Le massacre des coupes-coupes, appelé aussi massacre de Kobkob1 ou massacre d'al-Sattour2, est un massacre survenu dans le Territoire du Tchad le 15 novembre 1917, à Abéché dans la province de Ouadai ; 20 faqîh et 56 autres hommes y ont été tués3 par les troupes coloniales françaises.
Contexte
Le 23 octobre 1917, le maréchal des logis Guyader a été tué par des coups de couteau au marché d'Abéché, et un sous-officier a été blessé3. Le chef de la circonscription, le commandant Gérard, a soupçonné les notables de Ouadai et les faqih d'avoir monté un complot contre les Français - ce que des sources historiques réfutent4,5.
Les événements du massacre
Le matin du 15 novembre, le commandant Gérard ordonne aux tirailleurs d’assassiner l’aguid (chef militaire) de Dokom et de ses hommes, soit cinquante-six personnes4, ainsi que plus de vingt faqîh (maîtres coraniques)3. Leurs têtes sont décapités et posées en deux rangées à l’entrée de la circonscription, à l’emplacement actuel du monument aux morts d’Abéché4. Le cheikh des Mahamid a également été arrêté et tué à Biltine, avec une quarantaine de ses proches et alliés. Toutes les maisons de la région de Chig-el-Fakara sont pillées et une vingtaine de personnalités politiques et religieuses influentes déportées vers d'autres pays d'Afrique équatoriale française4,5.
Selon d'autres sources:
Les troupes françaises ont rassemblé les meilleurs érudits islamiques de la région pour une réunion ostensiblement destinée à parler de la gestion du pays sous domination française et de la façon de conduire ses affaires : près de 400 religieux et dirigeants locaux se sont réunis dans la ville d'Abéché, où ils ont été massacrés et enterrés dans une fosse commune, dans le cimetière encore existant aujourd'hui6.
Un hommage et une reconnaissance a été faite aux résistants à la conquête et à la colonisation,
notamment en commémoration du centenaire du massacre au coupe-coupe (novembre 1917 - novembre 2017).
Contexte
Le 23 octobre 1917, le maréchal des logis Guyader a été tué par des coups de couteau au marché d'Abéché, et un sous-officier a été blessé3. Le chef de la circonscription, le commandant Gérard, a soupçonné les notables de Ouadai et les faqih d'avoir monté un complot contre les Français - ce que des sources historiques réfutent4,5.
Les événements du massacre
Le matin du 15 novembre, le commandant Gérard ordonne aux tirailleurs d’assassiner l’aguid (chef militaire) de Dokom et de ses hommes, soit cinquante-six personnes4, ainsi que plus de vingt faqîh (maîtres coraniques)3. Leurs têtes sont décapités et posées en deux rangées à l’entrée de la circonscription, à l’emplacement actuel du monument aux morts d’Abéché4. Le cheikh des Mahamid a également été arrêté et tué à Biltine, avec une quarantaine de ses proches et alliés. Toutes les maisons de la région de Chig-el-Fakara sont pillées et une vingtaine de personnalités politiques et religieuses influentes déportées vers d'autres pays d'Afrique équatoriale française4,5.
Selon d'autres sources:
Les troupes françaises ont rassemblé les meilleurs érudits islamiques de la région pour une réunion ostensiblement destinée à parler de la gestion du pays sous domination française et de la façon de conduire ses affaires : près de 400 religieux et dirigeants locaux se sont réunis dans la ville d'Abéché, où ils ont été massacrés et enterrés dans une fosse commune, dans le cimetière encore existant aujourd'hui6.
Un hommage et une reconnaissance a été faite aux résistants à la conquête et à la colonisation,
notamment en commémoration du centenaire du massacre au coupe-coupe (novembre 1917 - novembre 2017).
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