Liberté le 17-06-2021 10:30
Un Algérien résidant dans la ville de Québec, au Canada, a tué sa conjointe de 55 ans, avant de se rendre à la police. Le drame a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, après une violente dispute qui a alerté les voisins.
Âgé de 33 ans, Noureddine Mimouni, qui a comparu brièvement mardi après-midi, a été accusé de meurtre non prémédité et doit être maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution le 29 juin. Après le drame survenu au cours d’une dispute conjugale, l’accusé s’est présenté de son propre chef aux policiers qui l’ont arrêté sur-le-champ. Noureddine Mimouni a déjà été incriminé dans un dossier de violence conjugale, puisqu’en décembre dernier, il avait été arrêté pour séquestrations et menaces de mort sur sa victime.


Il a retrouvé sa liberté conditionnelle, bénéficiant de la clémence de la juge Sandra Rioux, en raison d’absence d’antécédents judiciaires au Canada. Le jeune homme arrivé au Canada en septembre 2020 s’est marié avec Nathalie Piché, mais la relation a tourné au cauchemar pour la victime qui a évoqué “un mariage frauduleux” sur un groupe Facebook. Après un mois de mariage, elle a déposé plainte contre Mimouni. Celui-ci a dû signer un engagement devant le juge de ne pas entrer en contact avec sa victime, mais cette condition a été levée au bout d’un mois. La reprise de contact du couple a mal tourné, jusqu’à ce que la situation dégénère dramatiquement ce mardi, le corps de la quinquagénaire est découvert inanimé par la police dans son appartement du quartier difficile Limoilou.
Le meurtre de Nathalie Piché constitue le 13e féminicide dans la province du Québec depuis le début de l’année, tandis que 23 femmes ont été tuées en 2020. Cette flambée de violence a poussé le gouvernement de François Legault à agir contre ce fléau.
Le Comité interministériel qui a été créé est présidé par la vice-Première ministre, Geneviève Guilbault. Une enveloppe financière de 200 millions de dollars a été dégagée pour lutter contre la violence faite aux femmes.
Yahia Arkat
Un Algérien résidant dans la ville de Québec, au Canada, a tué sa conjointe de 55 ans, avant de se rendre à la police. Le drame a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, après une violente dispute qui a alerté les voisins.
Âgé de 33 ans, Noureddine Mimouni, qui a comparu brièvement mardi après-midi, a été accusé de meurtre non prémédité et doit être maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution le 29 juin. Après le drame survenu au cours d’une dispute conjugale, l’accusé s’est présenté de son propre chef aux policiers qui l’ont arrêté sur-le-champ. Noureddine Mimouni a déjà été incriminé dans un dossier de violence conjugale, puisqu’en décembre dernier, il avait été arrêté pour séquestrations et menaces de mort sur sa victime.


Il a retrouvé sa liberté conditionnelle, bénéficiant de la clémence de la juge Sandra Rioux, en raison d’absence d’antécédents judiciaires au Canada. Le jeune homme arrivé au Canada en septembre 2020 s’est marié avec Nathalie Piché, mais la relation a tourné au cauchemar pour la victime qui a évoqué “un mariage frauduleux” sur un groupe Facebook. Après un mois de mariage, elle a déposé plainte contre Mimouni. Celui-ci a dû signer un engagement devant le juge de ne pas entrer en contact avec sa victime, mais cette condition a été levée au bout d’un mois. La reprise de contact du couple a mal tourné, jusqu’à ce que la situation dégénère dramatiquement ce mardi, le corps de la quinquagénaire est découvert inanimé par la police dans son appartement du quartier difficile Limoilou.
Le meurtre de Nathalie Piché constitue le 13e féminicide dans la province du Québec depuis le début de l’année, tandis que 23 femmes ont été tuées en 2020. Cette flambée de violence a poussé le gouvernement de François Legault à agir contre ce fléau.
Le Comité interministériel qui a été créé est présidé par la vice-Première ministre, Geneviève Guilbault. Une enveloppe financière de 200 millions de dollars a été dégagée pour lutter contre la violence faite aux femmes.
Yahia Arkat
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