Ça me rappelle une histoire que j'ai vécue moi-même en 1984.
J'avais une voiture 504 (Bijo, comme disait mon oncle). J'était invité à un mariage d'un ami à Oued El Allêyg à Blida. (J'habitais à Alger). Il n'y avait pas d'autoroute je ne connaissais pas la région. J'était obligé de demander aux gens au cours de route. Un vieux m'a orienté:
- 《Rouh dirict fel Barchma eljaya dour 3el limna》(Continue tout droit et juste au prochain catrefour, tu prends à droite)
Arrivé au carrefour, j'ai arrêté la voiture et je suis descendu pour demander à un homme relativement jeune et qui était là, non pas par hasard mais il faisait de l'autostop.
- 《Khouya, Oued El Aleug wine yarham Waldik?? 》(frère Oued El Alleug, c'est où, s'il vous plait ??)
Il a hésité un moment puis il est allé à la voiture et m'a dit:
- 《Arouah Maâya》(Viens avec moi) et il monte dans la voiture.
Ça tombait bien puisque le monsieur avait l'air d'habiter à Oued El Alleug ou tout près d'après son geste.
J'ai démarré en continuant tout droit. Nous sommes entrés à Blida. À Ouled Yaich, il m'a demandé de m'arrêter. Il descend, ferme la porte puis il m'a dit à travers la fenêtre:
-《 Cheft wine Tla3t M3ak ?? Arja3 themma wou khoudh Etrig 3el limna》(Tu vois où je suis monté avec toi ??. Retourne làbas et prends la route de droite)
Déjà pour y revenir c'était un grand problème.
Tout de suite, pris de rage, j'ai senti dans ma tête qu'un arsenal d'arme s'est mis à défiler devant mes yeux:
(8 sabres, 3 révolvers, 4 grenades, 2 missiles Cruz, 3 bombes d'Hiroshima...puis... et j'ai fini par revenir à moi et cette colère s'est tout de suite estompée comme une braise dans l'eau.
J'ai pris le chemin le plus court en lui exprimant ma colère par un large sourire qu'il m'a rendu avec un grand plaisir.
C'est justement, ce sourire qui me permet de rire de cet incident aujourd'hui.
Dites à ce monsieur (blessé dans son amour propre) de faire la même chose pour que cet incident ne soit qu'un banal souvenir ironique de la vie.
J'avais une voiture 504 (Bijo, comme disait mon oncle). J'était invité à un mariage d'un ami à Oued El Allêyg à Blida. (J'habitais à Alger). Il n'y avait pas d'autoroute je ne connaissais pas la région. J'était obligé de demander aux gens au cours de route. Un vieux m'a orienté:
- 《Rouh dirict fel Barchma eljaya dour 3el limna》(Continue tout droit et juste au prochain catrefour, tu prends à droite)
Arrivé au carrefour, j'ai arrêté la voiture et je suis descendu pour demander à un homme relativement jeune et qui était là, non pas par hasard mais il faisait de l'autostop.
- 《Khouya, Oued El Aleug wine yarham Waldik?? 》(frère Oued El Alleug, c'est où, s'il vous plait ??)
Il a hésité un moment puis il est allé à la voiture et m'a dit:
- 《Arouah Maâya》(Viens avec moi) et il monte dans la voiture.
Ça tombait bien puisque le monsieur avait l'air d'habiter à Oued El Alleug ou tout près d'après son geste.
J'ai démarré en continuant tout droit. Nous sommes entrés à Blida. À Ouled Yaich, il m'a demandé de m'arrêter. Il descend, ferme la porte puis il m'a dit à travers la fenêtre:
-《 Cheft wine Tla3t M3ak ?? Arja3 themma wou khoudh Etrig 3el limna》(Tu vois où je suis monté avec toi ??. Retourne làbas et prends la route de droite)
Déjà pour y revenir c'était un grand problème.
Tout de suite, pris de rage, j'ai senti dans ma tête qu'un arsenal d'arme s'est mis à défiler devant mes yeux:
(8 sabres, 3 révolvers, 4 grenades, 2 missiles Cruz, 3 bombes d'Hiroshima...puis... et j'ai fini par revenir à moi et cette colère s'est tout de suite estompée comme une braise dans l'eau.
J'ai pris le chemin le plus court en lui exprimant ma colère par un large sourire qu'il m'a rendu avec un grand plaisir.
C'est justement, ce sourire qui me permet de rire de cet incident aujourd'hui.
Dites à ce monsieur (blessé dans son amour propre) de faire la même chose pour que cet incident ne soit qu'un banal souvenir ironique de la vie.
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