Si vous êtes là la place du président Bouteflika , que repondez vous à cette lettre ?
Monsieur le Président,
Je suis très préoccupé(e) par le faite que l'homosexualité reste toujours un délit passible de peines de prison (article 338 du code pénal). Cet état de fait: arrêter des personnes bien et les maintenir en détention et faire d'eux des criminels alors qu'ils ne le sont en aucun cas.
Les détenus sont exposés à tous les dangers dans des prisons surpeuplées et sont sujets à des agressions par le personnel des pénitenciers et les autres détenues. L'intégrité physique et morale dépend du bien vouloir du personnel et des détenues, et des informations persistantes font état d'actes de violence et de mauvais traitements.
Ces pratiques violent le droit international que vous avez ratifié. Je vous demande d'user de vos prérogatives de chef de l'État pour mettre en place des démarches pour l'abolition de cette loi, conformément aux obligations de l'Algérie au regard du droit international. Je vous rappelle que depuis des années l'homosexualité n'est plus déclarée comme maladie par l'OMS.
Je vous exhorte à prendre, en votre qualité de chef de l'État les mesures nécessaires pour que cette loi ne puissent plus arrêter ou placer en détention des gens bien intégrés dans la société algérienne du simple fait de leur homosexualité, en raison de la persistance d'allégations de maltraitances commises par le personnel des pénitenciers et autres détenus.
Toute allégation concernant des maltraitance et d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants doit rapidement faire l'objet d'une enquête approfondie, indépendante et impartiale, en attendant l'abolition de cette loi.
Je vous demande donc d'abroger les dispositions législatives adoptées en février 2006 qui mettent les forces de sécurité à l'abri de toute enquête ou poursuite en Algérie, ces dispositions étant contraires aux obligations internationales de votre pays.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.
Monsieur le Président,
Je suis très préoccupé(e) par le faite que l'homosexualité reste toujours un délit passible de peines de prison (article 338 du code pénal). Cet état de fait: arrêter des personnes bien et les maintenir en détention et faire d'eux des criminels alors qu'ils ne le sont en aucun cas.
Les détenus sont exposés à tous les dangers dans des prisons surpeuplées et sont sujets à des agressions par le personnel des pénitenciers et les autres détenues. L'intégrité physique et morale dépend du bien vouloir du personnel et des détenues, et des informations persistantes font état d'actes de violence et de mauvais traitements.
Ces pratiques violent le droit international que vous avez ratifié. Je vous demande d'user de vos prérogatives de chef de l'État pour mettre en place des démarches pour l'abolition de cette loi, conformément aux obligations de l'Algérie au regard du droit international. Je vous rappelle que depuis des années l'homosexualité n'est plus déclarée comme maladie par l'OMS.
Je vous exhorte à prendre, en votre qualité de chef de l'État les mesures nécessaires pour que cette loi ne puissent plus arrêter ou placer en détention des gens bien intégrés dans la société algérienne du simple fait de leur homosexualité, en raison de la persistance d'allégations de maltraitances commises par le personnel des pénitenciers et autres détenus.
Toute allégation concernant des maltraitance et d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants doit rapidement faire l'objet d'une enquête approfondie, indépendante et impartiale, en attendant l'abolition de cette loi.
Je vous demande donc d'abroger les dispositions législatives adoptées en février 2006 qui mettent les forces de sécurité à l'abri de toute enquête ou poursuite en Algérie, ces dispositions étant contraires aux obligations internationales de votre pays.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.
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