L'étude s'appuie sur des tests statistiques. La Halde (la Haute autorité de lutte contre les discriminations) s'est intéressée entre juillet et décembre à une vingtaine d'entreprises tirées au sort ; parmi elles, 15 entreprises du CAC 40 et 5 intermédiaires de l'emploi. Objectifs : déceler les possibles cas de discriminations au sein du monde de l'entreprise.
Les 15 entreprises du CAC 40 testées étaient Accor Jobs, AGF, Bouygues, Crédit Agricole, Danone, EADS, France Telecom, Lafarge, Lagardère, Pernod Ricard, Sanofi, Total, Saint-Gobain, Veolia et Vinci. Les 5 intermédiaires de l'emploi étaient Adecco, Futurestep, Mercuri Urval, Manpower, Michael Page. Les résultats de l'étude ont été présentés mardi par le président de la Halde, Louis Schweitzer. Ils sont particulièrement sévères pour trois des groupes choisis pour le test : Accor Jobs, Crédit agricole et Mercuri Urval, au sein desquelles ont été relevées des pratiques discriminatoires portant sur l'origine et l'âge.
La discrimination par l'âge plus marquée
Louis Schweitzer a ainsi noté "qu'un écart (apparaissait) au détriment des candidats d'origine africaine pour le site Accor Jobs (site de recrutement du groupe Accor) et au détriment des candidats plus âgés pour le Crédit Agricole et Mercuri Urval". Pour les autres entreprises, a ajouté le président de la Halde, "soit les résultats ne montrent pas d'écart au détriment des candidats discriminables, soit les résultats montrent un écart au détriment des candidats discriminables" mais "statistiquement non significatif".
Par ailleurs, sur l'ensemble de 5620 CV envoyés pour répondre à 1469 offres d'emplois, il apparaît que globalement, sur l'ensemble des entreprises, les candidats susceptibles d'être discriminés en raison de leur origine ont 22,77% de chance en moins que les autres d'être convoqués à un entretien. Les candidats susceptibles d'être discriminés en raison de leur âge ont 42,17% de chance en moins d'être convoqués en entretien, a par ailleurs souligné Louis Schweitzer.
info LCI
Les 15 entreprises du CAC 40 testées étaient Accor Jobs, AGF, Bouygues, Crédit Agricole, Danone, EADS, France Telecom, Lafarge, Lagardère, Pernod Ricard, Sanofi, Total, Saint-Gobain, Veolia et Vinci. Les 5 intermédiaires de l'emploi étaient Adecco, Futurestep, Mercuri Urval, Manpower, Michael Page. Les résultats de l'étude ont été présentés mardi par le président de la Halde, Louis Schweitzer. Ils sont particulièrement sévères pour trois des groupes choisis pour le test : Accor Jobs, Crédit agricole et Mercuri Urval, au sein desquelles ont été relevées des pratiques discriminatoires portant sur l'origine et l'âge.
La discrimination par l'âge plus marquée
Louis Schweitzer a ainsi noté "qu'un écart (apparaissait) au détriment des candidats d'origine africaine pour le site Accor Jobs (site de recrutement du groupe Accor) et au détriment des candidats plus âgés pour le Crédit Agricole et Mercuri Urval". Pour les autres entreprises, a ajouté le président de la Halde, "soit les résultats ne montrent pas d'écart au détriment des candidats discriminables, soit les résultats montrent un écart au détriment des candidats discriminables" mais "statistiquement non significatif".
Par ailleurs, sur l'ensemble de 5620 CV envoyés pour répondre à 1469 offres d'emplois, il apparaît que globalement, sur l'ensemble des entreprises, les candidats susceptibles d'être discriminés en raison de leur origine ont 22,77% de chance en moins que les autres d'être convoqués à un entretien. Les candidats susceptibles d'être discriminés en raison de leur âge ont 42,17% de chance en moins d'être convoqués en entretien, a par ailleurs souligné Louis Schweitzer.
info LCI
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