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Michael Mastromarino, un ancien dentiste accusé d'avoir illégalement prélevé des organes sur plus de 1000 cadavres, dont celui d'un journaliste de la BBC, et de s'être livré avec des complices à un vaste trafic, a brièvement comparu mercredi devant un tribunal de Brooklyn, avant que l'audience ne soit ajournée.
Peu après l'arrivée du principal inculpé, menottes aux mains, l'audience a été ajournée à huitaine, le procureur ayant souhaité un temps supplémentaire de réflexion sur la situation des proches des victimes.
Selon ses avocats, Mastromarino serait maintenant disposé à plaider coupable en échange d'une réduction de peine. Il risque la détention à perpétuité.
Mastromarino et ses trois acolytes, un entrepreneur de pompes funèbres de Brooklyn, Joseph Nicelli, et deux autres hommes, Lee Crucetta et Christopher Aldorasi, ont été inculpés en 2006 de vol d'organes et de tissu cellulaire sur les corps de personnes décédées, dans une affaire qualifiée par les enquêteurs de «film d'horreur de série B».
Tous les quatre avaient plaidé non-coupable en 2006 des accusations de violation de sépulture, de vol d'organes, de dissection illégale et d'association de malfaiteurs.
L'ancien dentiste, qui avait une entreprise dans le New Jersey (est) vendant du tissu cellulaire destiné aux greffes médicales, aurait gagné des millions de dollars en vendant les organes.
Le procureur de Brooklyn Charles Hynes avait décrit en détails, lors de l'inculpation des quatre hommes en février 2006, comment ils remplaçaient les os de leurs victimes par des tuyaux en PVC pour éviter d'éveiller les soupçons lors des funérailles.
Selon l'acte d'accusation, l'équipe rédigeait elle même des actes de décès et des consentements de don d'organes, falsifiant les âges et les dates de décès.
Ainsi dans le cas d'Alistair Cooke, un journaliste vedette de la BBC mort à l'âge de 95 ans à New York d'un cancer du poumon, les organes avaient été classés comme étant ceux d'un homme de 85 ans décédé d'une crise cardiaque.
Après avoir retiré les organes, les accusés rembourraient les corps avec les gants et tabliers chirurgicaux qu'ils avaient utilisés avant de les recoudre, ont souligné les enquêteurs.
«Pour les parents des défunts dont les organes ou tissus cellulaires étaient revendus, il ne s'agit pas d'un mauvais film d'horreur. C'est la triste vérité», avait estimé Charles Hynes.
D'après l'enquête, la bande a collecté os et organes sur 1077 cadavres durant une période de cinq ans, les revendant à des entreprises spécialisées dans les transplantations dans le monde entier. Sur le marché, un seul cadavre peut rapporter jusqu'à 250 000 dollars en vente d'organes, d'os et de tissus, ont estimé les enquêteurs.
Les organes étaient retirés dans l'entreprise de pompes funèbres de Joseph Nicelli, à Brooklyn. En cinq ans, les membres du trafic auraient prélevé des organes sur 1.077 cadavres, pour les vendre à des sociétés spécialisées dans les transplantations pour des opérations à travers le monde.
En outre, les organes vendus n'ayant pas été analysés, les récipiendaires encouraient de sérieux risques d'infection, selon les enquêteurs.
L'enquête avait été précipitée par le nouveau propriétaire de la maison de pompes funèbres de Nicelli, qui s'était plaint que son prédécesseur soit parti avec l'argent d'une cérémonie de funérailles pré-payée. En visitant les lieux, la police était tombée sur une «salle d'opération» à l'arrière de la boutique.
source : AFP
Le dentiste faisait enlever les os et les remplaçait par des tuyaux en PVC.
Peu après l'arrivée du principal inculpé, menottes aux mains, l'audience a été ajournée à huitaine, le procureur ayant souhaité un temps supplémentaire de réflexion sur la situation des proches des victimes.
Selon ses avocats, Mastromarino serait maintenant disposé à plaider coupable en échange d'une réduction de peine. Il risque la détention à perpétuité.
Mastromarino et ses trois acolytes, un entrepreneur de pompes funèbres de Brooklyn, Joseph Nicelli, et deux autres hommes, Lee Crucetta et Christopher Aldorasi, ont été inculpés en 2006 de vol d'organes et de tissu cellulaire sur les corps de personnes décédées, dans une affaire qualifiée par les enquêteurs de «film d'horreur de série B».
Tous les quatre avaient plaidé non-coupable en 2006 des accusations de violation de sépulture, de vol d'organes, de dissection illégale et d'association de malfaiteurs.
L'ancien dentiste, qui avait une entreprise dans le New Jersey (est) vendant du tissu cellulaire destiné aux greffes médicales, aurait gagné des millions de dollars en vendant les organes.
Le procureur de Brooklyn Charles Hynes avait décrit en détails, lors de l'inculpation des quatre hommes en février 2006, comment ils remplaçaient les os de leurs victimes par des tuyaux en PVC pour éviter d'éveiller les soupçons lors des funérailles.
Selon l'acte d'accusation, l'équipe rédigeait elle même des actes de décès et des consentements de don d'organes, falsifiant les âges et les dates de décès.
Ainsi dans le cas d'Alistair Cooke, un journaliste vedette de la BBC mort à l'âge de 95 ans à New York d'un cancer du poumon, les organes avaient été classés comme étant ceux d'un homme de 85 ans décédé d'une crise cardiaque.
Après avoir retiré les organes, les accusés rembourraient les corps avec les gants et tabliers chirurgicaux qu'ils avaient utilisés avant de les recoudre, ont souligné les enquêteurs.
«Pour les parents des défunts dont les organes ou tissus cellulaires étaient revendus, il ne s'agit pas d'un mauvais film d'horreur. C'est la triste vérité», avait estimé Charles Hynes.
D'après l'enquête, la bande a collecté os et organes sur 1077 cadavres durant une période de cinq ans, les revendant à des entreprises spécialisées dans les transplantations dans le monde entier. Sur le marché, un seul cadavre peut rapporter jusqu'à 250 000 dollars en vente d'organes, d'os et de tissus, ont estimé les enquêteurs.
Les organes étaient retirés dans l'entreprise de pompes funèbres de Joseph Nicelli, à Brooklyn. En cinq ans, les membres du trafic auraient prélevé des organes sur 1.077 cadavres, pour les vendre à des sociétés spécialisées dans les transplantations pour des opérations à travers le monde.
En outre, les organes vendus n'ayant pas été analysés, les récipiendaires encouraient de sérieux risques d'infection, selon les enquêteurs.
L'enquête avait été précipitée par le nouveau propriétaire de la maison de pompes funèbres de Nicelli, qui s'était plaint que son prédécesseur soit parti avec l'argent d'une cérémonie de funérailles pré-payée. En visitant les lieux, la police était tombée sur une «salle d'opération» à l'arrière de la boutique.
source : AFP
Le dentiste faisait enlever les os et les remplaçait par des tuyaux en PVC.
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