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Quelque 50.000 personnes effectuent chaque année un séjour en hôpital psychiatrique en Suisse.
Cela représente huit habitants sur mille, une proportion stable au fil des ans, selon une étude de l'Observatoire suisse de la santé (OBSAN). La dépression et l'alcoolisme sont les causes d'hospitalisation les plus fréquentes.
L'étude publiée vendredi compare pour la première fois les statistiques des hospitalisations en psychiatrie aux données du recensement de la population, afin de déterminer les besoins en soins. Résultat, en 2004, 0,81% de la population a été internée pour des troubles psychiques, une proportion constante depuis 2000. Dans le même temps, les hospitalisations en psychiatrie ont augmenté. Cela signifie que le même nombre de patients effectue davantage de séjours, explique l'OBSAN.
Les hospitalisations psychiatriques sont plus fréquentes en ville qu'à la campagne. Alors que dans les cantons de Neuchâtel et Bâle-Ville, respectivement 1,2% et 1,4% de la population ont été internés en 2004, cette proportion chute à 0,5% à Nidwald et Odwald. Ces différences s'expliquent aussi par l'offre psychiatrique et la structure démographique des cantons concernés, souligne l'OBSAN. Il est en effet démontré que les chômeurs, les personnes peu qualifiées, les rentiers et les célibataires souffrent plus souvent de troubles psychiques que le reste de la population.
Dépression et alcool
Les troubles de l'humeur, tels que les dépressions et les épisodes maniaques, sont les causes d'hospitalisation les plus fréquentes, devant la dépendance à l'alcool. Alors que les hommes souffrent plus souvent de troubles liés à une dépendance, les troubles de l'humeur sont plus fréquents chez les femmes, précise l'OBSAN.
La physionomie des troubles diverge également selon l'âge. Ainsi, les 15-44 ans souffrent plus souvent de troubles liés à une dépendance ou à un stress post-traumatique et de schizophrénie que leurs aînés. Chez les 45-64 ans, ce sont les dépressions et les troubles liés à la consommation d'alcool qui dominent. Au-delà de 65 ans, les cas de démence sont les plus fréquents.
Source: AP
Quelque 50.000 personnes effectuent chaque année un séjour en hôpital psychiatrique en Suisse.
Cela représente huit habitants sur mille, une proportion stable au fil des ans, selon une étude de l'Observatoire suisse de la santé (OBSAN). La dépression et l'alcoolisme sont les causes d'hospitalisation les plus fréquentes.
L'étude publiée vendredi compare pour la première fois les statistiques des hospitalisations en psychiatrie aux données du recensement de la population, afin de déterminer les besoins en soins. Résultat, en 2004, 0,81% de la population a été internée pour des troubles psychiques, une proportion constante depuis 2000. Dans le même temps, les hospitalisations en psychiatrie ont augmenté. Cela signifie que le même nombre de patients effectue davantage de séjours, explique l'OBSAN.
Les hospitalisations psychiatriques sont plus fréquentes en ville qu'à la campagne. Alors que dans les cantons de Neuchâtel et Bâle-Ville, respectivement 1,2% et 1,4% de la population ont été internés en 2004, cette proportion chute à 0,5% à Nidwald et Odwald. Ces différences s'expliquent aussi par l'offre psychiatrique et la structure démographique des cantons concernés, souligne l'OBSAN. Il est en effet démontré que les chômeurs, les personnes peu qualifiées, les rentiers et les célibataires souffrent plus souvent de troubles psychiques que le reste de la population.
Dépression et alcool
Les troubles de l'humeur, tels que les dépressions et les épisodes maniaques, sont les causes d'hospitalisation les plus fréquentes, devant la dépendance à l'alcool. Alors que les hommes souffrent plus souvent de troubles liés à une dépendance, les troubles de l'humeur sont plus fréquents chez les femmes, précise l'OBSAN.
La physionomie des troubles diverge également selon l'âge. Ainsi, les 15-44 ans souffrent plus souvent de troubles liés à une dépendance ou à un stress post-traumatique et de schizophrénie que leurs aînés. Chez les 45-64 ans, ce sont les dépressions et les troubles liés à la consommation d'alcool qui dominent. Au-delà de 65 ans, les cas de démence sont les plus fréquents.
Source: AP
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