36 du 24 mai 2023, s'appuie, selon le document, « sur un rapport du ministre de la Défense nationale ».
Le décret intervient donc pour modifier et compléter le décret de 1986. Il lève les ambiguïtés signalées sur l'exécution de l'hymne. En effet, alors que le décret de 1986 disposait que « l’hymne national est exécuté, chant et musique, suivant le cérémonial y afférent », celui signé par Abdelmadjid Tebboune précise que « l’hymne national est exécuté, chant et musique, dans ses cinq couplets, selon le cérémonial approprié ». C'est ainsi que le couplet hostile à la France fait officiellement partie de l'hymne – désormais sans aucune ambiguïté.
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