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Cloture de la 16° edition de Dimajazz
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Le théâtre était trop exigu pour accueillir tous les mélomanes. Cette exiguïté à par contre l'avantage de créer une communion entre les artistes et le public qui en tendant la main toucherait presque les artistes.
Photo prise lors de la dernière représentation en ce Samedi. Une folle ambiance.
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Allah ysselmek hirondelle.
Bravo aux organisateurs, tous bénévoles qui ont crée ce festival au début des années 2000 et perpétué les éditions (Malgré le MIHOUBI, alors ministre de la culture, qui a voulu le rayer des cartes) et sans subventions de l'état (ou très peu).
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Dimajazz est un festival qui a été enfanté dans la douleur par des passionnés de musique qui n'attendaient rien des pouvoirs publiques. Tout juste qu'ils n'entravent pas leur action (comme a essayé de le faire le minable Mihoubi).
Une vidéo, en hommage aux "guerriers" de la première heure et qui nous ont quitté trop tôt.
Dimajazz, de belles pages d'histoire !
Au commencement il y avait l'association Limma, des têtes pleines d'idées et une volonté de fer. Il y eut aussi deux événements remarquables, le festival de la musique moderne (mai 2000) et ensuite le Limma festival (mai 2001). Le festival de jazz de Constantine verra le jour, quant à lui, en mars 2003 avec une première édition qui allait fonder la plus belle des aventures musicales en Algérie.
Depuis cet acte premier, baptisé Majazz, beaucoup de choses ont évolué, à commencer par le nom de l'événement, devenu Dimajazz, et la durée qui a doublé. Le menu artistique a lui aussi subi les plus agréables des évolutions, notamment, puisque la notoriété acquise au fil des ans, attire aujourd'hui au Dimajazz des noms illustres parmi le gotha mondial du jazz, tels Akamoon, Alain Caron, Steve Coleman, N'guyen Le, Boney Fields, Trilok Gurtu, Magic Malik Orchestra, Bernard Allison, Sixun, ONB, Philippe Catherine, Maceo Parker...et la liste est longue et reste ouverte comme le ciel est ouvert aux étoiles.
Coté médiatique, c'est aussi la reconnaissance et aussi bien la presse nationale qu'internationale, écrite et audiovisuelle, ne manque pas de consacrer les plus belles pages à l'événement qui a su gagner en peu de temps le respect grâce au sérieux de l'organisation, sachant que le relais a été repris en 2007 par un commissariat du festival des mains de l'association Limma.
Le festival se décline par son ouverture d'esprit au jazz de toutes les couleurs : du Be-Bop à la fusion et au jazz contemporain, Dimajazz n'admet aucune barrière à la création et au jazz considéré comme un océan infini.
En l'absence de repères et d'un système normatif local, le festival a pu rectifier des erreurs et se bonifier au fur et à mesure en interagissant avec le public, les médias et le milieu professionnel international.
Une histoire forgée dans la douleur et l'espoir
Aux sources de l'association Limma, il y avait aussi ce souci d'apporter un plus à la pédagogie musicale, assez déficitaire à Constantine, d'où l'intégration des Master Class dans toutes les éditions du festival. Dimajazz a, le premier, introduit cette tradition qui fait aujourd'hui de l'émulation dans plusieurs rendez-vous musicaux en Algérie.
En cours de route, deux membres fondateurs de l'association et du festival
Dimajazz ont perdu la vie laissant un vide incommensurable...Aziz Djemame et Adel Merrouche, irremplaçables, ont sacrifié leurs vies pour ce dont ils croyaient profondément : le jazz, l'action, leur ville Constantine, ce qui représentait pour eux la vie, par opposition à l'obscurantisme et le défaitisme de cette époque.
Le parcours du Dimajazz est sans conteste un exemple de persévérance et un cas illustratif de l'émergence d'une dynamique culturelle . Au fil des ans, les éditions se suivent et ne se ressemblent pas. Entre 2003 et 2010, les huit premières éditions du Dimajazz n'ont pas failli une seule fois au principe d'évolution lente et sure, consolidant le lien de confiance avec le public, premier partenaire du festival. A la veille d'une neuvième édition, pleine de talents et de nouveautés, avec un œil déjà sur le dixième anniversaire, Dimajazz, et les hommes qui sont derrière, continu à cultiver laborieusement son jardin et à écrire ses pages d'histoire avec amour et respect envers le jazz, les jazzmen, le public et Constantine.
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