L'’énigmatique histoire de Brahim B., un père habitant à Blida et qui est à la recherche de son fils depuis 23 ans, est restée sans dénouement tant le mystère qu’il tente de percer continue à être enveloppé par le secret absolu. Et pourtant, sur le registre d’état civil de la commune de Bouzaréah,
Mohamed, le fils disparu, inscrit sous le numéro 2564, est considéré comme vivant du fait qu’aucune exergue quant à son décès n’y est portée alors que lors de sa naissance par césarienne, survenue le 14 novembre 1984 à l’hôpital de Beni Messous, il a été déclaré mort-né.
C’était un ami à Brahim, un gendarme présent à l’hôpital lors de l’accouchement, qui lui a fait part de cette information. Mais le père se rappelle que lorsqu’il a demandé à récupérer la dépouille mortelle de son fils pour son enterrement, ce dernier lui avait fait savoir que la procédure demande beaucoup de temps et nécessite beaucoup d’argent. Mieux, il s’est étonné de l’absence du prénom de son fils qui n’était pas porté sur le livret de famille.
A cette question, le gendarme lui répondit tout bonnement que les prénoms des mort-nés ne peuvent être inscrits. Le géniteur est resté quelque peu septique mais puisque ces informations émanaient d’un ami et de surcroît un gendarme, il ne pouvait que les prendre pour argent comptant. A cet instant, et pour le malheureux père, c’est donc l’hôpital qui s’est chargé de l’enterrement de son fils. Tata, la mère qui avait appris la nouvelle, quitta l’hôpital, vingt-quatre heures après, les tripes doublement déchirées.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est lorsque le père revint, deux ans après, à l’hôpital de Beni Messous pour demander des documents dont il avait besoin pour un dossier médical ainsi que l’extrait de décès de son fils. Il apprend que celui-ci était né vivant et n’a jamais été enterré par l’hôpital.
En poussant les recherches plus loin, il sut que son fils a quitté cet établissement hospitalier le 24 novembre 1984, à savoir dix jours après et que le 2 décembre de la même année il avait subi un contrôle médical au CHU de Chéraga. Dès lors, une plainte sera déposée auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs. Le père soupçonne l’ami en tenue de gendarme. Mais depuis, aucune trace de son fils. Le dossier a été probablement classé. Cependant, le couple endure, depuis, la torture que leur infligent la confiance et la crédulité.
Par le soir
Mohamed, le fils disparu, inscrit sous le numéro 2564, est considéré comme vivant du fait qu’aucune exergue quant à son décès n’y est portée alors que lors de sa naissance par césarienne, survenue le 14 novembre 1984 à l’hôpital de Beni Messous, il a été déclaré mort-né.
C’était un ami à Brahim, un gendarme présent à l’hôpital lors de l’accouchement, qui lui a fait part de cette information. Mais le père se rappelle que lorsqu’il a demandé à récupérer la dépouille mortelle de son fils pour son enterrement, ce dernier lui avait fait savoir que la procédure demande beaucoup de temps et nécessite beaucoup d’argent. Mieux, il s’est étonné de l’absence du prénom de son fils qui n’était pas porté sur le livret de famille.
A cette question, le gendarme lui répondit tout bonnement que les prénoms des mort-nés ne peuvent être inscrits. Le géniteur est resté quelque peu septique mais puisque ces informations émanaient d’un ami et de surcroît un gendarme, il ne pouvait que les prendre pour argent comptant. A cet instant, et pour le malheureux père, c’est donc l’hôpital qui s’est chargé de l’enterrement de son fils. Tata, la mère qui avait appris la nouvelle, quitta l’hôpital, vingt-quatre heures après, les tripes doublement déchirées.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est lorsque le père revint, deux ans après, à l’hôpital de Beni Messous pour demander des documents dont il avait besoin pour un dossier médical ainsi que l’extrait de décès de son fils. Il apprend que celui-ci était né vivant et n’a jamais été enterré par l’hôpital.
En poussant les recherches plus loin, il sut que son fils a quitté cet établissement hospitalier le 24 novembre 1984, à savoir dix jours après et que le 2 décembre de la même année il avait subi un contrôle médical au CHU de Chéraga. Dès lors, une plainte sera déposée auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs. Le père soupçonne l’ami en tenue de gendarme. Mais depuis, aucune trace de son fils. Le dossier a été probablement classé. Cependant, le couple endure, depuis, la torture que leur infligent la confiance et la crédulité.
Par le soir
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