Après une série de cas en Europe et en Amérique du Nord recensés ces derniers jours, un premier cas suspect de variole du singe a été confirmé en France jeudi. La direction générale de la Santé (DGS) le rend public ce vendredi matin, venant confirmer les informations d’un précédent document que Libération a pu se procurer la veille.
Le cas a été détecté en Ile-de-France. Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. « Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge, assure la DGS. En l’absence de gravité, elle est isolée à son domicile. » Les autorités de santé expliquent aussi qu’« une enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l’ARS Ile-de-France, en lien avec le médecin ayant pris en charge cette personne. Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement. Elles recevront de la part des autorités sanitaires les informations sur la conduite à tenir, afin de limiter la propagation du virus.
Enfin, en cas d’apparition de symptômes (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), la DGS recommande de « contacter le SAMU Centre 15 qui pourra vous orienter vers une consultation médicale ».
Des cas «majoritairement bénins»
Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont déjà été détectés depuis début mai en Europe – le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la Suède – et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie, habituellement endémique en Afrique de l’Ouest. «Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays», précise la DGS, pour qui il s’agit «d’un phénomène inhabituel». Avant de préciser: «A ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé».
Pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses suggèrent «un lien initial avec le Nigéria, pays dans lequel le virus circule régulièrement depuis 2017» même si, hormis le cas signalé au Royaume-Uni le 7 mai dernier importé du Nigéria, les nouveaux cas «ne rapportent pas de voyage en Afrique ou de lien avec une personne au retour d’Afrique», précise le document. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué en début de semaine s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent s’être transmis au sein de la communauté homosexuelle.
Le cas a été détecté en Ile-de-France. Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. « Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge, assure la DGS. En l’absence de gravité, elle est isolée à son domicile. » Les autorités de santé expliquent aussi qu’« une enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l’ARS Ile-de-France, en lien avec le médecin ayant pris en charge cette personne. Les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement. Elles recevront de la part des autorités sanitaires les informations sur la conduite à tenir, afin de limiter la propagation du virus.
Enfin, en cas d’apparition de symptômes (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), la DGS recommande de « contacter le SAMU Centre 15 qui pourra vous orienter vers une consultation médicale ».
Des cas «majoritairement bénins»
Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont déjà été détectés depuis début mai en Europe – le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la Suède – et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie, habituellement endémique en Afrique de l’Ouest. «Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays», précise la DGS, pour qui il s’agit «d’un phénomène inhabituel». Avant de préciser: «A ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé».
Pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses suggèrent «un lien initial avec le Nigéria, pays dans lequel le virus circule régulièrement depuis 2017» même si, hormis le cas signalé au Royaume-Uni le 7 mai dernier importé du Nigéria, les nouveaux cas «ne rapportent pas de voyage en Afrique ou de lien avec une personne au retour d’Afrique», précise le document. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué en début de semaine s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent s’être transmis au sein de la communauté homosexuelle.
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