Louange à Allah.
La réunion des hommes et des femmes en un seul lieu, le mélange des deux groupes, leur interpénétration, leur bousculade, le fait que les femmes se dévoilent en présence des hommes sont des choses interdites par la loi parce que causes de tentation et de provocation du plaisir charnel et pouvant constituer des facteurs susceptibles de conduire aux turpitudes et aux péchés.
Les arguments de l’interdiction de la mixité abondent dans le livre et la Sunna. Nous en citons les propos du Très Haut : ش vous qui croyez! N' entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu' invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu' on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez- vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu' Allah ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez- le leur derrière un rideau: c' est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d' Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d' Allah, un énorme péché. (Coran, 33 : 53).
Dans le cadre de son explication de ce verset, Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « De même que je vous ai interdit de les envahir, de même abstenez-vous totalement de les regarder. Si l’un de vous avait besoin de quelque chose auprès de l’une d’elle, qu’il ne la regarde pas et qu’il ne s’adresse à elle qu’à travers une barrière.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a tenu compte de l’interdiction de contact direct entre les hommes et les femmes, même dans les lieux qui lui sont les plus aimés sur terre : les mosquées, d’où la séparation entre les rangs des hommes et ceux des femmes et la pause recommandée aux hommes après la prière afin de permettre aux femmes de se retirer et l’affectation d’une porte spéciale aux femmes. Tout cela s’atteste dans ce qui suit :
- Um Salamata (P.A.a) a dit : Quand le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) avait terminé sa prière, les femmes se retiraient aussitôt. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) marquait une petite pause avant de se lever . Ibn Shihab a dit : Je pense - Allah le sait mieux - qu’il observait la pause pour permettre aux femmes de se retirer avant d’être rattrapées par les premiers partants (rapporté par Boukhari, n° 793) et par Abou Dawoud n° 876 dans le livre de la prière sous le titre : chapitre sur le départ des femmes avant les hommes.
-Ibn Omar a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Si nous laissions cette porte aux femmes ? Nafi dit : Ibn Omar n’est pas passé par ladite porte jusqu’à sa mort . (Rapporté par Abou Dawoud, n° 484 dans le livre de la prière, chapitre contrôle strict de cela .
- Abou Hourayra (P.A.a) dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur (rapporté par Mouslim, n° 664).
Ceci fait partie des plus grandes preuves de l’interdiction par la Charia des contacts directs entre les hommes et les femmes. Ce texte indique que plus l’homme est éloigné des rangs des femmes, mieux cela vaudra, et plus la femme est éloignée des rangs des hommes, mieux cela vaudra.
Si ces dispositions s’imposent dans la mosquée qui est un lieu de culte propre où les hommes et les femmes sont très éloignés de l’excitation de leurs désirs charnels, il est certain qu’elles s’imposent davantage ailleurs.
- Abou Assid al-Ansari a rapporté avoir entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire alors qu’il sortait de la mosquée et que les hommes et les femmes se mélangeaient dans le passage : Ô femmes, reculez car vous n’avez pas à emprunter le milieu du passage, marchez sur les bords . Depuis lors, la femme collait au mur au point que ses vêtements s’y accrochaient ». (rapporté par Abou Dawoud dans le livre des règles de conduite de Ses Sunan, chapitre : La marche des hommes et des femmes sur le même chemin.
Nous savons que la mixité et la bousculade entre hommes et femmes constituent une épreuve généralisée à nos jours dans la plupart des lieux tels que les marchés, les hôpitaux, les universités et ailleurs, mais (nous disons ceci) :
Premièrement, ce n’est pas notre choix et nous n’en sommes pas content en particulier au cours des conférences religieuses et des réunions des conseils d’administration des centres islamiques.
Deuxièmement, nous prenons des dispositions pour éviter le contact direct entre les hommes et les femmes et réaliser le maximum d’intérêts qui peuvent l’être. C’est ainsi que nous isolons les places réservées aux hommes de celles réservées aux femmes et affectons des portes à chaque groupe et utilisons des moyens de communication modernes pour faire entendre tout le monde et nous nous efforçons d’atteindre rapidement la suffisance en matière d’enseignement féminin, etc.
Troisièmement, nous craignons Allah dans la mesure du possible en baissant la voie et en maîtrisant nos âmes.
Voici un extrait d’une étude menée par un chercheur sociologue musulman à propos de la mixité. Voici ce qu’il a dit : « Quand nous avons posé la question suivante : Quel est le statut de la mixité dans la Charia selon vous ? Nous avons obtenu les réponses suivantes :
- 76 % des personnes interrogées ont répondu qu’elle n’était pas permise ;
- 12 % ont répondu qu’elle était permise dans le respect des dispositions morales et religieuses ;
- 12 % ont répondu par je ne sais pas .
A la question : qu’allez-vous faire si vous aviez à choisir comme lieu de travail entre un milieu mixte et un milieu non mixte, les réponses ont donné les pourcentages que voici :
- 67 % ont choisi le milieu non mixte
- 9 % ont choisi le milieu mixte
- 15 % ne refusent aucun milieu approprié à leur spécialité qu’elle soit mixte ou pas.
Très gênant :
- Avez-vous vécu une situation gênante en raison de la mixité ?
Parmi les situations gênantes citées par les participants aux enquêtes figurent les suivantes :
- au cours d’un jour ouvrable, je me suis rendu au service. Une de mes collègues voilées qui se trouvait au milieu de ses collègues femmes s’était dévoilée et mon arrivée l’a surprise. Ce qui m’a beaucoup gêné….J’étais censé effectuer une expérience au laboratoire de l’Université, mais je me suis absenté ce jour-là et devais y aller le lendemain pour me rendre compte que j’étais devenu le seul objet de conversation de tout un groupe d’étudiants auquel s’était jointe la directrice de l’établissement et la responsable du Labo. Ceci m’a beaucoup gêné et bloqué mes mouvements quand je me suis confronté à ces regards féminins désapprobateurs et gênants qui ne cessaient de me poursuivre.
- j’essayais de sortir un vêtement féminin d’un placard au moment où, un collègue, qui se trouvait derrière moi, vint prendre quelque chose de son propre placard. Mon collègue se rendit compte de mon embarras et se barra très vite pour ne pas me gêner.
- Il est arrivé qu’une des étudiantes de l’Université s’est heurtée à moi au tournant d’un couloir bourré de monde. La collègue courait très vite pour assister à un cour magistral. Après le choc, elle a perdu son équilibre et je l’ai retenue de mes bras comme si j’allais la serrer contre moi. Vous pouvez imaginer combien nous étions gênés quand nous nous sommes aperçus que nous étions devant un groupe de jeunes insouciants.
- une collègue est tombée dans l’escalier de l’auditorium de l’Université et ses vêtements se sont repliés d’une façon très gênante et la façon dont elle était tombée ne lui a pas permis de faire l’effort nécessaire pour se relever tout de suite. C’est pourquoi un jeune homme qui a assisté à la scène n’a pas hésité à l’aide à se relever.
- je travaille dans une société. Une fois, je me suis rendue auprès de mon patron pour lui remettre certains papiers. Quand j’allais sortir du bureau, le patron m’a rappelée et quand je me suis retournée vers lui, je me suis rendue compte qu’il tenait sa tête entre ses mains. Je m’attendais à ce qu’il me demandât un dossier ou des papiers et je m’étonnais de son hésitation... Il s’est tourné vers le côté gauche de son bureau faisant semblant d’être occupé tout en m’adressant la parole. Je m’attendais à ce qu’il me dît tout sauf que mes vêtements étaient entachés du sang des menstrues. Est-ce que la terre pourrait s’ouvrir pour engloutir une personne absorbée par un instant de prière ? J’ai effectivement demandé que la terre m’engloutisse.
Les victimes de la mixité : histoires réelles.
L’espoir est-il perdu ?
Um Muhammad est une femme mûre ayant dépassé la quarantaine. Elle raconte son histoire.
J’ai vécu avec mon mari une vie discrète, même si elle n’était pas marquée par le rapprochement et la cohésion. Mon mari ne possédait pas la forte personnalité qui convenait à mon orgueil de femme, mais sa bonté me poussait à passer sous silence le fait que j’assumais la majeure partie de la responsabilité des décisions qui concernaient ma famille.
Mon mari répétait souvent le nom de son associé et collègue au travail en ma présence et il le rencontrait souvent dans son bureau qui faisait partie de notre appartement et cela a duré pendant des années. Par la suite, des circonstances ont conduit cette personne et sa famille à nous rendre visite. A partir de ce moment, des visites familiales se sont répétées. La forte amitié qui liait la personne en question à mon mari faisait qu’on ne s’était pas rendu compte de l’augmentation du nombre des visites ni les heures qu’elles duraient. Il venait même parfois s’asseoir avec nous pendant de longues heures. La confiance que mon mari lui faisait n’avait pas de limite. Au fil des jours, j’ai connu l’homme de près. Il était magnifique et respectable et j’ai commencé à pencher vers lui et au même moment, il partageait mon sentiment.
Les choses se sont déroulées ensuite de façon étonnante car j’ai découvert que c’est cette personne qu’il me fallait et c’est d’une telle personne que j’avais rêvée... Pourquoi vient-elle maintenant après tant d’années ? Au fur et à mesure que cette personne gagnait de l’importance à mes yeux, mon mari en perdait comme si j’avais besoin de découvrir la beauté de sa personnalité pour me rendre compte de la laideur de la personnalité de mon mari.
Mes rapports avec cette personne n’ont pas dépassé ces sentiments qui m’ont préoccupé nuit et jour. Ni lui, ni moi n’avons pas révélé ce qui se cachait dans nos cœurs jusqu’à ce jour. Pourtant mon mari ne représentait plus pour moi qu’une personne faible, réticente et négative. Je commençais à le détester et me demandais comme il ne s’en était pas rendu compte. Je me demandais encore comment j’avais pu supporter tout ce fardeau pendant toutes ces années. L’évolution des choses a entraîné une dégradation de la situation au point que je lui ai demandé le divorce et il me l’a accordé compte tenu de mon désir. Mais il est devenu une épave.
Pire, après la dislocation de mon foyer et le choc subi par mes enfants du fait de mon divorce, la situation familiale de l’homme (l’amant) s’est détérioré car, par intuition féminine, sa femme a deviné ce qui se passait dans les méandres de nos cœurs et a transformé sa vie en enfer. Sa jalousie était telle qu’au cours d’une nuit, elle a quitté son domicile à deux heures du matin pour venir m’attaquer chez moi en criant, en pleurant et m’accablant d’accusations. Son foyer aussi allait s’écrouler.
La réunion des hommes et des femmes en un seul lieu, le mélange des deux groupes, leur interpénétration, leur bousculade, le fait que les femmes se dévoilent en présence des hommes sont des choses interdites par la loi parce que causes de tentation et de provocation du plaisir charnel et pouvant constituer des facteurs susceptibles de conduire aux turpitudes et aux péchés.
Les arguments de l’interdiction de la mixité abondent dans le livre et la Sunna. Nous en citons les propos du Très Haut : ش vous qui croyez! N' entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu' invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu' on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez- vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors qu' Allah ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez- le leur derrière un rideau: c' est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au Messager d' Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui; ce serait, auprès d' Allah, un énorme péché. (Coran, 33 : 53).
Dans le cadre de son explication de ce verset, Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « De même que je vous ai interdit de les envahir, de même abstenez-vous totalement de les regarder. Si l’un de vous avait besoin de quelque chose auprès de l’une d’elle, qu’il ne la regarde pas et qu’il ne s’adresse à elle qu’à travers une barrière.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a tenu compte de l’interdiction de contact direct entre les hommes et les femmes, même dans les lieux qui lui sont les plus aimés sur terre : les mosquées, d’où la séparation entre les rangs des hommes et ceux des femmes et la pause recommandée aux hommes après la prière afin de permettre aux femmes de se retirer et l’affectation d’une porte spéciale aux femmes. Tout cela s’atteste dans ce qui suit :
- Um Salamata (P.A.a) a dit : Quand le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) avait terminé sa prière, les femmes se retiraient aussitôt. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) marquait une petite pause avant de se lever . Ibn Shihab a dit : Je pense - Allah le sait mieux - qu’il observait la pause pour permettre aux femmes de se retirer avant d’être rattrapées par les premiers partants (rapporté par Boukhari, n° 793) et par Abou Dawoud n° 876 dans le livre de la prière sous le titre : chapitre sur le départ des femmes avant les hommes.
-Ibn Omar a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Si nous laissions cette porte aux femmes ? Nafi dit : Ibn Omar n’est pas passé par ladite porte jusqu’à sa mort . (Rapporté par Abou Dawoud, n° 484 dans le livre de la prière, chapitre contrôle strict de cela .
- Abou Hourayra (P.A.a) dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur (rapporté par Mouslim, n° 664).
Ceci fait partie des plus grandes preuves de l’interdiction par la Charia des contacts directs entre les hommes et les femmes. Ce texte indique que plus l’homme est éloigné des rangs des femmes, mieux cela vaudra, et plus la femme est éloignée des rangs des hommes, mieux cela vaudra.
Si ces dispositions s’imposent dans la mosquée qui est un lieu de culte propre où les hommes et les femmes sont très éloignés de l’excitation de leurs désirs charnels, il est certain qu’elles s’imposent davantage ailleurs.
- Abou Assid al-Ansari a rapporté avoir entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire alors qu’il sortait de la mosquée et que les hommes et les femmes se mélangeaient dans le passage : Ô femmes, reculez car vous n’avez pas à emprunter le milieu du passage, marchez sur les bords . Depuis lors, la femme collait au mur au point que ses vêtements s’y accrochaient ». (rapporté par Abou Dawoud dans le livre des règles de conduite de Ses Sunan, chapitre : La marche des hommes et des femmes sur le même chemin.
Nous savons que la mixité et la bousculade entre hommes et femmes constituent une épreuve généralisée à nos jours dans la plupart des lieux tels que les marchés, les hôpitaux, les universités et ailleurs, mais (nous disons ceci) :
Premièrement, ce n’est pas notre choix et nous n’en sommes pas content en particulier au cours des conférences religieuses et des réunions des conseils d’administration des centres islamiques.
Deuxièmement, nous prenons des dispositions pour éviter le contact direct entre les hommes et les femmes et réaliser le maximum d’intérêts qui peuvent l’être. C’est ainsi que nous isolons les places réservées aux hommes de celles réservées aux femmes et affectons des portes à chaque groupe et utilisons des moyens de communication modernes pour faire entendre tout le monde et nous nous efforçons d’atteindre rapidement la suffisance en matière d’enseignement féminin, etc.
Troisièmement, nous craignons Allah dans la mesure du possible en baissant la voie et en maîtrisant nos âmes.
Voici un extrait d’une étude menée par un chercheur sociologue musulman à propos de la mixité. Voici ce qu’il a dit : « Quand nous avons posé la question suivante : Quel est le statut de la mixité dans la Charia selon vous ? Nous avons obtenu les réponses suivantes :
- 76 % des personnes interrogées ont répondu qu’elle n’était pas permise ;
- 12 % ont répondu qu’elle était permise dans le respect des dispositions morales et religieuses ;
- 12 % ont répondu par je ne sais pas .
A la question : qu’allez-vous faire si vous aviez à choisir comme lieu de travail entre un milieu mixte et un milieu non mixte, les réponses ont donné les pourcentages que voici :
- 67 % ont choisi le milieu non mixte
- 9 % ont choisi le milieu mixte
- 15 % ne refusent aucun milieu approprié à leur spécialité qu’elle soit mixte ou pas.
Très gênant :
- Avez-vous vécu une situation gênante en raison de la mixité ?
Parmi les situations gênantes citées par les participants aux enquêtes figurent les suivantes :
- au cours d’un jour ouvrable, je me suis rendu au service. Une de mes collègues voilées qui se trouvait au milieu de ses collègues femmes s’était dévoilée et mon arrivée l’a surprise. Ce qui m’a beaucoup gêné….J’étais censé effectuer une expérience au laboratoire de l’Université, mais je me suis absenté ce jour-là et devais y aller le lendemain pour me rendre compte que j’étais devenu le seul objet de conversation de tout un groupe d’étudiants auquel s’était jointe la directrice de l’établissement et la responsable du Labo. Ceci m’a beaucoup gêné et bloqué mes mouvements quand je me suis confronté à ces regards féminins désapprobateurs et gênants qui ne cessaient de me poursuivre.
- j’essayais de sortir un vêtement féminin d’un placard au moment où, un collègue, qui se trouvait derrière moi, vint prendre quelque chose de son propre placard. Mon collègue se rendit compte de mon embarras et se barra très vite pour ne pas me gêner.
- Il est arrivé qu’une des étudiantes de l’Université s’est heurtée à moi au tournant d’un couloir bourré de monde. La collègue courait très vite pour assister à un cour magistral. Après le choc, elle a perdu son équilibre et je l’ai retenue de mes bras comme si j’allais la serrer contre moi. Vous pouvez imaginer combien nous étions gênés quand nous nous sommes aperçus que nous étions devant un groupe de jeunes insouciants.
- une collègue est tombée dans l’escalier de l’auditorium de l’Université et ses vêtements se sont repliés d’une façon très gênante et la façon dont elle était tombée ne lui a pas permis de faire l’effort nécessaire pour se relever tout de suite. C’est pourquoi un jeune homme qui a assisté à la scène n’a pas hésité à l’aide à se relever.
- je travaille dans une société. Une fois, je me suis rendue auprès de mon patron pour lui remettre certains papiers. Quand j’allais sortir du bureau, le patron m’a rappelée et quand je me suis retournée vers lui, je me suis rendue compte qu’il tenait sa tête entre ses mains. Je m’attendais à ce qu’il me demandât un dossier ou des papiers et je m’étonnais de son hésitation... Il s’est tourné vers le côté gauche de son bureau faisant semblant d’être occupé tout en m’adressant la parole. Je m’attendais à ce qu’il me dît tout sauf que mes vêtements étaient entachés du sang des menstrues. Est-ce que la terre pourrait s’ouvrir pour engloutir une personne absorbée par un instant de prière ? J’ai effectivement demandé que la terre m’engloutisse.
Les victimes de la mixité : histoires réelles.
L’espoir est-il perdu ?
Um Muhammad est une femme mûre ayant dépassé la quarantaine. Elle raconte son histoire.
J’ai vécu avec mon mari une vie discrète, même si elle n’était pas marquée par le rapprochement et la cohésion. Mon mari ne possédait pas la forte personnalité qui convenait à mon orgueil de femme, mais sa bonté me poussait à passer sous silence le fait que j’assumais la majeure partie de la responsabilité des décisions qui concernaient ma famille.
Mon mari répétait souvent le nom de son associé et collègue au travail en ma présence et il le rencontrait souvent dans son bureau qui faisait partie de notre appartement et cela a duré pendant des années. Par la suite, des circonstances ont conduit cette personne et sa famille à nous rendre visite. A partir de ce moment, des visites familiales se sont répétées. La forte amitié qui liait la personne en question à mon mari faisait qu’on ne s’était pas rendu compte de l’augmentation du nombre des visites ni les heures qu’elles duraient. Il venait même parfois s’asseoir avec nous pendant de longues heures. La confiance que mon mari lui faisait n’avait pas de limite. Au fil des jours, j’ai connu l’homme de près. Il était magnifique et respectable et j’ai commencé à pencher vers lui et au même moment, il partageait mon sentiment.
Les choses se sont déroulées ensuite de façon étonnante car j’ai découvert que c’est cette personne qu’il me fallait et c’est d’une telle personne que j’avais rêvée... Pourquoi vient-elle maintenant après tant d’années ? Au fur et à mesure que cette personne gagnait de l’importance à mes yeux, mon mari en perdait comme si j’avais besoin de découvrir la beauté de sa personnalité pour me rendre compte de la laideur de la personnalité de mon mari.
Mes rapports avec cette personne n’ont pas dépassé ces sentiments qui m’ont préoccupé nuit et jour. Ni lui, ni moi n’avons pas révélé ce qui se cachait dans nos cœurs jusqu’à ce jour. Pourtant mon mari ne représentait plus pour moi qu’une personne faible, réticente et négative. Je commençais à le détester et me demandais comme il ne s’en était pas rendu compte. Je me demandais encore comment j’avais pu supporter tout ce fardeau pendant toutes ces années. L’évolution des choses a entraîné une dégradation de la situation au point que je lui ai demandé le divorce et il me l’a accordé compte tenu de mon désir. Mais il est devenu une épave.
Pire, après la dislocation de mon foyer et le choc subi par mes enfants du fait de mon divorce, la situation familiale de l’homme (l’amant) s’est détérioré car, par intuition féminine, sa femme a deviné ce qui se passait dans les méandres de nos cœurs et a transformé sa vie en enfer. Sa jalousie était telle qu’au cours d’une nuit, elle a quitté son domicile à deux heures du matin pour venir m’attaquer chez moi en criant, en pleurant et m’accablant d’accusations. Son foyer aussi allait s’écrouler.
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