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Justin Trudeau invoquera la Loi sur les mesures d’urgence

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  • Justin Trudeau invoquera la Loi sur les mesures d’urgence

    Le premier ministre Justin Trudeau a informé ses homologues des provinces lundi matin de la décision de son gouvernement durant une conférence téléphonique. L’option d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence avait été évoquée dimanche par le ministre de la Protection civile, Bill Blair dans une série d’entrevues télévisées.

    M. Blair, un ancien chef de la police de Toronto, avait déclaré dimanche que le gouvernement fédéral juge la « situation critique pour le pays », et qu’il est tout à fait disposé « à utiliser tous les outils à [sa] disposition, y compris les pouvoirs d’urgence ».

    Durant la conférence téléphonique de lundi matin, la majorité des premiers ministres des provinces ont indiqué à Justin Trudeau qu’ils s’opposent à une telle démarche qui, selon eux, risque de jeter de l’huile sur le feu. Ils ont aussi pressé le premier ministre à présenter un plan de déconfinement, comme les provinces le font depuis quelques jours afin de donner un calendrier plus précis à une population qui est visiblement fatiguée des mesures sanitaires après deux ans de pandémie.

    La Loi sur les mesures d’urgence a été adoptée en 1988 par le Parlement canadien. Elle n’a jamais été utilisée depuis, mais sa précédente incarnation, la Loi sur les mesures de guerre l’a été, lors de la crise d’Octobre, par Pierre Elliott Trudeau.

    Le premier ministre Justin Trudeau ne compte toutefois pas déployer des militaires pour le moment. « On ne verra pas de soldats sur la rue Wellington », a souligné une source gouvernementale qui a requis l’anonymat parce qu’elle n’était pas autorisée à parler publiquement des intentions du premier ministre.

    M. Trudeau doit tenir une conférence de presse à 16 h 30 afin d’expliquer sa décision. Il sera accompagné de la vice-première ministre Chrystia Freeland, du ministre de la Justice, David Lametti, du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino et du ministre de la Protection civile, Bill Blair.

    Vendredi, le premier ministre avait évoqué cette possibilité, mais il avait également fait valoir que cet outil devait être utilisé en « dernier, dernier, dernier, dernier recours ». M. Trudeau a réuni ses ministres dimanche soir après avoir rencontré les membres du « groupe d’intervention en cas d’incident sur les barrages illégaux en cours ».

    Le Nouveau Parti démocratique appuie l’utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence, lui qui s’était opposé à l’utilisation de la Loi sur les mesures de guerre lors de la crise d’Octobre. Ce sont deux lois différentes, a fait valoir son chef Jagmeet Singh. « La Loi sur les mesures de guerre était très critiquée parce qu’elle donnait des pouvoirs trop élargis au gouvernement et a mené à des abus aux droits de la personne, a-t-il expliqué. La Loi sur les mesures d’urgence ne donne pas les mêmes pouvoirs. »

    Le chef néo-démocrate s’est toutefois dit d’accord avec l’utilisation de l’armée pour protéger des infrastructures essentielles « si nécessaire ». Il a toutefois déploré que Justin Trudeau ait laissé la crise perdurer au point d’être obligé d’invoquer cette loi.

    « Si le gouvernement avait soutenu la police d’Ottawa plus tôt, la question des mesures d’urgence ne se poserait pas », a réagi à son tour le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, par communiqué. Il attend de connaître les détails sur les dispositions de la Loi sur les mesures d’urgence qui seraient utilisées par le gouvernement pour mettre fin aux manifestations.
    Le blocage persiste à Ottawa


    Le centre-ville d’Ottawa est paralysé depuis 18 jours par des manifestants qui réclament la fin des mesures sanitaires. Ils ont stationné plus de 400 camions lourds dans les rues du centre-ville et refusent de quitter les lieux, malgré l’état d’urgence décrété par la ville d’Ottawa et la province de l’Ontario.

    Leur présence empoisonne la vie des résidants de la capitale fédérale qui déplorent l’incapacité des forces policières à rétablir l’ordre. Certains résidants ont organisé des contre-manifestations pour exprimer leur désespoir.

    La Ville a obtenu une injonction lundi après-midi pour empêcher les feux à ciel ouvert, l’usage de feux d’artifice, le bruit, le fait d’encombrer ou d’endommager une autoroute et de faire tourner le moteur d’un véhicule au ralenti. Une injonction précédente avait été obtenue par une jeune femme de 21 ans pour faire cesser le bruit des klaxons.

    Et il semble que l’entente rendue publique dimanche entre le maire d’Ottawa, Jim Watson, et la représentante du « convoi de la liberté », Tamara Lich, soit vouée à l’échec. Elle consistait à déplacer les camions des rues des quartiers résidentiels pour les relocaliser au centre-ville.

    Car après que la mairie eut dévoilé l’échange de lettres daté du samedi 12 février, l’une des figures de proue du mouvement des camionneurs, Pat King, a publié sur sa page Facebook une vidéo intitulée « PERSONNE NE BOUGE ».

    « C’est un mensonge. […] Aux camionneurs, dans leurs véhicules : ne bougez pas », a-t-il insisté, en accusant les contre-manifestants d’avoir voulu semer la confusion en distribuant des lettres. « Ne quittez pas les rues résidentielles. Maintenez votre position », a lancé l’Albertain associé à l’extrême droite.

    source:lapresse canadienne

  • #2
    Le dictateur Trudeau n'aime pas les manifestations pacifiques. Les camionneurs n'ont rien détruit. Ils ne veulent pas du passe sanitaire que le dictateur Trudeau leur a obligé a l'avoir pour travailler.

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    • #3
      Issabrahimi

      Trudeau est un dictateur et les Talibans sont des démocrates?!

      Si tu veux voir de vrais dictateurs, il faut par exemple aller du côté du bastion de l'Islam qu'est l'Arabie Saoudite. Dans le royaume saoudien, un Saoudien qui oserait bloquer l'activité économique et dénoncer le dictateur MBS serait au mieux torturé et condamné à des dizaines d'années de prison, et au pire, pendu, décapité ou crucifié.

      Trudeau n'est certainement pas un "dictateur". Le droit de manifester pacifiquement ne signifie pas le droit de bloquer l'activité économique et de causer des milliards de dollars de pertes économiques.

      Les participants au "convoi de la liberté" sont nombreux à être des extrémistes et des complotistes. Ce n'est pas un hasard si ce "convoi de la liberté" a été massivement soutenu et financé par les racistes néo-nazis américains pro-Trump. Le "convoi de la liberté" est en réalité un convoi du complotisme et du charlatanisme.

      Sinon, plusieurs études ont démontré que la triple vaccination permet de réduire sensiblement le risque de maladie grave par Covid-19. D'après l'institut canadien CIHI, une hospitalisation dans une USI coûte 50.000 $. Concrètement, un citoyen canadien non vacciné va coûter énormement d'argent aux contribuables canadiens en cas de maladie grave par Covid-19. Se faire vacciner permet de réduire le risque de mort mais aussi de réduire la facture financière de Covid-19.

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      • #4
        nassim

        Sur la question du passe sanitaire, Trudeau a agit comme un dictateur. Il y a des médecins infectologues qui ont dénoncé la politisation du passe sanitaire par Trudeau. Trudeau s'en fout car il a garanti son deuxieme mandat. Trudeau sait aussi que les vaccins disponibles ne protegent pas contre l'omicron que lui et sa famille ont attrapé il y a a peine une semaine.

        Trudeau n'avait pas honte de dire qu'il admire la dictature Chinoise publiquement en disant : ''J'ai un certain niveau d'admiration pour la chine, parce que leur dictature leur permet de faire un virage économique soudain''

        Sa popularité est en baisse a cause de l'obligation du passe sanitaire. Un camionneur souvent travaille seul. Pourquoi l'obliger a se faire vacciner pour conduire son camion. Avec les mesures d'urgence, Trudeau veut les pénaliser par une amende de 100 000 dollars, et une année en prison et meme retrait du permis, annulation de leur assurance et saisi de leur camions.

        Certains libéraux divaguent et accusent la Russie d'etre derriere ce mouvement de camionneurs en propageant des fakes news sur les medias sociaux, alors que parmis les sympathisants avec les camionneurs, il y a des policiers, des officiers dans la gendarmerie royale, des officiers dans les services secrets Canadiens et certains politiciens conservateurs. Comment la Russie a travers le net peut controler tout ce monde? C'est comme Tebboun qui accuse le Maroc d'etre derrier le MAK et les incendies en Algérie.

        La Journaliste Neo-zélandaise Charlotte Bellis a dit que les Talibans étaient trés compréhensifs et démocrates que son propre pays qui lui a interdit l'entrée car elle n'était pas vaccinée, pourtant enceinte.
        Dernière modification par Issabrahimi, 17 février 2022, 20h30.

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