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Bonsoir
Un navire de la marine française, l'aviso Commandant Bouan, poursuivait dimanche la surveillance à distance du bateau de croisière Le Ponant.
Le voilier est sous le contrôle de pirates des mers, avec lesquels le contact a été établi, depuis vendredi au large de la Somalie.
«Nous sommes toujours dans cette phase de pirates qui continuent à naviguer et que nous suivons à distance avec des moyens militaires qui nous permettent d'avoir une parfaite observation et connaissance de la situation,» a dit le ministre de la Défense, Hervé Morin, sur la radio Europe 1.
Trente personnes sont retenues en otages sur le voilier, qui appartient à une filiale de l'armateur CMA-CGM. Au nombre des otages, 22 ressortissants français, dont six femmes, selon le ministère de la Défense. Les autres membres d'équipage sont majoritairement originaires d'Ukraine et de Corée.
«Il ne semble pas y avoir de violences, il ne semble pas y avoir de difficultés pour ce qu'on peut en voir à l'extérieur. Il n'y a aucune information sur ce qui se passe à l'intérieur du bateau», a dit le commandant Christophe Prazuck, porte-parole du ministère de la Défense.
Environ 10 pirates
Interrogé dimanche après-midi sur la chaîne de télévision France 5, M. Morin a indiqué qu'il y avait «a priori dix pirates armés» à bord.
Selon la mère d'un des membres d'équipage français, interrogée sur France Info, «l'équipage n'est pas maltraité».
Paris a «établi le contact» avec les pirates, a déclaré dimanche sur France Inter le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
«Nous avons établi le contact et l'affaire risque d'être longue», a dit M. Kouchner. «Il faut que notre contact soit fructueux et il faut faire tout pour qu'il n'y ait pas d'effusion de sang», a-t-il ajouté.
40 actes de piraterie en 2007
Interrogé pour savoir si la France était prête à payer une rançon aux pirates, le ministre des Affaires étrangères a répondu: «Nous verrons bien».
Le président français Nicolas Sarkozy a lui présidé dimanche soir à l'Elysée une réunion pour faire le point de la situation, a fait savoir la présidence de la République. Le Premier ministre, François Fillon, était présent, ainsi que M. Kouchner et des représentants de M. Morin et de l'état-major des forces armées, a-t- elle précisé.
Le Ponant a été attaqué par des pirates à l'entrée du golfe d'Aden, théâtre d'une quarantaine d'actes de piraterie en 2007.
Pas de demande de rançon
Le trois-mâts naviguait dimanche «au large des côtes dans les eaux territoriales somaliennes, et nous avons l'accord des autorités somaliennes pour suivre le bateau», a précisé Hervé Morin. Selon les autorités somaliennes, le voilier se trouvait au large de Garaad, un ville portuaire du centre de la Somalie.
M. Morin a déclaré que les autorités françaises n'avaient pas d'indication sur la destination du Ponant. Elles n'ont reçu aucune demande de rançon. «En général, ils (les pirates) font une demande de rançon lorsqu'ils sont arrivés à terre,» a-t-il dit.
La France a déclenché vendredi un plan militaire d'urgence, le plan «pirate mer», après l'abordage du voilier de luxe, qui revenait des Seychelles et faisait route vers la Méditerranée avec son seul équipage.
Source: SDA/ATS
Un navire de la marine française, l'aviso Commandant Bouan, poursuivait dimanche la surveillance à distance du bateau de croisière Le Ponant.
Le voilier est sous le contrôle de pirates des mers, avec lesquels le contact a été établi, depuis vendredi au large de la Somalie.
«Nous sommes toujours dans cette phase de pirates qui continuent à naviguer et que nous suivons à distance avec des moyens militaires qui nous permettent d'avoir une parfaite observation et connaissance de la situation,» a dit le ministre de la Défense, Hervé Morin, sur la radio Europe 1.
Trente personnes sont retenues en otages sur le voilier, qui appartient à une filiale de l'armateur CMA-CGM. Au nombre des otages, 22 ressortissants français, dont six femmes, selon le ministère de la Défense. Les autres membres d'équipage sont majoritairement originaires d'Ukraine et de Corée.
«Il ne semble pas y avoir de violences, il ne semble pas y avoir de difficultés pour ce qu'on peut en voir à l'extérieur. Il n'y a aucune information sur ce qui se passe à l'intérieur du bateau», a dit le commandant Christophe Prazuck, porte-parole du ministère de la Défense.
Environ 10 pirates
Interrogé dimanche après-midi sur la chaîne de télévision France 5, M. Morin a indiqué qu'il y avait «a priori dix pirates armés» à bord.
Selon la mère d'un des membres d'équipage français, interrogée sur France Info, «l'équipage n'est pas maltraité».
Paris a «établi le contact» avec les pirates, a déclaré dimanche sur France Inter le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
«Nous avons établi le contact et l'affaire risque d'être longue», a dit M. Kouchner. «Il faut que notre contact soit fructueux et il faut faire tout pour qu'il n'y ait pas d'effusion de sang», a-t-il ajouté.
40 actes de piraterie en 2007
Interrogé pour savoir si la France était prête à payer une rançon aux pirates, le ministre des Affaires étrangères a répondu: «Nous verrons bien».
Le président français Nicolas Sarkozy a lui présidé dimanche soir à l'Elysée une réunion pour faire le point de la situation, a fait savoir la présidence de la République. Le Premier ministre, François Fillon, était présent, ainsi que M. Kouchner et des représentants de M. Morin et de l'état-major des forces armées, a-t- elle précisé.
Le Ponant a été attaqué par des pirates à l'entrée du golfe d'Aden, théâtre d'une quarantaine d'actes de piraterie en 2007.
Pas de demande de rançon
Le trois-mâts naviguait dimanche «au large des côtes dans les eaux territoriales somaliennes, et nous avons l'accord des autorités somaliennes pour suivre le bateau», a précisé Hervé Morin. Selon les autorités somaliennes, le voilier se trouvait au large de Garaad, un ville portuaire du centre de la Somalie.
M. Morin a déclaré que les autorités françaises n'avaient pas d'indication sur la destination du Ponant. Elles n'ont reçu aucune demande de rançon. «En général, ils (les pirates) font une demande de rançon lorsqu'ils sont arrivés à terre,» a-t-il dit.
La France a déclenché vendredi un plan militaire d'urgence, le plan «pirate mer», après l'abordage du voilier de luxe, qui revenait des Seychelles et faisait route vers la Méditerranée avec son seul équipage.
Source: SDA/ATS