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Algérie: un journaliste écroué pour un article sur le renvoi de dattes exportées

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  • Algérie: un journaliste écroué pour un article sur le renvoi de dattes exportées

    Un journaliste algérien a été écroué pour publication de «fausses informations» après un article sur le renvoi vers l'Algérie de dattes exportées au motif qu'elles contenaient des substances nocives pour la santé, a indiqué dimanche 11 septembre son avocat.

    Belkacem Houam, journaliste du quotidien arabophone Echorouk, a été placé en détention provisoire jeudi après son audition par un juge d'instruction d'un tribunal d'Alger.

    Il est poursuivi en vertu de la loi sur la «spéculation illicite», a précisé à l'AFP son avocat, Me Hassen Brahmi.

    Un démenti du ministère du Commerce et celui de l'Agriculture


    Le journaliste est accusé de «diffusion de fausses informations portant atteinte à l'ordre public» et de «diffusion d'informations fausses ou calomnieuses propagées sciemment dans le public afin de provoquer une perturbation du marché et une hausse subite et non justifiée des prix», selon l'avocat.

    Le journaliste a été incarcéré à la suite de la publication mercredi d'un article évoquant l'«arrêt immédiat des exportations» des dattes du célèbre label algérien «Deglet Nour», selon plusieurs sites d'information en ligne.


    Le journaliste a expliqué que cette décision était motivée par le «renvoi» depuis l'étranger, notamment de France, de dattes algériennes estimées à 3000 tonnes jugées «impropres à la consommation».

    Le ministère du Commerce et celui de l'Agriculture ont catégoriquement démenti l'information d'Echorouk. «Tout ce qui a été mentionné dans cet article est basé sur des informations injustifiées, dénuées de tout fondement et attentatoire à l'économie nationale et à la richesse que recèle le pays», a affirmé le ministère du Commerce.
    Indignation et pétition


    L'incarcération du journaliste a suscité l'indignation et a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux, les appels à sa libération se multipliant.

    Plus d'une centaines de journalistes ont réclamé, dans une pétition publiée samedi, la libération de leur confrère. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé «une mesure extrême, hautement disproportionnée et qui va à l'encontre de tous les textes en vigueur régissant l'exercice du métier de journaliste et des médias en général en Algérie».



    La loi algérienne dispose que le délit de presse n'est pas passible d'une peine de prison. L'ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi s'est dit «choqué» de «l'arrestation et l'emprisonnement» du journaliste.

    «La privation de liberté suite à la publication d'une information de pure nature commerciale est la preuve de la persistance de l'instrumentalisation politique de la justice et relève de pratiques d'un autre âge que l'on pensait révolu», a-t-il dénoncé.
    Le Figaro
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    L'Algérie est devenue la pire des dictatures!

    La révolution, c'est maintenant.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      «diffusion d'informations fausses ou calomnieuses propagées sciemment dans le public afin de provoquer une perturbation du marché et une hausse subite et non justifiée des prix», selon l'avocat.
      L'avocat ne connait rien, ignore que de telles informations, fausses , calomnieuses ou vraies ne provoquent pas de hausse des prix, au contraire les prix tendent plutôt a baisser en l'absence de gros acheteurs exportateurs qui temporisent le temps de voir plus clair, car c'est les achats massifs de ces derniers qui font monter les prix
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

      Commentaire

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