On sait que l’accès aux cours de magistère à l’université d’Alger est régi, dans bien des cas, par des considérations qui ne sont pas souvent d’ordre pédagogique. Le cas de l’étudiante Massiva Hamdane, major de promotion de l’Institut des sciences politiques et de l’information de Ben Aknoun (2003-2004), confirme, on ne peut plus clairement, ce constat. Qu’on en juge.
En vertu de l’arrêté ministériel n° 90 du 12 avril 2003 (articles 6 et 7), Melle Massiva Hamdane est en droit d’être reçue en cours de post-graduation sans passer par un concours d’accès. « Sous prétexte de n’avoir pas fait ma soutenance dans les temps réglementaires, ce qui est en soi une contre-vérité, la direction de l’ISIC m’a refusé l’accès aux cours de magistère sans me soumettre à un concours préalable », a-t-elle affirmé. Toujours est-il que la place de Melle Hamdane a été cédée à une étudiante ayant une moyenne inférieure à la sienne !
- El Watan
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