La mesure concerne les véhicules classés Crit’Air 4, 5 et non classés, interdits dès mardi entre 8 heures et 20 heures, hors week-ends et jours fériés.
Le Monde Publié hier à 15h00,
Initialement prévue le 1er décembre 2020, cette interdiction déjà en vigueur dans Paris intra-muros avait été repoussée de six mois pour « des raisons qui tiennent notamment à la pandémie », selon la Métropole du Grand Paris. Ici, le périphérique parisien, le 5 novembre 2020. THOMAS COEX / AFP
Les plus vieux moteurs diesel et essence des véhicules avec des vignettes Crit’Air 4 et supérieures ne pourront plus circuler en semaine à partir du mardi 1er juin dans la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris.
La mesure concerne les véhicules particuliers (voitures ou deux-roues) et utilitaires légers classés Crit’Air 4, 5 et non classés. Ils ne pourront plus circuler la semaine entre 8 heures et 20 heures, hors jours fériés, dans un vaste périmètre situé à l’intérieur de l’autoroute A86 qui forme une large boucle autour de Paris. Concrètement, il s’agit : des véhicules diesel Euro 1, 2 ou 3, immatriculés avant le 31 décembre 2005, et des véhicules essence immatriculés avant le 31 décembre 1996. Pour les poids lourds, autobus et autocars, cette interdiction est valable tous les jours de 8 heures à 20 heures.
68 euros d’amende
Initialement prévue le 1er décembre 2020, l’interdiction déjà en vigueur dans Paris avait été repoussée de six mois pour « des raisons qui tiennent notamment à la pandémie », selon la Métropole du Grand Paris.
Les véhicules particuliers contrevenants risquent une amende de troisième classe, c’est-à-dire de 68 euros. « Nous sommes dans une phase d’information et de sensibilisation face à ce nouvel objet que sont les ZFE et que les Français découvrent », alors « les collectivités prévoient toutes des phases de contrôles pédagogiques », a souligné le ministère de la transition écologique.
« Le gouvernement a proposé aux collectivités le développement de la vidéoverbalisation assistée par ordinateur, mais cette solution n’est pas souhaitée par les collectivités », a également précisé le ministère. En cours d’étude, cette technique ne devrait être mise en place qu’à partir de la fin de 2021. Des travaux ont aussi lieu en parallèle « pour mettre en place une solution pérenne de “contrôle-sanction automatisé”, qui nécessite un fort travail de développement pour homologuer des radars et construire une chaîne d’information automatisée et fiable », qui prenne notamment en compte les dérogations pour les véhicules sur « liste blanche », a ajouté le ministère.
Lire aussi Pollution de l’air : les futures zones à faibles émissions n’acteront pas la fin des diesels en ville Extension du dispositif, mais des exceptions
« Déjà adopté par 247 villes ou métropoles européennes, ce dispositif est reconnu comme particulièrement efficace pour réduire les émissions provenant du trafic routier, l’une des principales sources de pollution en ville », a insisté la Métropole du Grand Paris, lundi, dans un communiqué.
Cette interdiction doit être étendue progressivement aux autres vignettes : les véhicules classés Crit’Air 3 s’ajouteront dès juillet 2022 et les Crit’Air 2 en janvier 2024.
Le Monde Publié hier à 15h00,
Initialement prévue le 1er décembre 2020, cette interdiction déjà en vigueur dans Paris intra-muros avait été repoussée de six mois pour « des raisons qui tiennent notamment à la pandémie », selon la Métropole du Grand Paris. Ici, le périphérique parisien, le 5 novembre 2020. THOMAS COEX / AFP
Les plus vieux moteurs diesel et essence des véhicules avec des vignettes Crit’Air 4 et supérieures ne pourront plus circuler en semaine à partir du mardi 1er juin dans la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris.
La mesure concerne les véhicules particuliers (voitures ou deux-roues) et utilitaires légers classés Crit’Air 4, 5 et non classés. Ils ne pourront plus circuler la semaine entre 8 heures et 20 heures, hors jours fériés, dans un vaste périmètre situé à l’intérieur de l’autoroute A86 qui forme une large boucle autour de Paris. Concrètement, il s’agit : des véhicules diesel Euro 1, 2 ou 3, immatriculés avant le 31 décembre 2005, et des véhicules essence immatriculés avant le 31 décembre 1996. Pour les poids lourds, autobus et autocars, cette interdiction est valable tous les jours de 8 heures à 20 heures.
68 euros d’amende
Initialement prévue le 1er décembre 2020, l’interdiction déjà en vigueur dans Paris avait été repoussée de six mois pour « des raisons qui tiennent notamment à la pandémie », selon la Métropole du Grand Paris.
Les véhicules particuliers contrevenants risquent une amende de troisième classe, c’est-à-dire de 68 euros. « Nous sommes dans une phase d’information et de sensibilisation face à ce nouvel objet que sont les ZFE et que les Français découvrent », alors « les collectivités prévoient toutes des phases de contrôles pédagogiques », a souligné le ministère de la transition écologique.
« Le gouvernement a proposé aux collectivités le développement de la vidéoverbalisation assistée par ordinateur, mais cette solution n’est pas souhaitée par les collectivités », a également précisé le ministère. En cours d’étude, cette technique ne devrait être mise en place qu’à partir de la fin de 2021. Des travaux ont aussi lieu en parallèle « pour mettre en place une solution pérenne de “contrôle-sanction automatisé”, qui nécessite un fort travail de développement pour homologuer des radars et construire une chaîne d’information automatisée et fiable », qui prenne notamment en compte les dérogations pour les véhicules sur « liste blanche », a ajouté le ministère.
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« Déjà adopté par 247 villes ou métropoles européennes, ce dispositif est reconnu comme particulièrement efficace pour réduire les émissions provenant du trafic routier, l’une des principales sources de pollution en ville », a insisté la Métropole du Grand Paris, lundi, dans un communiqué.
Cette interdiction doit être étendue progressivement aux autres vignettes : les véhicules classés Crit’Air 3 s’ajouteront dès juillet 2022 et les Crit’Air 2 en janvier 2024.
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