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35 ans après, peur d'être démasqué, François, tueur en série, allias "Le Grêlé", se suicide

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  • 35 ans après, peur d'être démasqué, François, tueur en série, allias "Le Grêlé", se suicide

    France, à la une faits divers.

    Bravo aux enquêteurs à la juge pour ce long travail de recherche. A noter, un criminel sur le point d'être démasqué, s'il reçoit une simple convocation, la probabilité du suicide est forte, surtout quand c'est "monsieur tout le monde"..


    "Affaire Le Grêlé : dans sa lettre d'adieu, l'ex-gendarme et tueur en série parle de "pulsions" meurtrières

    François V. 59 ans, s'est donné la mort au Grau-du-Roi par crainte d'une convocation au commissariat pour un prélèvement ADN. Ses traces sont celles d'un tueur en série recherché depuis 35 ans : "Le Grêlé".

    L'Héraultais François V., ancien gendarme puis policier, dont l'adn correspond au tueur en série "Le Grêlé", recherché depuis 35 ans pour des meurtres et des viols, a laissé une lettre dans l'appartement du Grau-du-Roi où il s'est suicidé..

    Selon nos informations, il y avoue ses forfaits alors qu'il était convoqué au commissariat pour un prélèvement ADN.

    Il avait des "pulsions"

    Il explique avoir commis des crimes, tuer des personnes, donne des dates et surtout écrit qu'il a agi parce qu'il avait "des pulsions". Il rapporte ça à des problèmes liés à son enfance. Mais assure qu'il n'est plus passé à l'acte après avoir rencontré sa femme et eu des enfants, ce qui aurait apaisé ses démons. "Il affirme qu'il allait mieux et qu'il n'a plus tué" révèle un proche du dossier.

    Il justifie son suicide pour protéger sa famille, pour ne pas qu'elle ne soit trop éclaboussée par les révélations."

    midilibre.fr 01 10 2021


    "Affaire Le Grêlé : l'ADN a parlé, l'homme qui s'est suicidé au Grau-du-Roi est bien le tueur en série

    EXCLUSIF MIDI LIBRE - Cet homme de 59 ans a été retrouvé mort mercredi soir. Il était recherché depuis 35 ans et un premier meurtre en région parisienne en 1986.

    De source policière, les comparatifs ADN viennent de confirmer ce jeudi 30 septembre que le suicide du Grau-du-Roi, François V, est bien la personne recherchée depuis 35 ans par la justice pour une série de meurtres et de viols jamais élucidés. Le suspect était appelé le Grêlé en raison de son visage marqué.

    Cet homme de 59 ans, ancien gendarme devenu policier de la brigade motorisée lorsqu'il s'est installé à Montpellier, a reçu vendredi dernier une convocation de la DTPJ (direction territoriale de la police judiciaire).

    Un suicide au Grau-du-Roi

    Il devait se rendre mercredi 29 septembre au commissariat en vue d'un prélèvement ADN : le juge en charge des affaires avait demandé de vérifier les empreintes de tous les gendarmes en service à l'époque des faits dans le secteur des crimes commis.

    Mais François V. qui vivait avec son épouse à La Grande-Motte, est parti lundi soir dans son appartement du Grau-du-Roi qu'il louait habituellement en airbnb. N'ayant plus de nouvelles, ses proches ont donné l'alerte. Il a retrouvé mort dans le logement, suicidé par absorption massive de cachets en laissant une lettre : il y parle des crimes et de sa volonté d'en finir pour ne pas que sa famille soit éclaboussée par le scandale."

    midilibre.fr 30 09 2021
    Dernière modification par panshir, 01 octobre 2021, 09h50.

  • #2
    "Crimes, mode opératoire... qui est "Le Grêlé", ce tueur en série que la police traque depuis 35 ans

    Suspecté d'être à l'origine de plusieurs meurtres et d'au moins six viols dans les années 80-90. La cavale du "Grêlé" s'est peut-être terminée ce mercredi 29 septembre dans son appartement du Grau-du-Roi dans le Gard.

    Depuis plus de 35 ans, la police n'avait du Grêlé qu'un portrait-robot et une trace d'ADN. Ce tueur en série, en cavale depuis la fin des années 1980, est à l'origine de nombreux meurtres et d'au moins six viols. Presque anonyme dans l'Hérault, il était introuvable jusqu'à ce mercredi 29 septembre.

    C'est après de longues années de recherches que la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres est parvenue à resserrer l'étau sur François V., un ex-gendarme. Cet homme âgé de 59 ans était installé dans un quartier résidentiel de La Grande-Motte depuis plusieurs années. Les enquêteurs l'avaient convoqué pour réaliser un ultime prélèvement ADN dans les prochains jours. Face à l'impasse de sa situation, il s'est suicidé dans un appartement de location au Grau-Du-Roi.

    Une série d'horribles crimes

    Tout commence le 5 mai 1986 à Paris quand la petite Cécile Bloch, 11 ans, disparaît sur le chemin de l'école. Elle sera retrouvée le jour même au sous-sol de l'immeuble familial, dans un local technique, morte. Une enquête sera ouverte le jour même. Très vite, les policiers parviennent à établir un portrait-robot du meurtrier. Il s'agit d'un jeune homme, le visage rongé par l'acné. C'est à ce moment que "Le Grêlé" fera la une des médias.

    L'homme insaisissable sévira pendant près de 8 ans. Entre 1986 et 1994, trois autres meurtres et six viols lui seront imputés à Paris et en l'Île-de-France. Le 29 avril 1987, presque un an après avoir poignardé Cécile Bloch, il s'en pendra à Gilles Politi, 38 ans, mécanicien d'Air France, et Irmgard Mueller, 20 ans, jeune Allemande au pair au sein de cette famille du IVe arrondissement.

    Le premier est retrouvé nu à son domicile, mort étouffé à l'aide d'un tisonnier. La seconde est découverte les bras attachés en croix avec une corde autour du cou. Tous deux présentent des marques de brûlures sur l'ensemble du corps.

    En 2015, on lui attribue le meurtre de Karine Leroy, 19 ans, disparue le 9 juin 1994 alors qu'elle se rendait dans son Lycée en Seine-et-Marne.

    À ces quatre meurtres, il sera également soupçonné d'avoir commis six viols sur cinq jeunes filles et une étudiante allemande.

    Le garrot espagnol : son mode opératoire

    Au fil des crimes, les enquêteurs parviennent à établir un mode opératoire propre aux agissements du Grêlé. Les victimes présentent toutes des marques de strangulation. C'est souvent à l'aide d'un garrot espagnol, ou d'un lacet étrangleur, que le Grêlé étouffe ses victimes, elles seront retrouvées attachées par les poignets, les chevilles ou encore les bras.

    La méthode du garrot espagnol est utilisée depuis l'Antiquité. Elle sera monnaie courante sous Franco, d'où son surnom, et consiste en une strangulation à l'aide d'un manche et d'une corde. En tournant le manche, la corde se tend de plus en plus jusqu'à l'étouffement de la victime. Il s'agit d'une mort particulièrement perverse en raison de sa lenteur.

    Des années de cavale

    Pendant près de 35 ans, le Grêlé sera le cauchemar des enquêteurs. Si l'ADN parle, l'homme reste insaisissable. Impossible de savoir à quoi ressemble le Grêlé. Seul le portrait-robot de l'homme constituera une piste. Un ADN partiel, des indices, les recherches convergent récemment vers un homme qui, selon Le Parisien, aurait exhibé la carte professionnelle d’un membre des forces de l’ordre. Il conduirait une voiture blanche et serait également revenu "d'une colonie de vacances".

    Grâce à ces pistes, les enquêteurs interrogent de multiples suspects. Ils tombent alors sur un ex-gendarme de 59 ans ayant travaillé en Île-de-France et vivant à La Grande-Motte. L'homme sera convoqué pour être auditionné à la demande d’un juge d’instruction. Il ne se présentera jamais. C'est sa famille qui alerte la police sur sa soudaine disparition quelques heures après avoir vidé ses comptes en banque.

    Élu municipal dans l'Hérault

    Quand ce mercredi 29 septembre, ce même homme se suicide dans son logement au Grau-du-Roi, les indices se recoupent. Les premiers éléments laissent entendre qu'une lettre a été retrouvée près de son corps. Une lettre dans laquelle il avoue être le Grêlé. Dans le courrier il explique qu'il n'était "pas bien" à l'époque des faits mais que depuis il s'était "repris en main" et n'avait rien fait depuis 1997. Selon nos informations, François V. était un élu municipale dans la commune de Prades-le-Lez (Hérault) entre 2014 et 2019.

    Le cold case vieux de plus de 35 ans pourrait ainsi se conclure à l'issue d'un fait divers dans le Gard."

    midilibre.fr 29 09 2021
    Dernière modification par panshir, 01 octobre 2021, 09h49.

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