Elle comparaît libre. Lydie Debaine va devoir répondre du meurtre de sa fille unique, Anne-Marie, très gravement handicapée, devant les jurés de la cour d’assises du Val-d’Oise.
En mai 2005, cette mère avait drogué puis noyé sa fille dans la salle de bains, avant de tenter de se donner elle-même la mort, sans succès cette fois.
Anne-Marie est née le 26 août 1978 avec une méningite. Dès la naissance, elle est plongée dans un état de débilité profonde et ne pourra jamais dépasser un âge mental de 5 ans. Elle doit vivre sous tutelle, étant invalide à 90%. Sa mère s’occupe d’elle avant de la placer dans une institution spécialisée. Elle est obligée d’arrêter de travailler après la suspension de l'hébergement de sa fille. L’état de Anne-Marie s’aggrave jusqu’au jour où sa mère décide de la délivrer de cette souffrance.
L’avocat de Lydie Debaine souligne que la maladie était irréversible et qu’il n’y avait "aucune possibilité d’amélioration". Elle est décidée à plaider l’acquittement puisque "ce fut un geste d’amour pour sa fille. Un acte juste. Pas un crime".
Les jurés auront entre les mains un dossier très délicat.
Source : le Parisien
En mai 2005, cette mère avait drogué puis noyé sa fille dans la salle de bains, avant de tenter de se donner elle-même la mort, sans succès cette fois.
Anne-Marie est née le 26 août 1978 avec une méningite. Dès la naissance, elle est plongée dans un état de débilité profonde et ne pourra jamais dépasser un âge mental de 5 ans. Elle doit vivre sous tutelle, étant invalide à 90%. Sa mère s’occupe d’elle avant de la placer dans une institution spécialisée. Elle est obligée d’arrêter de travailler après la suspension de l'hébergement de sa fille. L’état de Anne-Marie s’aggrave jusqu’au jour où sa mère décide de la délivrer de cette souffrance.
L’avocat de Lydie Debaine souligne que la maladie était irréversible et qu’il n’y avait "aucune possibilité d’amélioration". Elle est décidée à plaider l’acquittement puisque "ce fut un geste d’amour pour sa fille. Un acte juste. Pas un crime".
Les jurés auront entre les mains un dossier très délicat.
Source : le Parisien
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