Augustin 17 ans de l'Action française, organisation fasciste, a voulu faire la milice. Il n'a pas voulu que des ados bronzés draguent des filles: insultes puis un coup de poing. Les milices de l'extrême droite provoquent de l'insécurité et font des faux témoignages. Le mal est fait vu la forte médiatisation même si correction: emballement médiatique bien prémédité.
Des bagarres et coup de poing c'est toutes les minutes ou secondes en France encore plus si abus d'alcool comme un peu partout bien bien avant l'arrivée des migrants non européens montrés du doigt par les fachos et ceux qui encouragent l'extrême droite inconsciemment.
Marianne.fr
"Affaire Augustin : le parquet contredit la version du "lynchage"
Par Paul Conge
Après enquête, le parquet de Lyon confirme ce mercredi 26 août que l’adolescent de 17 ans a reçu un coup de poing au visage, mais qu’il n’a pas été lynché, contrairement à ce qu’avançaient sa famille et certains médias.
Il a fallu quelques jours seulement à l’enquête de police pour désamorcer « l’affaire Augustin ». Ainsi fut baptisée cette agression d’un adolescent de 17 ans, survenue dans le centre-ville de Lyon, le 21 août, aux alentours de 22h45. En vertu d’un rare emballement médiatique, ce jeune homme, hospitalisé des suites de ses blessures, était devenu une icône de l’insécurité, voire, pour certains, un symbole de « l’ensauvagement » de la société française. Mercredi 26 août, en fin d'après-midi, le parquet de Lyon a divulgué les premiers résultats de l'enquête.
Confiées à la sûreté départementale et la brigade de sûreté urbaine du commissariat du IIe arrondissement de Lyon, ces investigations ébranlent sérieusement le scénario avancé au départ par la famille et les partisans d'Augustin. Tous faisaient état d’un jeune homme tabassé alors qu’il venait à la rescousse de jeunes filles agressées par un groupe de 4 ou 5 personnes.
UN AFFAIRE QUI SE DÉGONFLE
« Ça s’est dégonflé », résume à Marianne une source policière. En effet, en moins de trois jours, plusieurs témoins oculaires se sont manifestés auprès de la police. Au premier chef les deux jeunes filles auprès desquelles Augustin « était intervenu, alors qu’il pensait qu’elles se faisaient importuner », résume le parquet de Lyon. Traversant ce soir-là la place Bellecour (IIe arrondissement), le bachelier aperçoit un groupe de jeunes hommes draguant lourdement ces filles. « Ces jeunes, bien qu'insistants, ne faisaient pas montre d'agressivité à leur égard », selon ces adolescentes. « Il a voulu bien faire », avait déjà confié l'une d'elles au micro d’Europe 1. « Merci à Augustin de s'être interposé, sauf que je ne pense pas que c'était nécessaire. »
Sous les lampadaires de la place Bellecour, le ton est monté ; des noms d’oiseau ont été échangés. « Alors que la tension semblait s’apaiser », révèle le parquet, ce jeune Lyonnais reçoit un violent coup de poing à la mâchoire. « Tu m’as enlevé une dent, fils de p*** », l’entend-on crier dans une vidéo de la scène diffusée sur Snapchat.
ITT DE 21 JOURS "COMPATIBLE" AVEC UN COUP DE POING
Augustin a été opéré de la mâchoire lundi. Il souffre d'une fracture mandibulaire, d'une lésion dentaire et a eu en conséquence une ITT de 21 jours, une durée pas inhabituelle dans ce type de violences. Ces blessures sont « compatibles avec un coup unique porté au niveau du visage », assure le parquet, qui se base sur le rapport d'un médecin-légiste.
Pourquoi a-t-on tant parlé de l’agression d’Augustin, une parmi des dizaines de milliers qui surviennent annuellement sur la voie publique en France ? Comment a pu être colportée une version aussi trompeuse de l'histoire ? Aux sources de cette erreur se trouve le grand frère de la victime, Guillaume. Lui le premier diffuse, dès dimanche, un post Facebook devenu viral. Il y raconte que son frère a « pris la défense » de jeunes filles se faisant « agresser » par un groupe, comme il le désigne d’une formule douteuse, de « cinq racailles colorées ». Ce narratif est repris de toutes parts, sans filtre.
Premier média à s’emparer de cette affaire, le mensuel Lyonmag abonde dans le même sens, dépeignant même une scène « d’ultraviolence » (le terme a été modifié depuis) imputable à des « racailles ». Divers comptes Facebook et Twitter de cadres du Rassemblement national, de Les Républicains ou encore du groupe monarchiste Action française (AF) le relaient massivement et contribuent à façonner la popularité de ce fait-divers, parlant ça et là d'un « lynchage » ou d'un « tabassage » de l’adolescent.
« Les réseaux sociaux ont commencé à alimenter tout ça, à mentir et dire n'importe quoi, comme quoi un garçon l'avait frappé, qu'il l'avait laissé pour mort et nous aussi », s’est encore étonné l’une des adolescentes concernées au micro d’Europe 1.
ACTION FRANÇAISE
Augustin n’en a pas moins fait montre d’un acte de bravoure, selon un porte-parole de l’AF, ce groupe royaliste que l’adolescent fréquentait : « Il a eu une attitude de mousquetaire », assure ce représentant questionné ce mercredi par Marianne. Selon lui, sa formation à l’AF ne serait d'ailleurs pas étrangère à son attitude de protection vis-à-vis de ces jeunes filles : « On a un sens de la Cité. Quand des jeunes filles se font harceler dans la rue, cela nous concerne. »
« Le fait qu’Augustin soit à l’AF [L’Action française] ne doit pas occulter le phénomène global de l’insécurité », poursuit-il.
L’auteur du coup de poing serait originaire de Vénissieux. Il n’a toujours pas été retrouvé."
"....« Ces jeunes, bien qu'insistants, ne faisaient pas montre d'agressivité à leur égard », selon ces adolescentes.....".....n'est-ce pas Ali. N'oublie pas Michel fourniret, le docteur Le Scourannec....de gros pervers criminels pédophiles....et un tas d'autres d'hier d'aujourd'hui et de demain. Il ne faut pas faire le tri dans les faits divers insécurité violence.
Des bagarres et coup de poing c'est toutes les minutes ou secondes en France encore plus si abus d'alcool comme un peu partout bien bien avant l'arrivée des migrants non européens montrés du doigt par les fachos et ceux qui encouragent l'extrême droite inconsciemment.
Marianne.fr
"Affaire Augustin : le parquet contredit la version du "lynchage"
Par Paul Conge
Après enquête, le parquet de Lyon confirme ce mercredi 26 août que l’adolescent de 17 ans a reçu un coup de poing au visage, mais qu’il n’a pas été lynché, contrairement à ce qu’avançaient sa famille et certains médias.
Il a fallu quelques jours seulement à l’enquête de police pour désamorcer « l’affaire Augustin ». Ainsi fut baptisée cette agression d’un adolescent de 17 ans, survenue dans le centre-ville de Lyon, le 21 août, aux alentours de 22h45. En vertu d’un rare emballement médiatique, ce jeune homme, hospitalisé des suites de ses blessures, était devenu une icône de l’insécurité, voire, pour certains, un symbole de « l’ensauvagement » de la société française. Mercredi 26 août, en fin d'après-midi, le parquet de Lyon a divulgué les premiers résultats de l'enquête.
Confiées à la sûreté départementale et la brigade de sûreté urbaine du commissariat du IIe arrondissement de Lyon, ces investigations ébranlent sérieusement le scénario avancé au départ par la famille et les partisans d'Augustin. Tous faisaient état d’un jeune homme tabassé alors qu’il venait à la rescousse de jeunes filles agressées par un groupe de 4 ou 5 personnes.
UN AFFAIRE QUI SE DÉGONFLE
« Ça s’est dégonflé », résume à Marianne une source policière. En effet, en moins de trois jours, plusieurs témoins oculaires se sont manifestés auprès de la police. Au premier chef les deux jeunes filles auprès desquelles Augustin « était intervenu, alors qu’il pensait qu’elles se faisaient importuner », résume le parquet de Lyon. Traversant ce soir-là la place Bellecour (IIe arrondissement), le bachelier aperçoit un groupe de jeunes hommes draguant lourdement ces filles. « Ces jeunes, bien qu'insistants, ne faisaient pas montre d'agressivité à leur égard », selon ces adolescentes. « Il a voulu bien faire », avait déjà confié l'une d'elles au micro d’Europe 1. « Merci à Augustin de s'être interposé, sauf que je ne pense pas que c'était nécessaire. »
Sous les lampadaires de la place Bellecour, le ton est monté ; des noms d’oiseau ont été échangés. « Alors que la tension semblait s’apaiser », révèle le parquet, ce jeune Lyonnais reçoit un violent coup de poing à la mâchoire. « Tu m’as enlevé une dent, fils de p*** », l’entend-on crier dans une vidéo de la scène diffusée sur Snapchat.
ITT DE 21 JOURS "COMPATIBLE" AVEC UN COUP DE POING
Augustin a été opéré de la mâchoire lundi. Il souffre d'une fracture mandibulaire, d'une lésion dentaire et a eu en conséquence une ITT de 21 jours, une durée pas inhabituelle dans ce type de violences. Ces blessures sont « compatibles avec un coup unique porté au niveau du visage », assure le parquet, qui se base sur le rapport d'un médecin-légiste.
Pourquoi a-t-on tant parlé de l’agression d’Augustin, une parmi des dizaines de milliers qui surviennent annuellement sur la voie publique en France ? Comment a pu être colportée une version aussi trompeuse de l'histoire ? Aux sources de cette erreur se trouve le grand frère de la victime, Guillaume. Lui le premier diffuse, dès dimanche, un post Facebook devenu viral. Il y raconte que son frère a « pris la défense » de jeunes filles se faisant « agresser » par un groupe, comme il le désigne d’une formule douteuse, de « cinq racailles colorées ». Ce narratif est repris de toutes parts, sans filtre.
Premier média à s’emparer de cette affaire, le mensuel Lyonmag abonde dans le même sens, dépeignant même une scène « d’ultraviolence » (le terme a été modifié depuis) imputable à des « racailles ». Divers comptes Facebook et Twitter de cadres du Rassemblement national, de Les Républicains ou encore du groupe monarchiste Action française (AF) le relaient massivement et contribuent à façonner la popularité de ce fait-divers, parlant ça et là d'un « lynchage » ou d'un « tabassage » de l’adolescent.
« Les réseaux sociaux ont commencé à alimenter tout ça, à mentir et dire n'importe quoi, comme quoi un garçon l'avait frappé, qu'il l'avait laissé pour mort et nous aussi », s’est encore étonné l’une des adolescentes concernées au micro d’Europe 1.
ACTION FRANÇAISE
Augustin n’en a pas moins fait montre d’un acte de bravoure, selon un porte-parole de l’AF, ce groupe royaliste que l’adolescent fréquentait : « Il a eu une attitude de mousquetaire », assure ce représentant questionné ce mercredi par Marianne. Selon lui, sa formation à l’AF ne serait d'ailleurs pas étrangère à son attitude de protection vis-à-vis de ces jeunes filles : « On a un sens de la Cité. Quand des jeunes filles se font harceler dans la rue, cela nous concerne. »
« Le fait qu’Augustin soit à l’AF [L’Action française] ne doit pas occulter le phénomène global de l’insécurité », poursuit-il.
L’auteur du coup de poing serait originaire de Vénissieux. Il n’a toujours pas été retrouvé."
"....« Ces jeunes, bien qu'insistants, ne faisaient pas montre d'agressivité à leur égard », selon ces adolescentes.....".....n'est-ce pas Ali. N'oublie pas Michel fourniret, le docteur Le Scourannec....de gros pervers criminels pédophiles....et un tas d'autres d'hier d'aujourd'hui et de demain. Il ne faut pas faire le tri dans les faits divers insécurité violence.
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