Bonsoir
Exaspérée d'être réveillée la nuit par les chants du coq d'une ferme voisine, une femme a obtenu la condamnation du propriétaire du volatile.
L'agriculteur devra lui verser 100 euros de dommages et intérêts pour tapage nocturne. A moins qu'il ne supprime l'animal.
«Si je tue Coco d'ici le 24 juin, je n'aurai pas à verser 100 euros de dommages et intérêts pour tapage nocturne», a commenté mercredi l'agriculteur Philippe Rosentritt, après la décision du tribunal de police de Mantes-la-Jolie (région parisienne).
Installé à Drocourt, un village de 400 habitants à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris, ce producteur de blé possède huit poules et un coq.
Depuis plusieurs années, sa voisine, dont la maison est accolée à sa ferme, porte régulièrement plainte pour tapage nocturne. «C'est l'éclairage public qui dérègle mes coqs: j'ai bien essayé de calfeutrer les fenêtres de la basse-cour mais apparemment ça ne lui suffit pas», explique l'agriculteur.
Selon le journal «Le Parisien», la voisine affirme que le coq chante à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. «Je suis sous anxiolytiques et prends des médicaments pour dormir. Je n'en peux plus», témoigne-t-elle.
Résultat, après quatre assignations devant la justice, ce cultivateur a déjà versé 450 euros de dommages et intérêts.
Adoption?
«Un coq qui chante à la campagne, c'est normal, non? Et les tourterelles qui roucoulent tous les matins sur les fils électriques, elle va faire un procès contre la nature, ou quoi?», a rétorqué M. Rosentritt.
«Pour cette année, je veux bien capituler car les couvées sont déjà faites mais l'année prochaine je récidiverai: je suis cultivateur et je veux faire valoir mon métier!», a-t-il opposé.
Pour échapper à l'amende, l'agriculteur devra donc produire une attestation du maire de sa commune prouvant que l'animal a bien été supprimé. A moins, qu'une bonne âme, qui s'est déjà manifestée auprès du propriétaire, ne rachète Coco.
Source: SDA/ATS
Exaspérée d'être réveillée la nuit par les chants du coq d'une ferme voisine, une femme a obtenu la condamnation du propriétaire du volatile.
L'agriculteur devra lui verser 100 euros de dommages et intérêts pour tapage nocturne. A moins qu'il ne supprime l'animal.
«Si je tue Coco d'ici le 24 juin, je n'aurai pas à verser 100 euros de dommages et intérêts pour tapage nocturne», a commenté mercredi l'agriculteur Philippe Rosentritt, après la décision du tribunal de police de Mantes-la-Jolie (région parisienne).
Installé à Drocourt, un village de 400 habitants à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris, ce producteur de blé possède huit poules et un coq.
Depuis plusieurs années, sa voisine, dont la maison est accolée à sa ferme, porte régulièrement plainte pour tapage nocturne. «C'est l'éclairage public qui dérègle mes coqs: j'ai bien essayé de calfeutrer les fenêtres de la basse-cour mais apparemment ça ne lui suffit pas», explique l'agriculteur.
Selon le journal «Le Parisien», la voisine affirme que le coq chante à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. «Je suis sous anxiolytiques et prends des médicaments pour dormir. Je n'en peux plus», témoigne-t-elle.
Résultat, après quatre assignations devant la justice, ce cultivateur a déjà versé 450 euros de dommages et intérêts.
Adoption?
«Un coq qui chante à la campagne, c'est normal, non? Et les tourterelles qui roucoulent tous les matins sur les fils électriques, elle va faire un procès contre la nature, ou quoi?», a rétorqué M. Rosentritt.
«Pour cette année, je veux bien capituler car les couvées sont déjà faites mais l'année prochaine je récidiverai: je suis cultivateur et je veux faire valoir mon métier!», a-t-il opposé.
Pour échapper à l'amende, l'agriculteur devra donc produire une attestation du maire de sa commune prouvant que l'animal a bien été supprimé. A moins, qu'une bonne âme, qui s'est déjà manifestée auprès du propriétaire, ne rachète Coco.
Source: SDA/ATS
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