Le chef de l'État estime, dans une interview au Dauphiné Libéré, que "l'État a pris ses responsabilités" quant à la protection de la jeune fille menacée après une vidéo dans laquelle elle critique violemment l'islam.
Près de trois semaines après le déclenchement de l'affaire, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le cas de Mila, lycéenne de 16 ans harcelée et menacée de mort, qui a dû être un temps déscolarisée après la publication d'une vidéo virulente à l'égard de l'islam sur les réseaux sociaux.
"L'État a pris ses responsabilités", quant à la protection de l'adolescente, estime le chef de l'État dans une interview accordée au Dauphiné Libéré et aux quotidiens du groupe EBRA, à paraître ce mercredi. "Les enfants sont vulnérables face à ces nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne qui peuvent être destructeurs sur les réseaux sociaux. Ils doivent en être mieux protégés", a-t-il ajouté.
"La loi est claire", pour Emmanuel Macron
La jeune fille, originaire de l'Isère, avait publié une vidéo dans laquelle elle critiquait violemment la religion musulmane:
"L'islam, c'est de la ***** (...) Votre religion, c'est de la *****, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du ***, merci, au revoir", disait-elle notamment dans la séquence, devenue virale.
Elle avait ensuite essuyé un véritable déferlement de haine, recevant des menaces de mort. La police a dû accorder une protection à Mila et sa famille.
Débat sur le droit au blasphème ravivé
Cette affaire a ravivé un débat sur le droit au blasphème, qui n'est plus un délit en France depuis 1881. Une polémique a éclaté après que Nicole Belloubet a déclaré que l'insulte à la religion constituait "une atteinte à la liberté de conscience", avant de regretter plus tard "l'inexactitude" de ses propos.
"La loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions. Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité. Je ne céderai pas là-dessus. L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral", a également réagi Emmanuel Macron dans Le Dauphiné Libéré.
En déplacement au festival d'Angoulême le 30 janvier, Emmanuel Macron avait déjà évoqué "la liberté de blasphémer"', rappelle l'AFP. "Dans notre pays, la liberté d'expression est protégée, et il y en a peu dans le monde, la liberté de blasphème est protégée, de critiquer les dirigeants, de les railler et ça c'est un trésor", avait-il déclaré.
Camille Langlade avec Clarisse Martin
Près de trois semaines après le déclenchement de l'affaire, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le cas de Mila, lycéenne de 16 ans harcelée et menacée de mort, qui a dû être un temps déscolarisée après la publication d'une vidéo virulente à l'égard de l'islam sur les réseaux sociaux.
"L'État a pris ses responsabilités", quant à la protection de l'adolescente, estime le chef de l'État dans une interview accordée au Dauphiné Libéré et aux quotidiens du groupe EBRA, à paraître ce mercredi. "Les enfants sont vulnérables face à ces nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne qui peuvent être destructeurs sur les réseaux sociaux. Ils doivent en être mieux protégés", a-t-il ajouté.
"La loi est claire", pour Emmanuel Macron
La jeune fille, originaire de l'Isère, avait publié une vidéo dans laquelle elle critiquait violemment la religion musulmane:
"L'islam, c'est de la ***** (...) Votre religion, c'est de la *****, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du ***, merci, au revoir", disait-elle notamment dans la séquence, devenue virale.
Elle avait ensuite essuyé un véritable déferlement de haine, recevant des menaces de mort. La police a dû accorder une protection à Mila et sa famille.
Débat sur le droit au blasphème ravivé
Cette affaire a ravivé un débat sur le droit au blasphème, qui n'est plus un délit en France depuis 1881. Une polémique a éclaté après que Nicole Belloubet a déclaré que l'insulte à la religion constituait "une atteinte à la liberté de conscience", avant de regretter plus tard "l'inexactitude" de ses propos.
"La loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions. Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité. Je ne céderai pas là-dessus. L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral", a également réagi Emmanuel Macron dans Le Dauphiné Libéré.
En déplacement au festival d'Angoulême le 30 janvier, Emmanuel Macron avait déjà évoqué "la liberté de blasphémer"', rappelle l'AFP. "Dans notre pays, la liberté d'expression est protégée, et il y en a peu dans le monde, la liberté de blasphème est protégée, de critiquer les dirigeants, de les railler et ça c'est un trésor", avait-il déclaré.
Camille Langlade avec Clarisse Martin
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