« Chaque année, près de 1000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France. Parmi ces grossesses, 770 se concluent par une IVG », une interruption volontaire de grossesse, avait rappelé le gouvernement fin 2019 pour justifier la mesure.
«Il faut des garde-fous»
Nasrine Callet, gynécologue à Paris, se montre plus nuancée vis-à-vis de ce décret, qu'elle estime « à double tranchant ». « C'est bien, parce que c'est gratuit et que ça rend service aux jeunes filles, mais la pilule est avant tout un médicament et il faut faire une éducation à la sexualité en amont. Il faut qu'il y ait des garde-fous », avertit-elle. Elle rappelle qu'une contraception doit être prescrite en fonction de l'âge et des conditions de santé de la patiente : « A 13 ans, les ovaires ne sont pas toujours bien fonctionnels, il faut attendre que ce soit le cas pour s'engager dans la prise d'une pilule. » Cela signifie attendre notamment que les cycles deviennent réguliers.
Nasrine Callet, gynécologue à Paris, se montre plus nuancée vis-à-vis de ce décret, qu'elle estime « à double tranchant ». « C'est bien, parce que c'est gratuit et que ça rend service aux jeunes filles, mais la pilule est avant tout un médicament et il faut faire une éducation à la sexualité en amont. Il faut qu'il y ait des garde-fous », avertit-elle. Elle rappelle qu'une contraception doit être prescrite en fonction de l'âge et des conditions de santé de la patiente : « A 13 ans, les ovaires ne sont pas toujours bien fonctionnels, il faut attendre que ce soit le cas pour s'engager dans la prise d'une pilule. » Cela signifie attendre notamment que les cycles deviennent réguliers.
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