Un ancien gynécologue néerlandais, aujourd'hui décédé, a utilisé son propre sperme lors d'inséminations artificielles sur des femmes qui pensaient recourir à des donneurs anonymes, engendrant au moins 17 enfants, a annoncé mardi 6 octobre l'hôpital dans lequel il exerçait.
Jan Wildschut a travaillé de 1981 à 1993 auprès de la clinique de fertilité de l'hôpital Isala à Zwolle, au nord des Pays-Bas. Au moins 17 enfants ont été conçus via les pratiques du gynécologue, par ailleurs père de famille, a fait savoir l'hôpital dans un communiqué, qualifiant ces actes de «moralement inacceptables».
L'hôpital, qui a appris la nouvelle fin 2019, a décidé de la rendre publique conjointement avec la famille du médecin et les enfants concernés afin de contribuer à une «plus grande transparence» en matière de dons de sperme.
Selon le média local De Stentor, l'affaire a été révélée par hasard lorsqu'un des enfants a obtenu une correspondance ADN avec une nièce de Jan Wildschut, décédé en 2009, via une base de données commerciale. «Nous n'avons jamais soupçonné qu'il aurait lui-même pu être le donneur», a déclaré auprès du journal un parent souhaitant rester anonyme, ajoutant que le gynécologue rendait une «impression amicale, engagée et honnête».
Informée de l'affaire, l'Inspection de la santé et de la jeunesse (IGJ) a indiqué qu'elle n'ouvrira pas d'enquête étant donné que les faits se sont déroulés à une époque où il n'existait aucune loi ou réglementation sur les traitements en matière de fertilité, d'après l'hôpital. Le Figaro
Jan Wildschut a travaillé de 1981 à 1993 auprès de la clinique de fertilité de l'hôpital Isala à Zwolle, au nord des Pays-Bas. Au moins 17 enfants ont été conçus via les pratiques du gynécologue, par ailleurs père de famille, a fait savoir l'hôpital dans un communiqué, qualifiant ces actes de «moralement inacceptables».
L'hôpital, qui a appris la nouvelle fin 2019, a décidé de la rendre publique conjointement avec la famille du médecin et les enfants concernés afin de contribuer à une «plus grande transparence» en matière de dons de sperme.
Selon le média local De Stentor, l'affaire a été révélée par hasard lorsqu'un des enfants a obtenu une correspondance ADN avec une nièce de Jan Wildschut, décédé en 2009, via une base de données commerciale. «Nous n'avons jamais soupçonné qu'il aurait lui-même pu être le donneur», a déclaré auprès du journal un parent souhaitant rester anonyme, ajoutant que le gynécologue rendait une «impression amicale, engagée et honnête».
Informée de l'affaire, l'Inspection de la santé et de la jeunesse (IGJ) a indiqué qu'elle n'ouvrira pas d'enquête étant donné que les faits se sont déroulés à une époque où il n'existait aucune loi ou réglementation sur les traitements en matière de fertilité, d'après l'hôpital. Le Figaro
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