Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ali Aoun Le privé peut produire le tabac

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ali Aoun Le privé peut produire le tabac

    Lors de la dernière séance de questions orales à l’APN, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a été très sollicité pour apporter des éclairages sur de nombreux dossiers. Citons celui du tabac, lorsque le député indépendant Gouri Abdelkader l’a interpellé sur « l’autorisation au secteur privé » de fabriquer et d’importer du tabac sous toutes ses formes. Aoun a alors rappelé que la loi actuelle sur l’investissement stipule clairement « la consolidation du principe de liberté d’investissement ». « La fabrication du tabac sous toutes ses formes est une activité réglementée dont l’exercice nécessite l’obtention d’agrément de fabricant de produits du tabac, délivré par le ministère des Finances, conformément à un cahier des charges régissant les activités de fabrication, d’importation et de distribution de ces produits », a-t-il ajouté. S’agissant de l’importation, Aoun a précisé que « seuls les fabricants de tabac sont autorisés à l’importer », a-t-il déclaré. Rappelons qu’immédiatement après la crise sanitaire, le gouvernement algérien avait projeté d’apporter davantage de facilités à la fabrication de tabac, à chiquer et à mâcher, notamment. La démarche visait à accorder plus de souplesse et de facilités aux producteurs. Il s’agissait de réduire sensiblement le capital social imposé. L’on estimait que le capital social initialement imposé était par trop prohibitif et dissuadait les potentiels investisseurs, ce qui nuisait à l’économie nationale et laissait les portes grandes ouvertes à l’informel ; ce qui ne peut se traduire que par une perte de recettes budgétaires à l’État. La production clandestine du tabac, de par la concurrence déloyale qu’elle génère, nuit en outre aux entreprises dûment agréées. Les fabricants de tabac qui versent dans la clandestinité sont au demeurant passibles de sévères sanctions. Concernant l’industrie métallurgique, le premier responsable a affirmé que son «unique souci est de relancer le secteur public (...) en oeuvrant à moderniser les équipements ». Il a en outre souhaité développer cette filière « afin que l’Algérie », a-t-il dit, « soit totalement indépendante en la matière ». Répondant à une question du député FLN, Belkacem Benmouass, sur les mesures de relance de l’entrepôt régional de médicaments à Laghouat, Aoun a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) avait programmé l’ouverture des succursales dans plusieurs wilayas, dont Laghouat.

    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
Chargement...
X