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La derniere reine : Alger 1516

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  • #16
    Harrachi78
    Je suis bien d'accord, mais je crois que ca doit aussi s'accompagner de beaucoup de communication éclairante
    Le film n’a toujours pas d’autorisation de diffusion en Algérie, alors qu’il a été financé en partie par le « Fonds national pour le développement de l’Art…. » (FDATIC) ,donc avec de l’argent public algérien.
    Le film est tourné en Algérie, par des acteurs algériens ….et étonnamment les réalisateurs n’ont pas le droit de faire sa promotion sur les chaines Tv algériennes.. Comment veux-tu qu’ils puissent communiquer ou éclairer le public ?

    . car la culture historique est si pauvre chez-nous que les 3/4 des gens ne sauront pas distinguer la fiction de l'Histoire.
    Oui , c’est un triste constat, Il n y a pas de critiques de films chez nous, ni de médias spécialisés pour informer ou faire la promotion d’une œuvre cinématographique.

    Reste que l’intérêt de ces fictions historiques est de provoquer le débat, voire pousser le public cinéphile averti à approfondir par lui-même ses connaissances sur le sujet.

    Bien sûr, il y a ceux pour qui le cinéma reste un simple divertissement, ils prendront tout au premier degré..

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    • #17
      je ne vois pas l'utilité qu'a part verser dans le populisme et nationalisme toxiques
      de quoi parles-tu ?

      l'Histoire de l’Algérie est riche et complexe..
      Dernière modification par sako, 24 avril 2023, 11h13.

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      • #18
        La Dernière reine : un film qui montre un autre visage de l’Algérie

        La Dernière reine, film algérien réalisé par Adila Bendimerad et Damien Ounouri, sort dans les salles en France ce mercredi 19 avril. L’avant-première à Paris a lieu ce mardi. Le film suscite déjà un grand engouement du public.

        L’œuvre vaut par sa qualité artistique et sa thématique. C’est le premier long métrage à aborder une période peu explorée de l’histoire de l’Algérie, celle de la domination ottomane.

        Le scénario, écrit par Adila Bendimerad, est un mélange d’histoire et de fiction. En 1516, Alger, encerclée par les troupes espagnoles, fait appel aux Ottomans.

        Le corsaire Arroudj Barberousse arrive en sauveur. Les Espagnols sont chassés et c’est le début de la présence ottomane en Algérie qui ne prendra fin que trois siècles plus tard, avec la prise d’Alger par les Français en 1830. L’histoire est ainsi enseignée dans les écoles algériennes, sans s’attarder sur les « histoires » personnelles, les drames qui ont fait cette épopée.

        Le film présente Barberousse sous un autre visage. Après avoir conquis la ville, il aurait entrepris une autre conquête, celle du cœur de la reine Zaphira. Pour cela, il n’a pas hésité à assassiner son mari, le roi Salim Toumi. La première résistance qu’a rencontrée le Turc à Alger a été celle de Zaphira.

        Les réalisateurs eux-mêmes reconnaissent que tout peut-être ne s’est pas passé ainsi. Barberousse et Salim Toumi appartiennent à l’histoire, mais Zaphira relève plus dans la légende.

        Elle a existé sans doute, l’histoire retient que la femme du roi a opposé une résistance au nouveau maitre d’Alger, mais elle n’a pas retenu son nom. L’exercice est autant difficile qu’inédit pour le cinéma algérien, centré jusque-là sur les thématiques de la guerre de Libération et la colonisation française, les drames sociaux et la comédie.

        TSA



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        • #19
          Oui, le personnage de Zaphira relève de la légende, mais même dite ainsi la chose peut encore tromper car la légende en question n'est pas locale.

          En un mot, pour que les choses soient claires, il n'existe pas de folklore algérois autour de se personnage, et le nom en lui-même est inconnu dans notre langue. Cette histoire a été forgée de toute pièce au 18e siècle, soit 200 ans après l'époque concernée, par un obscur auteur français connu pour ses forgeries. Il s'agit en somme d'une légende européenne, dans le contexte d'un orientalisme romantique qui était en vogue à l'époque.

          Ce n'est donc pas d'un scénario melant "histoire et légende", mais plutôt l'histoire romancée d'une légende étrangère. Ce n'est pas un mal en soit, mais ils faut dire les choses pour éviter les confusions : c'est du divertissement, pas de l'Histoire.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #20
            Ce type de travail va ouvrir un grand débat entre cenariste et historien ou chercheur de documentation sur la façon de construire un contenu d'effet et animation au public.
            ce type de débat quand trouvre dans l'industrie du cinéma turkmène. persienne et moyens oriont quand il s'agit de la question conflit de religion ou politique ect
            dz(0000/1111)dz

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            • #21
              Bon, dans le cas présent, cette histoire est totalement imaginaire. Alger n'a jamais eu de "reines" ni de "rois", et cette Zaphira (nom inconnu dans notre langue par ailleurs) est le fruit de l'imagination de quelques auteurs européens et rien de plus ... lol
              Je suis descendant de Ahmed Ou El Kadhi
              Royaume de Koukou — Wikipédia (wikipedia.org)

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              • #22
                Harrachi78

                Cette histoire a été forgée de toute pièce au 18e siècle, soit 200 ans après l'époque concernée, par un obscur auteur français connu pour ses forgeries. Il s'agit en somme d'une légende européenne, dans le contexte d'un orientalisme romantique qui était en vogue à l'époque.

                Oui, les orientalistes de l’époque voyaient des Harems partout en terre d’islam, c’était leur grand fantasme.

                L’auteur du scénario de cette fiction s’est inspiré du livre « Histoire du royaume d'Alger (1725) ». De Jacques Philippe Laugier de Tassy, chancelier du consulat français à Alger en 1717-1718.

                Dans l’introduction il annonce la couleur , on peut lire ceci...
                .
                "....Pour celle des amours d’Aroudj Barberousse avec la Princesse Zaphira, il y a peu de personnes qui la sache dans le pays même. Elle pourrait passer pour un roman & je ne voudrais pas être garant de sa véracité. Je l’ai mise telle qu’on la traduite d’un manuscrit en Vélin, qui est entre les mains de Sidi Ahmed ben Haraam, marabout du territoire de Constantine, qui prétend descendre de la famille du Prince Arabe Selim Eutemi, mari de Zaphira..."



                Noter bien sa source : marabout Sidi Ahmed ben ….Haraam !!

                Néanmoins, de point de vue cinématographique, le film reste une excellente production Algérienne, les internautes ne tarissent pas d’éloges.


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