PARIS (AFP) - Jean-Marie Le Pen a déclaré jeudi que la situation des étrangers détenteurs de carte de séjour serait "peut-être à étude" s'il parvenait au pouvoir, dans une interview à Berbère TV, une chaîne de télévision diffusée notamment en France et en Algérie.
"Ce sujet sera peut-être à étude", a répondu le candidat FN à la présidentielle au journaliste lui demandant si les étrangers présents depuis quelques années en France pourraient conserver leur carte de séjour.
"Je suis en effet partisan de la réduction de la carte de séjour qui a été longtemps de 10 ans, automatiquement renouvelable", a-t-il ajouté.
Cette carte de 10 ans a "créé un état un petit peu hybride" de "gens qui ne sont pas des nationaux, des naturalisés, mais qui sont depuis tellement longtemps qu'on pouvait penser qu'ils l'étaient", a-t-il dit.
"On peut clarifier les choses dans ce domaine car la nation a le droit de demander le loyalisme de ses citoyens", a-t-il dit.
Par ailleurs, au journaliste qui lui demandait si un Français d'origine berbère pouvait envisager de devenir président de la République, M. Le Pen a répondu par la négative.
Ce "compatriote" peut être "Premier ministre, ministre, préfet", mais "pas président de la République", a répondu M. Le Pen. "Quand on est invité dans le salon, on ne s'assied pas tout de suite dans le fauteuil du patriarche", a-t-il dit.
Berbère TV a précisé que Jean-Marie Le Pen était le seul candidat à la présidentielle qui avait accepté de répondre lui-même à l'invitation de la chaîne, les autres candidats ayant envoyé des représentants.
M. Le Pen ne cache pas son intention de capter des votes de Français d'origine maghrébine ou africaine, malgré le scepticisme qui s'affiche jusqu'au sein de son propre parti.
"Ce sujet sera peut-être à étude", a répondu le candidat FN à la présidentielle au journaliste lui demandant si les étrangers présents depuis quelques années en France pourraient conserver leur carte de séjour.
"Je suis en effet partisan de la réduction de la carte de séjour qui a été longtemps de 10 ans, automatiquement renouvelable", a-t-il ajouté.
Cette carte de 10 ans a "créé un état un petit peu hybride" de "gens qui ne sont pas des nationaux, des naturalisés, mais qui sont depuis tellement longtemps qu'on pouvait penser qu'ils l'étaient", a-t-il dit.
"On peut clarifier les choses dans ce domaine car la nation a le droit de demander le loyalisme de ses citoyens", a-t-il dit.
Par ailleurs, au journaliste qui lui demandait si un Français d'origine berbère pouvait envisager de devenir président de la République, M. Le Pen a répondu par la négative.
Ce "compatriote" peut être "Premier ministre, ministre, préfet", mais "pas président de la République", a répondu M. Le Pen. "Quand on est invité dans le salon, on ne s'assied pas tout de suite dans le fauteuil du patriarche", a-t-il dit.
Berbère TV a précisé que Jean-Marie Le Pen était le seul candidat à la présidentielle qui avait accepté de répondre lui-même à l'invitation de la chaîne, les autres candidats ayant envoyé des représentants.
M. Le Pen ne cache pas son intention de capter des votes de Français d'origine maghrébine ou africaine, malgré le scepticisme qui s'affiche jusqu'au sein de son propre parti.
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