A l’occasion des journées du patrimoine, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées, ce samedi, sur la place de l’Etoile piétonnisée.
« Saisissant, il n’y a pas d’autre mot… Saisissant » Evan n’en revient pas. Ce jeune quadra allemand est venu de Cologne pour admirer l’empaquetage de l’Arc de Triomphe par Christo. Ce samedi matin, il y a foule sur la place de l’Étoile exceptionnellement piétonnisée jusqu’à dimanche. Les klaxons et bruits de moteur ont laissé place à un silence apaisant presque hors du temps.
À la sortie de la station de métro en haut des Champs-Élysées, la foule est compacte, comparable à celle du d’un grand match de foot ou d’un concert. Soudain, une jeune femme s’arrête. Émue aux larmes, elle sort son portable et appelle ses parents en vidéo pour montrer l’immensité de l’empaquetage. « Il faut que vous veniez à Paris voir cela, vous ne pouvez pas le rater », implore-t-elle, émue.
Un premier barrage vérifie les passes sanitaires. Au pied du bâtiment, sur la chaussée, des milliers de personnes de tous âges confondus sortent leurs portables, les perches à selfies pour immortaliser l’instant. Seuls quelques privilégiés ont réussi à réserver un créneau pour pouvoir pénétrer dans l’édifice et… admirer le toit terrasse, recouvert de ce fameux tissu recyclable argenté maintenu grâce à des solides cordes rouges.
« C’est tellement plus impressionnant de le voir ici plutôt qu’en photo, s’émeut Evan, avec ses deux enfants. Les gens se baladent tranquillement, se rencontrent. En Allemagne, Christo est une star depuis qu’il a empaqueté le Reichstag. Il a une solide communauté de fans qui ont fait le déplacement pour le week-end, comme moi, en famille. D’ailleurs, ma maman que j’ai eue ce matin au téléphone, me dit que l’Arc de Triomphe tourne en boucle sur les chaînes d’infos chez nous. »
Conséquence : les services du bâtiment ont dû répondre à une énorme quantité de demande d’accréditations des médias germaniques. « Je suis allée spécialement à New York pour voir son précédent travail (en 2005 dans Central Park), je ne pouvais pas rater celui-là, raconte Catherine, une retraitée venue d’Isère. J’en garde un souvenir émerveillé et cette nouvelle installation est tout aussi époustouflante. Elle appartient à tout le monde, les reflets sur les tissus argentés sont magnifiques. Je préfère même l’Arc de Triomphe comme cela. Je vais y revenir toute la semaine. » « Les planètes sont alignées avec ce grand ciel bleu, glisse Jean-Yves venu récupérer un morceau du tissu distribué gratuitement en souvenir par des hôtesses. Et après deux ans de pandémie, cela fait un bien fou que les gens se retrouvent au milieu d’un évènement comme celui-là. »
Côté monument, on s’attend même à une fréquentation record. « Depuis le début de la semaine, il y a beaucoup plus de passage que d’ordinaire, glissent les responsables du bâtiment. On ne s’attendait pas à autant de monde. »
Le Parisien
« Saisissant, il n’y a pas d’autre mot… Saisissant » Evan n’en revient pas. Ce jeune quadra allemand est venu de Cologne pour admirer l’empaquetage de l’Arc de Triomphe par Christo. Ce samedi matin, il y a foule sur la place de l’Étoile exceptionnellement piétonnisée jusqu’à dimanche. Les klaxons et bruits de moteur ont laissé place à un silence apaisant presque hors du temps.
À la sortie de la station de métro en haut des Champs-Élysées, la foule est compacte, comparable à celle du d’un grand match de foot ou d’un concert. Soudain, une jeune femme s’arrête. Émue aux larmes, elle sort son portable et appelle ses parents en vidéo pour montrer l’immensité de l’empaquetage. « Il faut que vous veniez à Paris voir cela, vous ne pouvez pas le rater », implore-t-elle, émue.
Un premier barrage vérifie les passes sanitaires. Au pied du bâtiment, sur la chaussée, des milliers de personnes de tous âges confondus sortent leurs portables, les perches à selfies pour immortaliser l’instant. Seuls quelques privilégiés ont réussi à réserver un créneau pour pouvoir pénétrer dans l’édifice et… admirer le toit terrasse, recouvert de ce fameux tissu recyclable argenté maintenu grâce à des solides cordes rouges.
« C’est tellement plus impressionnant de le voir ici plutôt qu’en photo, s’émeut Evan, avec ses deux enfants. Les gens se baladent tranquillement, se rencontrent. En Allemagne, Christo est une star depuis qu’il a empaqueté le Reichstag. Il a une solide communauté de fans qui ont fait le déplacement pour le week-end, comme moi, en famille. D’ailleurs, ma maman que j’ai eue ce matin au téléphone, me dit que l’Arc de Triomphe tourne en boucle sur les chaînes d’infos chez nous. »
Conséquence : les services du bâtiment ont dû répondre à une énorme quantité de demande d’accréditations des médias germaniques. « Je suis allée spécialement à New York pour voir son précédent travail (en 2005 dans Central Park), je ne pouvais pas rater celui-là, raconte Catherine, une retraitée venue d’Isère. J’en garde un souvenir émerveillé et cette nouvelle installation est tout aussi époustouflante. Elle appartient à tout le monde, les reflets sur les tissus argentés sont magnifiques. Je préfère même l’Arc de Triomphe comme cela. Je vais y revenir toute la semaine. » « Les planètes sont alignées avec ce grand ciel bleu, glisse Jean-Yves venu récupérer un morceau du tissu distribué gratuitement en souvenir par des hôtesses. Et après deux ans de pandémie, cela fait un bien fou que les gens se retrouvent au milieu d’un évènement comme celui-là. »
Côté monument, on s’attend même à une fréquentation record. « Depuis le début de la semaine, il y a beaucoup plus de passage que d’ordinaire, glissent les responsables du bâtiment. On ne s’attendait pas à autant de monde. »
Le Parisien
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