Selon les résultats officiels
Près de deux tiers des lauréats du bac sont des filles
Exceptionnel et historique, ce sont les maîtres mots qui reviennent dans les propos des responsables de l’éducation nationale à l’occasion de l’annonce officielle des résultats du bac.
Il s’agit du taux de réussite au niveau national de l’épreuve du baccalauréat où 207 342 candidats scolarisés ont décroché le visa d’entrée à l’université, soit un taux de réussite officiel de 53,29 %, contrairement à celui rendu public jeudi dernier, par M. Salhi, directeur de l’Office national des examens et des concours ( ONEC), estimé à 53,27% soit une différence de 56 élèves. Lors d’une conférence de presse animée, hier, au siège du ministère de l’Education nationale, Boubekeur Khaldi, secrétaire général au niveau de ce département, a donné tous les détails concernant les résultats de l’épreuve du baccalauréat en affichant tout de même satisfaction par rapport à ses résultats. « Ce taux de réussite n’est pas du beau hasard mais a été rendu possible grâce aux structures éducatives », précisera, à cet effet, le conférencier.
Comme à l’accoutumée, ce sont toujours les filles qui occupent la tête du peloton. Elles sont au total 130 329 à avoir obtenu le sésame, soit un taux de réussite de 62,86 % contre 77 021 garçons avec un taux de 37,14 %, en comparaison de la session 2006 ou le taux de réussite des filles était de 63,99%, contre 36,1% pour les garçons. Par filières, c’est la branche lettres et sciences islamiques (78,05%) qui devance celle des lettres et langues étrangères (62,20%), tandis que les lettres et sciences humaines (60,03%) surclasse la branche de science de la nature (39,11%). Au total les admis au bac inscrits à l’enseignement général est de 51,21%, alors que le taux de reçus à l’enseignement technique est de 67,63%.
Pour ce qui est du classement des wilayas pour cette session 2007, la wilaya de Rilizane s’adjuge la palme d’or avec 68,78% de taux de réussite suivie de Djelfa, classée pour rappel la dernière pour la session 2006, et de Laghouat avec respectivement 63,31% et 62, 52%. Pour sa part, Bejaïa et Tizi Ouzou sont classées respectivement à la 22e et 8e place avec un taux de réussite de 50,73 % et 56,09 %. Le bas du classement est occupé par une région de l’extrême Sud du pays, en l’occurrence la wilaya de Illizi avec un faible taux de réussite, soit 21,37%.
Par ailleurs, le conférencier nous fera savoir que le nombre d’admis avec mention Très Bien a connu une évolution conséquente cette année. « Depuis l’institution du bac en 1963, en Algerie nous n’avons jamais enregistré un taux pareil. 236 élèves sont admis avec la mention Très Bien dont 209 scolarisés et 27 libres. Ceci est un exploit et une avancée extraordinaire », s’est réjoui M. Khaldi qui a tenu à établir un tableau de comparaison avec les années précédentes. En 1994, il n’y avait que sept candidats ayant décroché le bac avec la mention Très Bien, en 1998, ils étaient 56 et en 2006, ils étaient 224 lauréats qui ont obtenu le bac avec la mention Très Bien.
Concernant la fraude au sein des établissements, le directeur de l’ONEC, M. Salhi précisera que « c’est très grave de toucher à la crédibilité des examens ». Plus explicite, il dira que l’office a enregistré un total de 157 cas de fraude, dont 123 cas durant les épreuves du bac et 230 durant la période de la correction des copies. Les anomalies relevées durant l’opération de correction et de notation au BEM, constatées au niveau d’un centre à Chéraga, le chargé de l’office des examens a soutenu qu’au cas ou les conclusions de l’enquête méneraient à une fraude préméditée l’affaire, sera portée à la justice et des mesures internes seront prises S’agissant du statut particulier des travailleurs de l’éducation, Khaldi a souligné à ce sujet, que « une journée lui sera consacrée afin d’étudier les propositions de chaque syndicat », avant d’ajouter que « bien sûr, on va opter pour une proposition commune et la décision finale revient aux responsables ». Pour les recalés de cette session, selon les instructions du doyen du ministère de l’Education nationale (MEN), Benbouzid, le conférencier a signalé qu’il n y aura pas d’exclusion et que tous les éleves seront repris.
Nabila Belbachir - la Dépêche de Kabylie
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Un grand bravo à ces demoiselles et toutes mes félicitations pour leur réussite.
Près de deux tiers des lauréats du bac sont des filles
Exceptionnel et historique, ce sont les maîtres mots qui reviennent dans les propos des responsables de l’éducation nationale à l’occasion de l’annonce officielle des résultats du bac.
Il s’agit du taux de réussite au niveau national de l’épreuve du baccalauréat où 207 342 candidats scolarisés ont décroché le visa d’entrée à l’université, soit un taux de réussite officiel de 53,29 %, contrairement à celui rendu public jeudi dernier, par M. Salhi, directeur de l’Office national des examens et des concours ( ONEC), estimé à 53,27% soit une différence de 56 élèves. Lors d’une conférence de presse animée, hier, au siège du ministère de l’Education nationale, Boubekeur Khaldi, secrétaire général au niveau de ce département, a donné tous les détails concernant les résultats de l’épreuve du baccalauréat en affichant tout de même satisfaction par rapport à ses résultats. « Ce taux de réussite n’est pas du beau hasard mais a été rendu possible grâce aux structures éducatives », précisera, à cet effet, le conférencier.
Comme à l’accoutumée, ce sont toujours les filles qui occupent la tête du peloton. Elles sont au total 130 329 à avoir obtenu le sésame, soit un taux de réussite de 62,86 % contre 77 021 garçons avec un taux de 37,14 %, en comparaison de la session 2006 ou le taux de réussite des filles était de 63,99%, contre 36,1% pour les garçons. Par filières, c’est la branche lettres et sciences islamiques (78,05%) qui devance celle des lettres et langues étrangères (62,20%), tandis que les lettres et sciences humaines (60,03%) surclasse la branche de science de la nature (39,11%). Au total les admis au bac inscrits à l’enseignement général est de 51,21%, alors que le taux de reçus à l’enseignement technique est de 67,63%.
Pour ce qui est du classement des wilayas pour cette session 2007, la wilaya de Rilizane s’adjuge la palme d’or avec 68,78% de taux de réussite suivie de Djelfa, classée pour rappel la dernière pour la session 2006, et de Laghouat avec respectivement 63,31% et 62, 52%. Pour sa part, Bejaïa et Tizi Ouzou sont classées respectivement à la 22e et 8e place avec un taux de réussite de 50,73 % et 56,09 %. Le bas du classement est occupé par une région de l’extrême Sud du pays, en l’occurrence la wilaya de Illizi avec un faible taux de réussite, soit 21,37%.
Par ailleurs, le conférencier nous fera savoir que le nombre d’admis avec mention Très Bien a connu une évolution conséquente cette année. « Depuis l’institution du bac en 1963, en Algerie nous n’avons jamais enregistré un taux pareil. 236 élèves sont admis avec la mention Très Bien dont 209 scolarisés et 27 libres. Ceci est un exploit et une avancée extraordinaire », s’est réjoui M. Khaldi qui a tenu à établir un tableau de comparaison avec les années précédentes. En 1994, il n’y avait que sept candidats ayant décroché le bac avec la mention Très Bien, en 1998, ils étaient 56 et en 2006, ils étaient 224 lauréats qui ont obtenu le bac avec la mention Très Bien.
Concernant la fraude au sein des établissements, le directeur de l’ONEC, M. Salhi précisera que « c’est très grave de toucher à la crédibilité des examens ». Plus explicite, il dira que l’office a enregistré un total de 157 cas de fraude, dont 123 cas durant les épreuves du bac et 230 durant la période de la correction des copies. Les anomalies relevées durant l’opération de correction et de notation au BEM, constatées au niveau d’un centre à Chéraga, le chargé de l’office des examens a soutenu qu’au cas ou les conclusions de l’enquête méneraient à une fraude préméditée l’affaire, sera portée à la justice et des mesures internes seront prises S’agissant du statut particulier des travailleurs de l’éducation, Khaldi a souligné à ce sujet, que « une journée lui sera consacrée afin d’étudier les propositions de chaque syndicat », avant d’ajouter que « bien sûr, on va opter pour une proposition commune et la décision finale revient aux responsables ». Pour les recalés de cette session, selon les instructions du doyen du ministère de l’Education nationale (MEN), Benbouzid, le conférencier a signalé qu’il n y aura pas d’exclusion et que tous les éleves seront repris.
Nabila Belbachir - la Dépêche de Kabylie
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Un grand bravo à ces demoiselles et toutes mes félicitations pour leur réussite.
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