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La Suisse attire les médecins français

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  • La Suisse attire les médecins français

    La Suisse attire les médecins français, mais bien moins que les Allemands. En 2017, 817 Français exerçaient dans la confédération, soit 6,5 % du contingent d’étrangers (12 570 praticiens), selon les chiffres publiés le 28 mars par la fédération des médecins suisses (FMH), qui regroupe plus de 70 organisations médicales. Les Allemands sont présents en masse puisqu’ils représentent 54,4 % de cet effectif (6 838 praticiens). L’Italie arrive en deuxième position avec 1 081 « docteurs ». La Suisse est incontestablement une terre d’accueil importante pour les médecins étrangers. Ils représentent plus du tiers (34,1 %) de l’effectif global en 2017. Une proportion très importante au regard de la France qui comptait 26 085 médecins à diplôme étranger au 1er janvier 2017, soit 11,8 % des praticiens en exercice.

    Cette contribution étrangère assure à la Suisse une densité médicale confortable, au dessus de celle de ses voisins. En 2016, le pays comptait 4,3 médecins pour 1 000 habitants, contre 3,1 en France, 4,1 en Allemagne et 4,0 en Italie. Seule l’Autriche faisait mieux avec une densité de 5,2 Les médecins étrangers exercent à l’hôpital pour 39,3 % d’entre eux (29,3 % dans le secteur ambulatoire).

    Toujours plus de femmes médecins

    Pour le reste, la Suisse connaît des tendances démographiques similaires à celles de la France. La profession se féminise. Même si les hommes restent plus nombreux (58 %), la part des femmes a davantage progressé (3,8 %) en 2017 que celle de leurs homologues masculins (0,9 %) par rapport à l’année précédente. En dessous de 40 ans, les femmes sont majoritaires dans la profession. Comme en France, leurs spécialités de choix sont la médecine générale, la psychiatrie, la gynécologie et la pédiatrie. Alors que les hommes optent plus volontiers pour les spécialités chirurgicales.

    En moyenne, les médecins exerçant en Suisse sont plus jeunes qu’en France : la moyenne d’âge se situe à 49,4 ans, contre 51,3 ans dans l’hexagone. La Suisse n’est pas pour autant à l’abri d’un risque de désertification médicale. Le pays est confronté à une augmentation du travail à temps partiel et au départ à la retraite d’un grand nombre de médecins, qui travaillent beaucoup plus de 40 heures par semaine. « Il faut former davantage de médecins » s’alarme la FMH dans son bilan. Source : lequotidiendumedecin.fr

  • #2
    « Il faut former davantage de médecins »
    La Suisse ne forme qu''une poignée de médecins.. une centaine ou deux le reste tout est venu de l'étranger.

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    • #3
      ce sont les salaires qui les attirent.
      Même ici, les médecins font de gros salaires. Un salaire moyen de 400 à 450 000 par année

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      • #4
        La Suisse ne forme qu''une poignée de médecins.. une centaine ou deux le reste tout est venu de l'étranger.
        Quelle pénurie? D’où provient-elle? Normalement un pays développé, une litote pour la Suisse, doit pouvoir former assez de médecins pour ses propres besoins. Ce n’est pas le cas. Près de 40% sont originaires d'autres pays.
        Quelle est la source des diplômes suisses? Les facultés de médecine sont celles des universités de Bâle, Zurich, Berne, Fribourg, Genève et Lausanne. Mais elles sont limitées dès le début des études par un numerus clausus. Cette limitation du nombre de places d'études en médecine relève de décisions politiques, prétextant les coûts trop élevés des études de médecine et le nombre restreint de places de formation à la pratique dans les hôpitaux.
        La sélection des étudiants se fait de différentes manières. Dans les universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel, une sélection a lieu à la fin de la première année. Les universités de Bâle, Berne, Fribourg, Zurich exercent un numerus clausus pour l'admission en première année.
        Le Conseil fédéral estime qu’il faudrait de 1200 à 1300 diplômés par an pour réduire la dépendance de l'étranger. Or ce chiffre n’était que de 900 en 2016. Il y avait donc chaque année un déficit de 300 à 400 diplômés. La Suisse formait les trois quarts des médecins nécessaires, parce que cela coûterait trop cher pour un des pays les plus riches au monde. Prétexte complémentaire: parce qu’il n'y aurait pas assez de places de formation à la pratique. Pourquoi? Comment nos pays voisins parviennent-ils à former non seulement assez de diplômés pour leurs propres besoins mais aussi les nôtres?
        La Confédération a débloqué un crédit de 100 millions de francs sous la forme de contributions dans le cadre du message relatif à l'encouragement de la formation. Par rapport à 2016, les capacités en 2019 ont augmenté de 354 places d'études de niveau bachelor et 88 places de niveau master. En 2020, 182 nouvelles places d'études de niveau master ont été créées. Le nombre de diplômes de bachelor et de master est passé de 878 et 786 en 2013 à 1087 et 995 en 2018. La Confédération continue à assumer une partie des coûts engendrés par cette augmentation.
        Agefi

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        • #5
          Les facultés de médecine sont celles des universités de Bâle, Zurich, Berne, Fribourg, Genève et Lausanne. Mais elles sont limitées dès le début des études par un numerus clausus.
          Les étudiants qui ne parviennent pas a obtenir une place dans ces université puissent partir et suivre une formation à l’étranger essentiellement a l Europe de l Est et apèrs homologuer leur diplôme .. la suisse voit en ça une solution moins couteuse que de les former dans le pays.

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          • #6
            Comme toute migration, celle des francais vers la Suisse a genere du racisme (hostilite) de la part des suisses de souche.
            ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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            • #7
              C'est clair'ment moins cher
              Attirer des docs que d'former des docs
              C'est ça le business
              !

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