Bonsoir
La police soudanaise a arrêté une institutrice britannique de 54 ans qui avait permis à des écoliers de nommer un ours en peluche Mahomet.
Elle l'a accusée d'insultes envers le prophète des musulmans.
La police a arrêté dimanche l'institutrice à la suite de plaintes de parents qui contestaient qu'elle ait laissé des écoliers âgés de sept ans choisir pour la peluche leur nom préféré. La Britannique n'a nullement pensé à mal, ont estimé des enseignants de l'école privée enseignant l'anglais.
«Parmi les huit noms proposés il y avait Abdullah, Hassan et Mahomet. La maîtresse a demandé aux enfants de choisir et 20 des 23 élèves ont préféré Mahomet», a expliqué le directeur de l'école.
La femme a été inculpée de «blasphème», un crime passible de trois mois de prison et d'une amende, a-t-il ajouté. L'ambassade de Grande-Bretagne à Khartoum n'a pas confirmé cette inculpation.
«Nous lui avons rendu visite hier, elle est bouleversée mais elle va bien», a déclaré lundi un porte-parole de l'ambassade. L'institutrice n'a pas été formellement accusée mais l'enquête se poursuit, a-t-il ajouté. Elle n'a jamais eu l'intention de faire une offense, affirme l'ambassade.
La charia (loi islamique) est appliquée dans le nord du pays et l'islam est la religion dominante au Soudan, ancienne colonie britannique.
Source: SDA/ATS
La police soudanaise a arrêté une institutrice britannique de 54 ans qui avait permis à des écoliers de nommer un ours en peluche Mahomet.
Elle l'a accusée d'insultes envers le prophète des musulmans.
La police a arrêté dimanche l'institutrice à la suite de plaintes de parents qui contestaient qu'elle ait laissé des écoliers âgés de sept ans choisir pour la peluche leur nom préféré. La Britannique n'a nullement pensé à mal, ont estimé des enseignants de l'école privée enseignant l'anglais.
«Parmi les huit noms proposés il y avait Abdullah, Hassan et Mahomet. La maîtresse a demandé aux enfants de choisir et 20 des 23 élèves ont préféré Mahomet», a expliqué le directeur de l'école.
La femme a été inculpée de «blasphème», un crime passible de trois mois de prison et d'une amende, a-t-il ajouté. L'ambassade de Grande-Bretagne à Khartoum n'a pas confirmé cette inculpation.
«Nous lui avons rendu visite hier, elle est bouleversée mais elle va bien», a déclaré lundi un porte-parole de l'ambassade. L'institutrice n'a pas été formellement accusée mais l'enquête se poursuit, a-t-il ajouté. Elle n'a jamais eu l'intention de faire une offense, affirme l'ambassade.
La charia (loi islamique) est appliquée dans le nord du pays et l'islam est la religion dominante au Soudan, ancienne colonie britannique.
Source: SDA/ATS
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