Le procès du chanteur star marocain Saad Lamjarred, accusé d'avoir violé et frappé une jeune femme dans une chambre d'hôtel en 2016 en marge d'un concert prévu à Paris, s'ouvre lundi dans la capitale. La pop star de 37 ans, adulée au Maroc et célèbre dans tout le monde arabe, doit comparaître devant la cour d'assises pendant cinq jours.
Les faits que dénonce Laura P. remontent à octobre 2016. Âgée de 20 ans, elle a suivi le chanteur et un couple de ses amis à un «after», après avoir fait leur connaissance dans une boîte de nuit. À la fin d'une soirée chargée en alcool et cocaïne, elle a accompagné Saad Lamjarred à son hôtel sur les Champs-Élysées.
Alors que la star de la pop marocaine vient d'être écrouée à Fleury-Mérogis, Mohammed VI annonce qu'il va prendre en charge les frais de justice du chanteur. Le ténor du barreau, Éric Dupont-Morreti, devrait assurer sa défense.
Soutien royal pour le chanteur marocain. Alors que Saad Lamjarred, mis en examen vendredi dernier et écroué à la prison de Fleury-Mérogis, est soupçonné du «viol aggravé» d'une Française de 20 ans, la MAP - agence de presse officielle du royaume marocain - a annoncé le 31 octobre dernier que Mohammed VI assumerait l'intégralité des frais de défense du chanteur.
«La famille de Saad Lamjarred a sollicité le soutien de SM le roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, qui a bien voulu répondre favorablement, dans le cadre de la présomption d'innocence et dans le respect de l'indépendance de la justice française», a annoncé le manager de l'artiste.
Un soutien qui ne sera pas de trop pour Saad Lamjarred, également poursuivi pour des faits semblables survenus en 2010 aux États-Unis. Le roi du Maroc a également déclaré vouloir s'offrir les services d'Éric Dupont-Moretti. Le ténor du barreau, connu pour son nombre record d'acquittements obtenus sur le sol français, avait assuré la défense de Mohammed VI dans «l'affaire du chantage royal» par les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet.
Les défenseurs du chanteur marocain étaient jusque-là Jean-Marc Fedida et Brahim Rachidi, avocats qui avaient fait appel de la décision de mettre en détention Saad Lamjarred. Èric Dupont-Moretti devrait rencontrer aujourd'hui, mercredi 2 novembre, la pop star marocaine.
La victime présumée «souffre de lésions traumatiques»
Pour rappel, Saad Lamjarred a été interpellé mercredi 26 octobre dernier dans le palace parisien où il était descendu avant son concert prévu le samedi 29 octobre au Palais des Congrès et placé en garde à vue. Une Française âgée de 20 ans a déposé plainte contre lui pour agression sexuelle et violences volontaires. Il a été mis en examen vendredi soir à Paris, notamment pour «viol aggravé», et écroué.
La victime présumée du chanteur, qui «souffre de lésions traumatiques et est fortement traumatisée» selon une source proche de l'enquête, affirme avoir été violemment agressée dans la chambre d'hôtel de Saad Lamjarred. Elle aurait ensuite réussi à prendre la fuite de la chambre de Saad Lamjarred pour se réfugier à la réception du palace.
Selon Le Parisien, le chanteur était ivre et sous l'emprise de drogues au moment de son interpellation. Des faits qui rappellent ceux survenus en 2010, alors que Saad Lamjarred était encore inconnu du grand public.
Il avait alors été poursuivi par un tribunal new-yorkais pour «agression et viol». Libéré sous caution avant d'être jugé, il en avait profité pour fuir le territoire américain. En mai dernier, l'artiste était sommé par la Cour suprême de l'État de New York de se présenter au tribunal dans un délai de trente jours. Injonction qu'il n'avait pas respectée.
Par Le Figaro
Les faits que dénonce Laura P. remontent à octobre 2016. Âgée de 20 ans, elle a suivi le chanteur et un couple de ses amis à un «after», après avoir fait leur connaissance dans une boîte de nuit. À la fin d'une soirée chargée en alcool et cocaïne, elle a accompagné Saad Lamjarred à son hôtel sur les Champs-Élysées.
Alors que la star de la pop marocaine vient d'être écrouée à Fleury-Mérogis, Mohammed VI annonce qu'il va prendre en charge les frais de justice du chanteur. Le ténor du barreau, Éric Dupont-Morreti, devrait assurer sa défense.
Soutien royal pour le chanteur marocain. Alors que Saad Lamjarred, mis en examen vendredi dernier et écroué à la prison de Fleury-Mérogis, est soupçonné du «viol aggravé» d'une Française de 20 ans, la MAP - agence de presse officielle du royaume marocain - a annoncé le 31 octobre dernier que Mohammed VI assumerait l'intégralité des frais de défense du chanteur.
«La famille de Saad Lamjarred a sollicité le soutien de SM le roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, qui a bien voulu répondre favorablement, dans le cadre de la présomption d'innocence et dans le respect de l'indépendance de la justice française», a annoncé le manager de l'artiste.
Un soutien qui ne sera pas de trop pour Saad Lamjarred, également poursuivi pour des faits semblables survenus en 2010 aux États-Unis. Le roi du Maroc a également déclaré vouloir s'offrir les services d'Éric Dupont-Moretti. Le ténor du barreau, connu pour son nombre record d'acquittements obtenus sur le sol français, avait assuré la défense de Mohammed VI dans «l'affaire du chantage royal» par les journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet.
Les défenseurs du chanteur marocain étaient jusque-là Jean-Marc Fedida et Brahim Rachidi, avocats qui avaient fait appel de la décision de mettre en détention Saad Lamjarred. Èric Dupont-Moretti devrait rencontrer aujourd'hui, mercredi 2 novembre, la pop star marocaine.
La victime présumée «souffre de lésions traumatiques»
Pour rappel, Saad Lamjarred a été interpellé mercredi 26 octobre dernier dans le palace parisien où il était descendu avant son concert prévu le samedi 29 octobre au Palais des Congrès et placé en garde à vue. Une Française âgée de 20 ans a déposé plainte contre lui pour agression sexuelle et violences volontaires. Il a été mis en examen vendredi soir à Paris, notamment pour «viol aggravé», et écroué.
La victime présumée du chanteur, qui «souffre de lésions traumatiques et est fortement traumatisée» selon une source proche de l'enquête, affirme avoir été violemment agressée dans la chambre d'hôtel de Saad Lamjarred. Elle aurait ensuite réussi à prendre la fuite de la chambre de Saad Lamjarred pour se réfugier à la réception du palace.
Selon Le Parisien, le chanteur était ivre et sous l'emprise de drogues au moment de son interpellation. Des faits qui rappellent ceux survenus en 2010, alors que Saad Lamjarred était encore inconnu du grand public.
Il avait alors été poursuivi par un tribunal new-yorkais pour «agression et viol». Libéré sous caution avant d'être jugé, il en avait profité pour fuir le territoire américain. En mai dernier, l'artiste était sommé par la Cour suprême de l'État de New York de se présenter au tribunal dans un délai de trente jours. Injonction qu'il n'avait pas respectée.
Par Le Figaro
Commentaire