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Variole du singe : Pourquoi les gays et bisexuels sont-ils davantage touchés ?

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  • Variole du singe : Pourquoi les gays et bisexuels sont-ils davantage touchés ?

    Les cas sont quasi exclusivement des hommes et la plupart d’entre eux ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes – personnes dites « HSH ».

    La variole du singe (monkeypox en anglais) n’a provoqué aucun décès en Europe, mais la maladie gagne du terrain. Avec près de 17 000 cas dans le monde, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclenché le plus haut niveau d’alerte pour la variole du singe, le 23 juillet. Cette épidémie se différencie des vagues observées jusque-là dans une dizaine de pays africains, notamment par le profil des patients : les cas sont quasi exclusivement des hommes et la plupart d’entre eux ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes – personnes dites « HSH ».

    Pourquoi les HSH sont-ils surreprésentés parmi les malades ? Il faut d’abord garder en tête que les chiffres de SPF sont nécessairement incomplets. Le dépistage est balbutiant et est rendu complexe par le fait que les symptômes sont non spécifiques. « Ce virus se comporte comme un grand imitateur de l’herpès ou de la syphilis. On peut donc facilement passer à côté du diagnostic», souligne Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine).

    En plus des symptômes habituellement rapportés dans les zones d’endémie, certains patients souffrent d’atteintes nouvelles telles que l’angine ou la rectite (inflammation de la muqueuse rectale). « Toute personne ayant un contact physique étroit avec une autre personne qui a contracté la variole du singe est à risque, quelle que soit son orientation sexuelle », souligne Yannick Simonin

    « Toute personne ayant un contact physique étroit avec une autre personne qui a contracté la variole du singe est à risque, quelle que soit son orientation sexuelle », souligne Yannick Simonin, maître de conférences à l’université de Montpellier et spécialiste des virus émergents, qui appelle à « faire attention à ne pas stigmatiser la communauté homosexuelle » : « La variole du singe ne concerne pas que cette communauté, même si les cas y sont surreprésentés actuellement. »

    Indépendamment de l’orientation sexuelle, le facteur de propagation principal reste la multiplicité des partenaires sexuels : 74 % des cas renseignés déclarent avoir eu plus de deux partenaires sexuels dans les trois semaines avant l’apparition des symptômes. Parmi les cas investigués, 26 % sont séropositifs au VIH.

    Pulse.sn
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

  • #2
    Pourquoi les gays et bisexuels sont-ils davantage touchés ?

    Parce que c'est Kon Fa Yakoun.

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    • #3
      Cette variole de merde s'est répandue au préalable dans la communauté homosexuelle, sûrement un peu par hasard et aussi parce que c'est une communauté plus libérée sexuellement, donc plus de contacts avec des partenaires donc plus haut taux de transmission de maladies...

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      • #4
        Le cluster de base est un rassemblement de 250000 personnes aux Baleares.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          J'aimerai bien lire ceux qui nous disaient ici que la relation gay est toute normale et qu'elle ne souffre d'aucune perversité.

          Après le Sida qui s'est répandu au sein d ela même communauté, c'est au tour de la variole du singe.

          Le problème est que quand tu pointes de doigt une anomlié, on te traite d'homophobe et d'autres sobriquets ridicules.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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