Dix heures après le meurtre d’une femme de ménage de 47 ans, poignardée en pleine rue à Nantes, ce dimanche 16 octobre, le procureur de la République de Nantes a fait le point sur l’enquête ouverte pour homicide volontaire. Près d’une dizaine de plaies ont été constatées sur le corps de la victime, qui se rendait à son travail. Un suspect est recherché.
Une femme de 47 ans a été poignardée ce dimanche 16 octobre, peu après 6 h 30, boulevard Jean-Moulin, à Nantes. C’est à l’ouest de la ville, non loin du quartier Bellevue. Elle est décédée sur place, malgré les premiers secours des pompiers. Le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul a tenu une conférence de presse ce dimanche après-midi.
Les faits
Aux environs de 6 h 30, boulevard Jean-Moulin, à Nantes, trois hommes entendent une femme crier « au secours, au secours », en pleine rue. En se dirigeant vers elle, ils auraient vu un homme la poursuivre et tenter de l’attraper par les cheveux. « Ce sont des témoins visuels, mais éloignés de la scène », indique le procureur. L’agresseur prend alors la fuite. La victime s’effondre, ensanglantée. Aussitôt, les témoins alertent les pompiers.
À leur arrivée, la femme est en arrêt cardio-respiratoire. Ils ne réussiront pas à la sauver. Son décès a été constaté sur place à 7 h par un médecin. « Selon les toutes premières constatations du médecin légiste, à la levée de corps, la victime présenterait près d’une dizaine de plaies tranchantes sur le haut du corps », précise Renaud Gaudeul, qui évoque une arme blanche. Un couteau ? « Je ne suis pas en mesure d’indiquer pour l’instant le type d’arme. » Des coups auraient notamment été portés à l’épaule et à l’abdomen, selon nos informations. L’autopsie sera effectuée ce lundi.
Les circonstances
La victime « venait vraisemblablement de quitter son domicile », rue de l’Isère. Séparée depuis plusieurs années de son ex-mari, elle habitait dans un appartement avec deux de ses quatre garçons, tous majeurs, à environ 500 m de la scène de crime. Très vite entendu par les policiers, l’ancien conjoint semble mis hors de cause. « Cette femme de ménage dans un établissement de santé de l’agglomération nantaise allait prendre le bus pour se rendre à son travail », informe le procureur. Ses parents vivent sur ce même boulevard Jean-Moulin, dans une petite maison en bord de route.
L’enquête
Dix heures après les faits, une enquête est ouverte pour homicide volontaire, confiée à la police judiciaire de Nantes. Personne n’a été interpellé ce dimanche, en fin d’après-midi. « Un suspect est recherché », fait savoir le procureur, s’appuyant sur les dires des témoins de l’agression. Le mobile ? « On ne privilégie pas d’hypothèses », observe Renaud Gaudeul. Le procureur n’écarte aucune piste y compris celles d’éventuelles motivations raciales ou religieuses, sachant que la victime était « vraisemblablement voilée » et que la scène de crime se situe en face d’une mosquée. Renaud Gaudeul fait preuve d’une grande prudence. « On serait dans l’erreur si on n’investiguait pas également dans cette direction. Mais aucun élément à ce stade ne permet d’accréditer ces pistes. » C’est le début d’une affaire criminelle, et les moindres détails intéressent naturellement les enquêteurs.
Source: Ouest France
Une femme de 47 ans a été poignardée ce dimanche 16 octobre, peu après 6 h 30, boulevard Jean-Moulin, à Nantes. C’est à l’ouest de la ville, non loin du quartier Bellevue. Elle est décédée sur place, malgré les premiers secours des pompiers. Le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul a tenu une conférence de presse ce dimanche après-midi.
Les faits
Aux environs de 6 h 30, boulevard Jean-Moulin, à Nantes, trois hommes entendent une femme crier « au secours, au secours », en pleine rue. En se dirigeant vers elle, ils auraient vu un homme la poursuivre et tenter de l’attraper par les cheveux. « Ce sont des témoins visuels, mais éloignés de la scène », indique le procureur. L’agresseur prend alors la fuite. La victime s’effondre, ensanglantée. Aussitôt, les témoins alertent les pompiers.
À leur arrivée, la femme est en arrêt cardio-respiratoire. Ils ne réussiront pas à la sauver. Son décès a été constaté sur place à 7 h par un médecin. « Selon les toutes premières constatations du médecin légiste, à la levée de corps, la victime présenterait près d’une dizaine de plaies tranchantes sur le haut du corps », précise Renaud Gaudeul, qui évoque une arme blanche. Un couteau ? « Je ne suis pas en mesure d’indiquer pour l’instant le type d’arme. » Des coups auraient notamment été portés à l’épaule et à l’abdomen, selon nos informations. L’autopsie sera effectuée ce lundi.
Les circonstances
La victime « venait vraisemblablement de quitter son domicile », rue de l’Isère. Séparée depuis plusieurs années de son ex-mari, elle habitait dans un appartement avec deux de ses quatre garçons, tous majeurs, à environ 500 m de la scène de crime. Très vite entendu par les policiers, l’ancien conjoint semble mis hors de cause. « Cette femme de ménage dans un établissement de santé de l’agglomération nantaise allait prendre le bus pour se rendre à son travail », informe le procureur. Ses parents vivent sur ce même boulevard Jean-Moulin, dans une petite maison en bord de route.
L’enquête
Dix heures après les faits, une enquête est ouverte pour homicide volontaire, confiée à la police judiciaire de Nantes. Personne n’a été interpellé ce dimanche, en fin d’après-midi. « Un suspect est recherché », fait savoir le procureur, s’appuyant sur les dires des témoins de l’agression. Le mobile ? « On ne privilégie pas d’hypothèses », observe Renaud Gaudeul. Le procureur n’écarte aucune piste y compris celles d’éventuelles motivations raciales ou religieuses, sachant que la victime était « vraisemblablement voilée » et que la scène de crime se situe en face d’une mosquée. Renaud Gaudeul fait preuve d’une grande prudence. « On serait dans l’erreur si on n’investiguait pas également dans cette direction. Mais aucun élément à ce stade ne permet d’accréditer ces pistes. » C’est le début d’une affaire criminelle, et les moindres détails intéressent naturellement les enquêteurs.
Source: Ouest France
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