Deux Néerlandaises, employées civiles dans une base aérienne de l'Otan à Geilenkirchen,aux Pays-Bas, ont été remerciées en février 2007 après leur mariage avec deux ressortissants tunisiens musulmans.
«Leur badge de sécurité, qui donne accès à la base leur a été retiré par les services de renseignement hollandais», a confirmé l'Otan à 20minutes.fr.
Chaque pays a en effet la responsabilité de délivrer ou non l'autorisation d'accès aux bases de l'Otan à ses propres ressortissants. Mais, souligne l'Alliance atlantique, ni les femmes en question ni leurs maris «ne posaient de problèmes de sécurité ou de contre-indication d'employabilité» à ses yeux.
Selon le quotidien saoudien, "Al Watan"un rapport des services de renseignement néerlandais avait pourtant précisé «l'incompatibilité de ces mariages avec les fonctions des deux femmes» alors que la base de Geilenkirchen abrite les avions radars Awacs. Et donc des informations sensibles.
Contactés également par 20minutes.fr, les services de renseignement hollandais de l'AICD, qui dépendent du ministère de l'Intérieur, confirment que ce sont eux, et non l'Otan, qui ont retiré les badges d'accès aux deux femmes. Mais refusent de commenter «une affaire privée».
L'une des deux femmes a fait appel de la décision et a porté plainte contre les autorités hollandaises afin de réintégrer son poste.
«Leur badge de sécurité, qui donne accès à la base leur a été retiré par les services de renseignement hollandais», a confirmé l'Otan à 20minutes.fr.
Chaque pays a en effet la responsabilité de délivrer ou non l'autorisation d'accès aux bases de l'Otan à ses propres ressortissants. Mais, souligne l'Alliance atlantique, ni les femmes en question ni leurs maris «ne posaient de problèmes de sécurité ou de contre-indication d'employabilité» à ses yeux.
Selon le quotidien saoudien, "Al Watan"un rapport des services de renseignement néerlandais avait pourtant précisé «l'incompatibilité de ces mariages avec les fonctions des deux femmes» alors que la base de Geilenkirchen abrite les avions radars Awacs. Et donc des informations sensibles.
Contactés également par 20minutes.fr, les services de renseignement hollandais de l'AICD, qui dépendent du ministère de l'Intérieur, confirment que ce sont eux, et non l'Otan, qui ont retiré les badges d'accès aux deux femmes. Mais refusent de commenter «une affaire privée».
L'une des deux femmes a fait appel de la décision et a porté plainte contre les autorités hollandaises afin de réintégrer son poste.
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