Le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique assure que le gouvernement n’a fixé aucun plafond pour l’acquisition des moyens de protection et du matériel médical pour la lutte contre le coronavirus. Lotfi Benbahmed affirme que «les commandes arrivent au fur et à mesure et le Président a instruit d’importer tous les besoins nécessaires».
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’Algérie dispose d’un stock important en moyens de protection contre le coronavirus, assure le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique.
En plus de son stock, l’Algérie a fait des commandes importantes, principalement à la Chine, principal producteur et fournisseur dans le monde, et les livraisons arrivent au fur et à mesure, a expliqué le docteur Lotfi Benbahmed. Chaque semaine, dit-il, l’Algérie reçoit entre deux et trois livraisons. Ainsi, une commande d’une centaine de millions de masques a été faite. « Nous avons fait passer des centaines de commandes pour des quantités suffisantes en moyens de protection et matériels médicaux. Ce sont des moyens considérables, le Président nous a instruit d’importer tous nos besoins et nous n’avons fixé aucun plafond pour ça », a déclaré le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique. Le problème qui se pose, souligne-t-il, c’est la disponibilité dans le monde. Avons-nous besoin de tout importer ? Non. Le docteur Benbahmed a expliqué que les quantités importées viendront pour compléter le dispositif déjà disponible. « Les demandes notamment en moyens de protection se sont multipliées par 100 actuellement , et c’est très compliqué pour les producteurs locaux de satisfaire la demande, même si nous avons reçu beaucoup de dons », a encore expliqué notre interlocuteur. Pourquoi autant de polémique sur le manque de moyens de protection ? Le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique a expliqué que des dizaines de millions de masques distribués au niveau des hôpitaux ont été épuisés en quelques semaines. Et d’ajouter : « Nous avons expliqué que les masques FFP2 et FFP3 sont réservés exclusivement au personnel qui fait des gestes invasifs, comme les opérations et les prélèvements et les malades immunodéprimés qui risquent de contaminer les autres. Pourtant, ces masques sont partout, nous avons gâché des millions de masques pour rien .»
Douze millions de masques, poursuit cet expert, ont été distribués il y a une semaine au niveau des hôpitaux. Toutefois, précise-t-il, « nous avons récupéré une partie des stocks pour les renvoyer à la PCH qui s’organise pour distribuer les masques selon les besoins de chaque hôpital. Nous savons exactement où en sont les stocks, mais malheureusement, nous avons deux types de personnes : une partie qui se mobilise pour le bien de la communauté pour lutter contre cette épidémie à travers des dons, soigner, expliquer les gestes barrières… et une autre partie qui critique pour jeter de l’huile sur le feu à cette guerre que nous menons.»
Le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique affirme que toutes les mesures ont été prises pour libérer des lits, des respirateurs et des machines de réanimation que ce soit dans le secteur public ou privé, pour faire face à une éventuelle situation de crise.
S. A.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’Algérie dispose d’un stock important en moyens de protection contre le coronavirus, assure le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique.
En plus de son stock, l’Algérie a fait des commandes importantes, principalement à la Chine, principal producteur et fournisseur dans le monde, et les livraisons arrivent au fur et à mesure, a expliqué le docteur Lotfi Benbahmed. Chaque semaine, dit-il, l’Algérie reçoit entre deux et trois livraisons. Ainsi, une commande d’une centaine de millions de masques a été faite. « Nous avons fait passer des centaines de commandes pour des quantités suffisantes en moyens de protection et matériels médicaux. Ce sont des moyens considérables, le Président nous a instruit d’importer tous nos besoins et nous n’avons fixé aucun plafond pour ça », a déclaré le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique. Le problème qui se pose, souligne-t-il, c’est la disponibilité dans le monde. Avons-nous besoin de tout importer ? Non. Le docteur Benbahmed a expliqué que les quantités importées viendront pour compléter le dispositif déjà disponible. « Les demandes notamment en moyens de protection se sont multipliées par 100 actuellement , et c’est très compliqué pour les producteurs locaux de satisfaire la demande, même si nous avons reçu beaucoup de dons », a encore expliqué notre interlocuteur. Pourquoi autant de polémique sur le manque de moyens de protection ? Le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique a expliqué que des dizaines de millions de masques distribués au niveau des hôpitaux ont été épuisés en quelques semaines. Et d’ajouter : « Nous avons expliqué que les masques FFP2 et FFP3 sont réservés exclusivement au personnel qui fait des gestes invasifs, comme les opérations et les prélèvements et les malades immunodéprimés qui risquent de contaminer les autres. Pourtant, ces masques sont partout, nous avons gâché des millions de masques pour rien .»
Douze millions de masques, poursuit cet expert, ont été distribués il y a une semaine au niveau des hôpitaux. Toutefois, précise-t-il, « nous avons récupéré une partie des stocks pour les renvoyer à la PCH qui s’organise pour distribuer les masques selon les besoins de chaque hôpital. Nous savons exactement où en sont les stocks, mais malheureusement, nous avons deux types de personnes : une partie qui se mobilise pour le bien de la communauté pour lutter contre cette épidémie à travers des dons, soigner, expliquer les gestes barrières… et une autre partie qui critique pour jeter de l’huile sur le feu à cette guerre que nous menons.»
Le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique affirme que toutes les mesures ont été prises pour libérer des lits, des respirateurs et des machines de réanimation que ce soit dans le secteur public ou privé, pour faire face à une éventuelle situation de crise.
S. A.
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