J'ai lu l'éditorial de Liberté (30/09/2007), et je l'ai trouvé insultant vis-à-vis des Algériens. Le journaliste Djilali Benyoub a voulu dénoncer l'intolérance vis-à-vis des travailleurs chinois mais a utilisé des exagérations inappropriées et insultantes.
Il utilise le pronom "On" comme si tous les Algériens étaient des xénophobes et des complexés en disant: "On continue d’admirer leurs performances, mais de les traiter en même temps comme des étrangers de seconde zone. Une attitude qui cacherait un complexe d’infériorité d’autant que les Occidentaux ont droit au respect, à l’hospitalité même s’ils ne sont que de simples touristes."
Il enfonce le clou en affirmant que "De plus en plus, les Algériens s’aiment et se détestent cordialement, selon les circonstances et les humeurs. L’incivisme, la crise aidant, s’installe dans la vie sociale comme une nouvelle mœurs. On se sait également porteurs, pour d’évidentes raisons historiques, d’un racisme primaire."
C'est ce que j'appelle user d'incivisme pour dénoncer l'incivisme. On ne dénonce pas un phénomène dans une société (xénophobie, racisme, terrorisme...etc) en dénigrant tout un peuple. Il y a plus de 30 millions d'Algériens, qui n'ont rien de clones, et ils ne peuvent être tous des xénophobes et des racistes. Les millions d'Algériens honnêtes et civilisés n'ont pas à culpabiliser et à se sentir responsables des "comportements barbares" d'une partie de leurs compatriotes.
Je pense que les médias doivent s'investir dans la critique constructive et objective et non dans l'autoflagellation et le dénigrement.
Il utilise le pronom "On" comme si tous les Algériens étaient des xénophobes et des complexés en disant: "On continue d’admirer leurs performances, mais de les traiter en même temps comme des étrangers de seconde zone. Une attitude qui cacherait un complexe d’infériorité d’autant que les Occidentaux ont droit au respect, à l’hospitalité même s’ils ne sont que de simples touristes."
Il enfonce le clou en affirmant que "De plus en plus, les Algériens s’aiment et se détestent cordialement, selon les circonstances et les humeurs. L’incivisme, la crise aidant, s’installe dans la vie sociale comme une nouvelle mœurs. On se sait également porteurs, pour d’évidentes raisons historiques, d’un racisme primaire."
C'est ce que j'appelle user d'incivisme pour dénoncer l'incivisme. On ne dénonce pas un phénomène dans une société (xénophobie, racisme, terrorisme...etc) en dénigrant tout un peuple. Il y a plus de 30 millions d'Algériens, qui n'ont rien de clones, et ils ne peuvent être tous des xénophobes et des racistes. Les millions d'Algériens honnêtes et civilisés n'ont pas à culpabiliser et à se sentir responsables des "comportements barbares" d'une partie de leurs compatriotes.
Je pense que les médias doivent s'investir dans la critique constructive et objective et non dans l'autoflagellation et le dénigrement.

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