La rédaction de LCI - Publié aujourd’hui à 06h20
- Lors de son déplacement en Polynésie, le président de la République a confié ce qu'il pensait des manifestants contre le pass sanitaire, refusant l'amalgame avec les "gilets jaunes".
Sa remarque ironisant sur les manifestants anti-pass sanitaire avait été largement diffusée. "Chacun est libre de s’exprimer dans le calme… Mais, d’après ce que j’ai compris du fonctionnement du virus, je ne crois pas qu’il y ait une grande efficacité à manifester contre lui", avait notamment déclaré le président, au lendemain d'une première manifestation contre le pass sanitaire et alors qu'il était en visite au Centre hospitalier de Polynésie française le 24 juillet dernier.
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Interrogé ensuite par Paris Match, le chef de l'État s'est cependant montré beaucoup plus sévère. Qualifiant les manifestants de "quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens", Emmanuel Macron a assuré qu'il ne céderait rien "à leur violence radicale".
Répondant aux accusations des opposants qui jugent le pass sanitaire "liberticide", le chef de l'État a affirmé : "Ils confondent tout. Je les invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit." Toujours sur cette lancée, le président de la République a justifié la démarche adoptée par ses gouvernements successifs pour gérer la crise sanitaire.
Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise. Et on parle de dictature ?- Emmanuel Macron
"Nous n’avons jamais suspendu la vie parlementaire, et toutes les mesures restrictives ont été votées par la loi. Nous sommes le seul pays qui a eu autant de contrôles parlementaires pendant la crise. Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise. Et on parle de dictature ?", a-t-il insisté.
"Le gouvernement répond à des commissions d’enquête parlementaire, à la Cour de justice de la République, à des magistrats", souligne Emmanuel Macron. Les données épidémiologiques sont publiques et quotidiennes. Enfin, soyons sérieux !" Refusant de faire le lien entre "Gilets jaunes" et "anti-pass sanitaire", le chef de l'État a observé que l'attitude des manifestants contre le pass sanitaire était "une menace pour la démocratie". "Je pense qu’ils créent un désordre permanent, parce qu’ils contestent l’existence de l’ordre républicain, mais je ne céderai en rien", a-t-il assuré.
Dans ces confidences, Emmanuel Macron a terminé en fustigeant la "complaisance des extrêmes politiques et, parfois, de certains dans les formations politiques républicaines ; c’est grave, car les mots ont un sens".
Alors même que le pass sanitaire n'est pas encore appliqué dans les restaurants et les bars, des professionnels ont déjà été confrontés à des menaces et des violences en demandant une présentation de l'attestation du schéma complet de vaccination ou d'un test PCR. Lors d'une manifestation anti-pass sanitaire à Montpellier, un pharmacien a même été agressé, en étant traité de "collabo".
- Lors de son déplacement en Polynésie, le président de la République a confié ce qu'il pensait des manifestants contre le pass sanitaire, refusant l'amalgame avec les "gilets jaunes".
Sa remarque ironisant sur les manifestants anti-pass sanitaire avait été largement diffusée. "Chacun est libre de s’exprimer dans le calme… Mais, d’après ce que j’ai compris du fonctionnement du virus, je ne crois pas qu’il y ait une grande efficacité à manifester contre lui", avait notamment déclaré le président, au lendemain d'une première manifestation contre le pass sanitaire et alors qu'il était en visite au Centre hospitalier de Polynésie française le 24 juillet dernier.
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Interrogé ensuite par Paris Match, le chef de l'État s'est cependant montré beaucoup plus sévère. Qualifiant les manifestants de "quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens", Emmanuel Macron a assuré qu'il ne céderait rien "à leur violence radicale".
Répondant aux accusations des opposants qui jugent le pass sanitaire "liberticide", le chef de l'État a affirmé : "Ils confondent tout. Je les invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit." Toujours sur cette lancée, le président de la République a justifié la démarche adoptée par ses gouvernements successifs pour gérer la crise sanitaire.
Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise. Et on parle de dictature ?- Emmanuel Macron
"Nous n’avons jamais suspendu la vie parlementaire, et toutes les mesures restrictives ont été votées par la loi. Nous sommes le seul pays qui a eu autant de contrôles parlementaires pendant la crise. Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise. Et on parle de dictature ?", a-t-il insisté.
"Le gouvernement répond à des commissions d’enquête parlementaire, à la Cour de justice de la République, à des magistrats", souligne Emmanuel Macron. Les données épidémiologiques sont publiques et quotidiennes. Enfin, soyons sérieux !" Refusant de faire le lien entre "Gilets jaunes" et "anti-pass sanitaire", le chef de l'État a observé que l'attitude des manifestants contre le pass sanitaire était "une menace pour la démocratie". "Je pense qu’ils créent un désordre permanent, parce qu’ils contestent l’existence de l’ordre républicain, mais je ne céderai en rien", a-t-il assuré.
Dans ces confidences, Emmanuel Macron a terminé en fustigeant la "complaisance des extrêmes politiques et, parfois, de certains dans les formations politiques républicaines ; c’est grave, car les mots ont un sens".
Alors même que le pass sanitaire n'est pas encore appliqué dans les restaurants et les bars, des professionnels ont déjà été confrontés à des menaces et des violences en demandant une présentation de l'attestation du schéma complet de vaccination ou d'un test PCR. Lors d'une manifestation anti-pass sanitaire à Montpellier, un pharmacien a même été agressé, en étant traité de "collabo".
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