Les artistes confinés...

[Aloha]

Il y en a une qui me tue

je la considère un hymne à la timide et tant recherchée de joie pour les nôtres qui ont tant soufferts ... un bonheur de les voir revivre un peu regarde les visages de toutes et de tous

je devrais inchallah une fois ce papier bouclé, retrouver ma légèreté de vivre et ne plus m'isoler

c'est celle-ci

[Aloha]

oui mon ami et mon frère

[elfamilia]

Avec une scène drôle à la 1' 02".

Mais il nous faut un qarqabou, Aloha.

je la considère un hymne à la timide et tant recherchée de joie pour les nôtres qui ont tant soufferts ... un bonheur de les voir revivre un peu regarde les visages de toutes et de tous

Tu sais, Aloha, je ne sais pas exactement ce qui te fait dire cela. As-tu vécu la chose ou c'est ton flair sensible qui parle, mais personnellement, je me rappelle très bien quand cette chanson a été diffusée pour la première fois à la télévision publique.

C'était aux environs de 2002, un vendredi soir, et l'émission passait en direct (sans quoi la chanson aurait été peut-être censurée). La décontraction, la désinvolture, la danse, et même la tenue (pas tant pour son indécence aux yeux de certains, mais pour son côté à la fois kitch et stéréotypé) choquaient plus d'un.

Cette stupeur est aussi visible chez le public présent à l'émission; le geste de 1:02 est le plus évident. Mais on peut voir aussi cette stupidité (au sens littéraire) et cet étonnement teinté parfois de moquerie sur plusieurs visages pris par la caméra. Ce qu'on peut remarquer également, c'est que cela est davantage visible chez la gente féminine, mais non sans un air complice et de revanche « Echah !». Chez les hommes, on ne se laisse pas trahir par les mimiques et autres expressions du visage; en public, on se tient correctement. Tout cela a donné au début de la chanson une ambiance indécise, voire gênante; une partie des présents plutôt réticents au spectacle presque de mauvais goût qui s'offre à leur yeux; une autre partie d'apparence neutre, et qui veut surtout bien se tenir... Cela a duré une ou deux minutes, mais qui peuvent paraitre très longues. Dans tout cela, la chanteuse (qui était coiffeuse; c'est ainsi qu'elle s'est présentée. Et c'est ce qui a aussi contribué à la stupéfaction qu'elle a crée) se donnait à coeur joie, ignorant toute l'hostilité, pourtant bien visible.

Puis vint du fond de la salle, à la marge du visible, le bruit de ce qui avait tout simplement le goût à la fête. Passant outre tous les traumatismes encore tout frais, et les code de la société et ses tabous. Au début, ils n'étaient pas du tout nombreux. Ils chantaient, suivant de leur voix l'air de la chanson, qui se transforme parfois en brouhaha jubilatoire. Ces « happy few » en quelque sorte, se faisaient de plus en plus entendre, car ils commençaient à être rejoint par les neutres... et puis coup de théâtre ! Même les plus réticents et hostiles du début rejoignent la fête, répondant aux chants des sirènes (de Djennat, - la chanteuse, coiffeuse, mais surtout fonceuse - et des quelques fêtards du fond de la salle). La gêne et la froideur de la première minute se sont transformées en scène de liesse : les applaudissements de courtoisie deviennent de grands coups de bras levés très haut; les petits mouvement de tête pour feinter suivre la musique se transforment en grands pas de danse, y compris chez les costumés-moustachus (figures patriarcales); et enfin les youyous (dont le sens socioculturel est lourd) bien que tardifs finissent par jaillir, comme pour sceller le pacte de la joie et donner bénédiction. C'est pour la bonne cause : « na3tik 3omri w'endirou l'avenir » disait la chanteuse. Point d'avenir sans acceptation de la joie de vivre.

Ce fut un vrai face-face, entre l'envie d'exulter (merci Brel et Phil) et le devoir de réserve et de se soumettre à certains codes, qui a fini par être remporté par la force de la joie et le désir de s'exprimer.

Cette anecdote non anecdotique, comme diraient les historiens, s'est multipliée et déroulée en même temps dans des milliers de foyers algériens qui regardaient l'émission en direct. Les froncements des fronts et sourcils ont cédé place aux sourires, rires... mêmes moqueurs, mais cette fois, bon enfant, comme l'était peut-être finalement la fille de la '1"02...

[Adhrhar]

Bonjour

Illumination, enfin j'ai retrouvé ton poste dans lequel tu as commenté ma petite vidéo,

Ad, Magnifique tes vidéos je comprends mieux ta zen attitude, tu vis vraiment dans un coin sympa, tu m as régalé

ca va trop vite cette soirée. J'ai eu du mal à suivre.

Sinon je n'ai pas eu le temps d'écouter tout le monde .
J'ai pu tout de même écouter et apprécier Phileas chanter Brel, pas mal, puis renaissance, non parlant pas de la vedette Thalwith, une facilité déconcertante, une justesse à couper le souffle, le talent déborde.

Dessolé pour ceux que je n'ai pas pu écouter ou lire.

[FrozenRose]

J'ai raté une belle soirée...apparemment..
Dommage.
Je suis sure que vous avez été fabuleux.
Il est magnifique ce thread.

Nchallah je pourrai être parmi vous ce soir.

Bonne journée 🌷

[Mallow]

Purée je tenais plus hier soir, j'étais KO et pas pu vous suivre !..

Dommage pour nous Frozynette, d'après les commentaires z'haw sans nous.. oeilfermé

Sabahe.. c'est toi qui chante kabyle?..
Bravo ma belle !

[debcha]

Ketelni ne3aass à peine si je réponds à un ou 2 topic w khlass, peut être que je vais essayer ce soir inchallah

[Nadifleur]

Hello les Artistes

Ce fut difficile de reconnaitre qui était dessous cette œuvre, n'est ce pas?

Elle était rester en suspens et perdus dans les couloirs..., et la lumière fût...

[Mallow]

Nadicolors.. c'est toi?

[Nadifleur]

Yes Mallow, personne à trouver....

[Mallow]

Je n'avais pas croisé cet enregistrement !
Merci pour le partage.. 🌹👍

J'adore ta voix!.. super douce..

[Nadifleur]

Merci, c'est gentil à toi

Au début et à la fin j'étais concentrée ailleurs..et venait juste de me lever...

[Nadifleur]

Merci Elfamilia de l'avoir remise sur le tapis plusieurs fois, mais difficile de trouver à qui était cette voix...

[Mallow]

Nadicolors..

Je t'en prie Bella..

Hahahaha, on dirait pas en tout cas..

[Nadifleur]

Mallow... ah bon?