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LAUSANNE – L’Office fédéral de la santé publique entend prendre des «mesures de prévention extraordinaires» lors de la soirée mousse de demain soir au MAD.
Inquiété par la «flambée épidémique de VIH dans la population homosexuelle masculine en Suisse», l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) réfléchit à marquer un grand coup au niveau de la prévention contre le sida. Une rumeur s’est alors propagée, selon laquelle l’OFSP serait intervenu pour empêcher les organisateurs de la «Jungle Mousse» au MAD de Lausanne de recouvrir les lieux sous les mètres cubes de mousse. Rumeur fausse, au final.
Ce qui inquiète l’OFSP? Sous cet amas de bulles, les gens ne font pas que de danser. D’aucuns en profitent pour avoir des relations sexuelles. «Dans le feu de l’action, à l’abri des regards, certains inconscients le font sans la moindre protection», dit un habitué de ces soirées. Et d’ajouter: «D’autres le font avec capote, imaginant que la mousse est un lubrifiant. C’est faux! Résultat: les risques de déchirure du préservatif sont plus élevés.»
Interrogé hier par téléphone, Roger Staub, responsable de la section sida de l’OFSP, ne confirme pas ces rumeurs. Il semble donc qu’on s’achemine plutôt vers une campagne de prévention. La soirée de demain au MAD étant fréquentée par un nombre important de gays, elle permettra de «diffuser un message fort quant à l’urgence de freiner l’épidémie et de faire adopter à la clientèle présente un comportement à moindre risque».
20 minutes
LAUSANNE – L’Office fédéral de la santé publique entend prendre des «mesures de prévention extraordinaires» lors de la soirée mousse de demain soir au MAD.
Inquiété par la «flambée épidémique de VIH dans la population homosexuelle masculine en Suisse», l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) réfléchit à marquer un grand coup au niveau de la prévention contre le sida. Une rumeur s’est alors propagée, selon laquelle l’OFSP serait intervenu pour empêcher les organisateurs de la «Jungle Mousse» au MAD de Lausanne de recouvrir les lieux sous les mètres cubes de mousse. Rumeur fausse, au final.
Ce qui inquiète l’OFSP? Sous cet amas de bulles, les gens ne font pas que de danser. D’aucuns en profitent pour avoir des relations sexuelles. «Dans le feu de l’action, à l’abri des regards, certains inconscients le font sans la moindre protection», dit un habitué de ces soirées. Et d’ajouter: «D’autres le font avec capote, imaginant que la mousse est un lubrifiant. C’est faux! Résultat: les risques de déchirure du préservatif sont plus élevés.»
Interrogé hier par téléphone, Roger Staub, responsable de la section sida de l’OFSP, ne confirme pas ces rumeurs. Il semble donc qu’on s’achemine plutôt vers une campagne de prévention. La soirée de demain au MAD étant fréquentée par un nombre important de gays, elle permettra de «diffuser un message fort quant à l’urgence de freiner l’épidémie et de faire adopter à la clientèle présente un comportement à moindre risque».
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