La pratique de riba fait partie des grands péchés en islam. L’acte est si grave qu’il provoque la malédiction de Dieu et de son Prophète (paix et bénédiction sur lui).
Riba. “Maudits par Allah, chassés de Sa Miséricorde pour une chose qu’au final on va laisser. Si seulement t’allais la prendre avec toi fil-Jannah (au Paradis) ou alourdir un peu la balance de tes bonnes actions. […] Celui qui mange l’usure combattra Allah le jour du Jugement. Ca ne pèse pas assez lourd pour délaisser cette pratique ?”
C’est en ces termes que le prédicateur Abou Anas exposait le grand péché qu’est la consommation de l’intérêt/l’usure (riba).
Maudit est celui qui touche à riba
Et pour cause, il faut le répéter sans cesse, contracter un crédit usuraire – crédit immobilier, crédit auto, crédit à la consommation, crédit étudiant, tous ces crédits avec intérêts – est d’une extrême gravité en islam. Le Coran est on ne peut plus clair à ce sujet : manger riba, selon l’expression consacrée, c’est faire une déclaration de guerre à Dieu, Exalté soit-Il, et à Son Prophète (paix et bénédiction sur lui).
« Ô ! Vous qui avez cru craignez Allah et renoncez au reliquat du riba si vous êtes vraiment croyants. Si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Si vous vous repentez vous aurez vos capitaux, vous ne léserez personne, et vous ne serez pas lésés. »
Coran sourate 2, versets 278-279
D’aucuns tentent de justifier le recours au crédit usuraire dans le cas où il s’agit de contracter le crédit et non pas de le proposer à un tiers. Cela ne change rien. Que l’on emprunte de l’argent avec intérêt (un particulier qui demande un prêt pour une maison) ou que l’on prête de l’argent avec intérêt (la banque), on déclare la guerre à Allah et on subit Sa Malédiction.
“Le Messager d’Allah (paix et bénédiction sur lui) a maudit celui qui se nourrit d’usure, celui qui la fournit, celui qui l’écrit et ceux qui en témoignent en disant qu’ils sont tous pareils. »
Sens d’un hadith rapporté Mouslim dans son Sahih, 1 598
Dans un commentaire de ce hadith, l’immense savant An-Nawawi précise : « Ceci est une interdiction claire de l’enregistrement d’une transaction conclue entre usuriers et la déposition d’un témoignage à leur profit. Il implique l’interdiction d’aider à perpétuer le faux. »
Coucher avec sa mère, plus petit degré de riba
Citons encore, en substance, ces hadiths terribles. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) nous a prévenu que « consommer un dirham provenant de l’usure en toute connaissance de cause est plus grave que [commettre] trente-fois la fornication » (sens d’un hadith). Chacun sait combien la fornication est un acte d’une extrême gravité en islam. Un dirham, un euro, pas 100, pas 200, pas 1 000, pas 200 000. Un seul…
Que dire de cet autre hadith dans lequel le Prophète (paix et bénédiction sur lui) lui-même nous rappelle que la pratique de l’usure comporte 72 degrés dont le moins grave est assimilable à commettre l’acte sexuel avec sa propre mère ? Avoir des relations sexuelles avec sa mère équivaut au plus petit degré d’abomination de riba. Imaginez maintenant des musulmans qui s’adonneraient à cette pratique avec leur maman et qui affirmeraient pour justifier leur acte :
1) qu’un ou des savants l’ont autorisée,
2) qu’en France vu le contexte on est obligé de coucher avec sa mère,
3) que la nécessité (dharura) oblige à cela,
4) qu’il n’y a pas d’autres solutions car avoir des relations avec une femme qui n’est pas sa mère est très difficile voire impossible ;
5) que l’on ne va pas gaspiller sa jeunesse et sa vigueur (ici des biens corporels) dans l’abstinence.
Ces quatre “arguments” sont précisément ceux avancés pour justifier le recours gravissime à l’intérêt bancaire pour acquérir une maison :
1) des savants auraient autorisé riba,
2) car en France on est obligé de contracter un crédit bancaire pour acheter un appartement ou une maison
3) il y a nécessité (dharura)
4) il est extrêmement difficile de trouver une vente qui permet de ne pas recourir au prêt à intérêt.
5) on ne va pas gaspiller son argent, le jeter par la fenêtre (biens matériels), comme on l’entend si souvent.
Terminons avec cette question que le prédicateur Abou Anas pose à son auditoire dans la conférence que nous vous invitons à écouter en cliquant sur l’image ci-dessous : “Celui qui mange l’usure combattra Allah le jour du Jugement. Ca ne pèse pas assez lourd pour délaisser cette pratique ? »
Par Al-Kanz
Riba. “Maudits par Allah, chassés de Sa Miséricorde pour une chose qu’au final on va laisser. Si seulement t’allais la prendre avec toi fil-Jannah (au Paradis) ou alourdir un peu la balance de tes bonnes actions. […] Celui qui mange l’usure combattra Allah le jour du Jugement. Ca ne pèse pas assez lourd pour délaisser cette pratique ?”
C’est en ces termes que le prédicateur Abou Anas exposait le grand péché qu’est la consommation de l’intérêt/l’usure (riba).
Maudit est celui qui touche à riba
Et pour cause, il faut le répéter sans cesse, contracter un crédit usuraire – crédit immobilier, crédit auto, crédit à la consommation, crédit étudiant, tous ces crédits avec intérêts – est d’une extrême gravité en islam. Le Coran est on ne peut plus clair à ce sujet : manger riba, selon l’expression consacrée, c’est faire une déclaration de guerre à Dieu, Exalté soit-Il, et à Son Prophète (paix et bénédiction sur lui).
« Ô ! Vous qui avez cru craignez Allah et renoncez au reliquat du riba si vous êtes vraiment croyants. Si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Si vous vous repentez vous aurez vos capitaux, vous ne léserez personne, et vous ne serez pas lésés. »
Coran sourate 2, versets 278-279
D’aucuns tentent de justifier le recours au crédit usuraire dans le cas où il s’agit de contracter le crédit et non pas de le proposer à un tiers. Cela ne change rien. Que l’on emprunte de l’argent avec intérêt (un particulier qui demande un prêt pour une maison) ou que l’on prête de l’argent avec intérêt (la banque), on déclare la guerre à Allah et on subit Sa Malédiction.
“Le Messager d’Allah (paix et bénédiction sur lui) a maudit celui qui se nourrit d’usure, celui qui la fournit, celui qui l’écrit et ceux qui en témoignent en disant qu’ils sont tous pareils. »
Sens d’un hadith rapporté Mouslim dans son Sahih, 1 598
Dans un commentaire de ce hadith, l’immense savant An-Nawawi précise : « Ceci est une interdiction claire de l’enregistrement d’une transaction conclue entre usuriers et la déposition d’un témoignage à leur profit. Il implique l’interdiction d’aider à perpétuer le faux. »
Coucher avec sa mère, plus petit degré de riba
Citons encore, en substance, ces hadiths terribles. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) nous a prévenu que « consommer un dirham provenant de l’usure en toute connaissance de cause est plus grave que [commettre] trente-fois la fornication » (sens d’un hadith). Chacun sait combien la fornication est un acte d’une extrême gravité en islam. Un dirham, un euro, pas 100, pas 200, pas 1 000, pas 200 000. Un seul…
Que dire de cet autre hadith dans lequel le Prophète (paix et bénédiction sur lui) lui-même nous rappelle que la pratique de l’usure comporte 72 degrés dont le moins grave est assimilable à commettre l’acte sexuel avec sa propre mère ? Avoir des relations sexuelles avec sa mère équivaut au plus petit degré d’abomination de riba. Imaginez maintenant des musulmans qui s’adonneraient à cette pratique avec leur maman et qui affirmeraient pour justifier leur acte :
1) qu’un ou des savants l’ont autorisée,
2) qu’en France vu le contexte on est obligé de coucher avec sa mère,
3) que la nécessité (dharura) oblige à cela,
4) qu’il n’y a pas d’autres solutions car avoir des relations avec une femme qui n’est pas sa mère est très difficile voire impossible ;
5) que l’on ne va pas gaspiller sa jeunesse et sa vigueur (ici des biens corporels) dans l’abstinence.
Ces quatre “arguments” sont précisément ceux avancés pour justifier le recours gravissime à l’intérêt bancaire pour acquérir une maison :
1) des savants auraient autorisé riba,
2) car en France on est obligé de contracter un crédit bancaire pour acheter un appartement ou une maison
3) il y a nécessité (dharura)
4) il est extrêmement difficile de trouver une vente qui permet de ne pas recourir au prêt à intérêt.
5) on ne va pas gaspiller son argent, le jeter par la fenêtre (biens matériels), comme on l’entend si souvent.
Terminons avec cette question que le prédicateur Abou Anas pose à son auditoire dans la conférence que nous vous invitons à écouter en cliquant sur l’image ci-dessous : “Celui qui mange l’usure combattra Allah le jour du Jugement. Ca ne pèse pas assez lourd pour délaisser cette pratique ? »
Par Al-Kanz
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