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Bladi hiya el djazayer
3liha rani hayer
Bghit nchoufeha zayer
El welf maouch sahel
El fraq ma qdert 3anou.
Je nous trouve pudiques dans le mauvais sens du terme ; ce n'est sûrement pas la faute de la femme algérienne toute seule. Normal, la faute est ce que les humains partagent le plus. C'est pour cela que les chrétiens ont inventé le pardon qui libère de la culpabilité. Plus la peine de battre sa coulpe, ils sont même allés jusqu'à trouver une justification au mal nécessaire à travers la réhabilitation du personnage de Judas Iscariot et sa retentissante trahison avant le chant du coq.
Pour revenir dans ce sujet ramadanesque, nos pudeurs sont le résultat de nos pesanteurs sociales et de nos noeuds culturels que personne ne semble intéressé à défaire. Elles se refoul e nt bien souvent avec nos jalousies puériles, celles-là même qui jettent le discrédit sur nos sourires en nous parlant de tubes de dentifrice.
Non, décidément, la vie est certes bien courte mais tant que nous continuerons à croire que nous rattraperons nos retards au paradis nous resterons reclus dans notre certitude que la vie ne vaut pas le coup d'être vécue et nos projets de voyages resteront dans nos rêves ouatés et cotonneux.
Ps : trois jours de ramadan me font l'effet que je vois
3liha rani hayer
Bghit nchoufeha zayer
El welf maouch sahel
El fraq ma qdert 3anou.
Je nous trouve pudiques dans le mauvais sens du terme ; ce n'est sûrement pas la faute de la femme algérienne toute seule. Normal, la faute est ce que les humains partagent le plus. C'est pour cela que les chrétiens ont inventé le pardon qui libère de la culpabilité. Plus la peine de battre sa coulpe, ils sont même allés jusqu'à trouver une justification au mal nécessaire à travers la réhabilitation du personnage de Judas Iscariot et sa retentissante trahison avant le chant du coq.
Pour revenir dans ce sujet ramadanesque, nos pudeurs sont le résultat de nos pesanteurs sociales et de nos noeuds culturels que personne ne semble intéressé à défaire. Elles se refoul e nt bien souvent avec nos jalousies puériles, celles-là même qui jettent le discrédit sur nos sourires en nous parlant de tubes de dentifrice.
Non, décidément, la vie est certes bien courte mais tant que nous continuerons à croire que nous rattraperons nos retards au paradis nous resterons reclus dans notre certitude que la vie ne vaut pas le coup d'être vécue et nos projets de voyages resteront dans nos rêves ouatés et cotonneux.
Ps : trois jours de ramadan me font l'effet que je vois
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