Bonjour, est-ce que la diffamation peut régler les problèmes politiques ?
Driss Chaatan, le directeur de l'hebdomadaire marocain indépendant Al Michaal (Le Flambeau), paraissant les samedis, a été inculpé aujourd'hui par le tribunal de première instance de Casablanca pour diffamation du président algérien Bouteflika. Une première dans les annales judiciaires du Royaume.
Cette inculpation du directeur dudit hebdomadaire arabophone fait suite à « des écrits et des images jugés insultants à l'égard de la personne du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, publiés dans le dernier numéro de l’hebdo casablancais.
Dans l'article, accompagné d'une caricaturé dans laquelle apparaît Bouteflika avec le pantalon baissé, l'hebdomadaire qualifie le président algérien d' « impotent sexuel » et d'autres choses basses que nous avons, pour des raisons de respect, décidé de ne pas reproduire.
Le directeur de l'hebdomadaire avait été interrogé par la police judiciaire d'Anfa avant d'être inculpé par le parquet, qui a en outre ordonné le retrait des kiosques du dernier numéro incriminé.
Driss Chaatan a été inculpé sur la base de l'article 52 du Code de presse marocain qui punit toute publication qui commet une infraction de diffamation contre des chefs d'Etat ou des ministres de pays étrangers.
Il risque une peine privative de liberté d'un mois à une année et une amende de 10.000 à 100.000 DH.
Rappelons que cet article vient après que le Maroc eut officiellement accusé l'Algérie du sabotage du Sommet de l'UMA prévu à Tripoli cette semaine par ses déclarations incendiaires sur le Sahara marocain.
Les autorités algériennes se plaignent régulièrement des articles publiés dans la presse marocaine jugée aux ordres et hostile au régime algérien.
Rappelons aussi que la presse algérienne n’y va de main morte à l’égard des symboles du régime marocain.
Enfin, rappelons que le directeur d’un autre hebdo marocain édité à Rabat, Al Ousboue Assahafi, a failli aller en justice après une plainte de l’ambassadeur de Libye. Mostafa Alaoui avait publié une caricature de Kaddafi avec un pantalon baissé après que celui-ci ait accepté unilatéralement d’arrêter tous ses programmes nucléaires. Heureusement qu’une solution à l’ambiable fut trouvée et la Jamahirya arabe a retiré sa plainte.
Moralité : il est des pantalonnades qui coûtent la peau des fesses.
e marrakech.info
Driss Chaatan, le directeur de l'hebdomadaire marocain indépendant Al Michaal (Le Flambeau), paraissant les samedis, a été inculpé aujourd'hui par le tribunal de première instance de Casablanca pour diffamation du président algérien Bouteflika. Une première dans les annales judiciaires du Royaume.
Cette inculpation du directeur dudit hebdomadaire arabophone fait suite à « des écrits et des images jugés insultants à l'égard de la personne du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, publiés dans le dernier numéro de l’hebdo casablancais.
Dans l'article, accompagné d'une caricaturé dans laquelle apparaît Bouteflika avec le pantalon baissé, l'hebdomadaire qualifie le président algérien d' « impotent sexuel » et d'autres choses basses que nous avons, pour des raisons de respect, décidé de ne pas reproduire.
Le directeur de l'hebdomadaire avait été interrogé par la police judiciaire d'Anfa avant d'être inculpé par le parquet, qui a en outre ordonné le retrait des kiosques du dernier numéro incriminé.
Driss Chaatan a été inculpé sur la base de l'article 52 du Code de presse marocain qui punit toute publication qui commet une infraction de diffamation contre des chefs d'Etat ou des ministres de pays étrangers.
Il risque une peine privative de liberté d'un mois à une année et une amende de 10.000 à 100.000 DH.
Rappelons que cet article vient après que le Maroc eut officiellement accusé l'Algérie du sabotage du Sommet de l'UMA prévu à Tripoli cette semaine par ses déclarations incendiaires sur le Sahara marocain.
Les autorités algériennes se plaignent régulièrement des articles publiés dans la presse marocaine jugée aux ordres et hostile au régime algérien.
Rappelons aussi que la presse algérienne n’y va de main morte à l’égard des symboles du régime marocain.
Enfin, rappelons que le directeur d’un autre hebdo marocain édité à Rabat, Al Ousboue Assahafi, a failli aller en justice après une plainte de l’ambassadeur de Libye. Mostafa Alaoui avait publié une caricature de Kaddafi avec un pantalon baissé après que celui-ci ait accepté unilatéralement d’arrêter tous ses programmes nucléaires. Heureusement qu’une solution à l’ambiable fut trouvée et la Jamahirya arabe a retiré sa plainte.
Moralité : il est des pantalonnades qui coûtent la peau des fesses.
e marrakech.info
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