La directrice de la Pêche de la wilaya d'Alger a affirmé, lundi, que l'apparition de requins sur la côte algéroise était "ordinaire" et pas "inquiétante", soulignant l'impératif d'éviter tout contact avec cette espèce qui devient dangereuse, lorsqu'elle se sent en danger.
PUBLIE LE : 30-07-2019
La directrice de la Pêche de la wilaya d'Alger a affirmé, lundi, que l'apparition de requins sur la côte algéroise était "ordinaire" et pas "inquiétante", soulignant l'impératif d'éviter tout contact avec cette espèce qui devient dangereuse, lorsqu'elle se sent en danger. Dans une déclaration à l'APS, Mme Rabiaa Zerouki a qualifié d' "ordinaire" l'apparition récente de requins sur la côte algéroise notamment à Ain Benian, Bologhine et Raïs Hamidou, relayée largement sur les réseaux sociaux, estimant qu'elle ne doit pas susciter d'inquiétudes chez les estivants. "Il n'y a aucune singularité dans cette apparition, d'autant que ces requins se trouvent dans leur environnement naturel au niveau de la côte algéroise qui fait partie de la Méditerranée", a-t-elle précisé. La Baie d'Alger regorge de plusieurs espèces de requin qui peuvent être pêchées, commercialisées et même consommées, a fait savoir la responsable ajoutant qu'il s'agit d'espèces vulnérables, menacées, voire en voie de disparition, qui doivent être protégées. Pour ce faire, "il sera procédé, à l'avenir, à la mise en place de mécanismes pour l'organisation de la pêche de ces poissons dans le but de les protéger, d'autant qu'ils constituent un élément essentiel dans le cycle de vie marine, précise Mme Zerouki.
Le requin fait partie des espèces vivipares, la femelle s'approche généralement de la côte à la fin de l'hiver pour pondre ses œufs en eaux chaudes et moins profondes, a-t-elle expliqué. Le nombre de requins qui vivaient en Méditerranée, près de 40 espèces, a reculé d'une manière inquiétante, avait averti l'océanographe François Sarano lors de sa visite en Algérie, insistant sur l'impératif de protéger ce poisson en voie de disparition. L'intervenante a rappelé l'expérience pionnière sur le requin en Algérie, le film documentaire Les maisons de la mer, du réalisateur Hamza Mendil, élève de François Sarano et le militant écolo, Amir Berkane. Le duo prépare ensemble un troisième projet cinématographique. Après Les maisons de la mer, premier documentaire scientifique algérien réalisé en 2017, palme de bronze au Festival mondial de l'image sous-marine de Marseille la même année, le duo se lance dans la réalisation d'un film animalier sous-marin sur les requins, intitulé Le requin sur les côtes algériennes. Dans un rapport intitulé "Les requins en crise: un appel à l'action pour la Méditerranée", publié à l'occasion de la journée mondiale des requins (14 juillet), le Fonds mondial pour la nature (WWF) a averti que "les requins pourraient disparaître de la Méditerranée, en raison de la surpêche et de la pollution environnementale".
PUBLIE LE : 30-07-2019
La directrice de la Pêche de la wilaya d'Alger a affirmé, lundi, que l'apparition de requins sur la côte algéroise était "ordinaire" et pas "inquiétante", soulignant l'impératif d'éviter tout contact avec cette espèce qui devient dangereuse, lorsqu'elle se sent en danger. Dans une déclaration à l'APS, Mme Rabiaa Zerouki a qualifié d' "ordinaire" l'apparition récente de requins sur la côte algéroise notamment à Ain Benian, Bologhine et Raïs Hamidou, relayée largement sur les réseaux sociaux, estimant qu'elle ne doit pas susciter d'inquiétudes chez les estivants. "Il n'y a aucune singularité dans cette apparition, d'autant que ces requins se trouvent dans leur environnement naturel au niveau de la côte algéroise qui fait partie de la Méditerranée", a-t-elle précisé. La Baie d'Alger regorge de plusieurs espèces de requin qui peuvent être pêchées, commercialisées et même consommées, a fait savoir la responsable ajoutant qu'il s'agit d'espèces vulnérables, menacées, voire en voie de disparition, qui doivent être protégées. Pour ce faire, "il sera procédé, à l'avenir, à la mise en place de mécanismes pour l'organisation de la pêche de ces poissons dans le but de les protéger, d'autant qu'ils constituent un élément essentiel dans le cycle de vie marine, précise Mme Zerouki.
Le requin fait partie des espèces vivipares, la femelle s'approche généralement de la côte à la fin de l'hiver pour pondre ses œufs en eaux chaudes et moins profondes, a-t-elle expliqué. Le nombre de requins qui vivaient en Méditerranée, près de 40 espèces, a reculé d'une manière inquiétante, avait averti l'océanographe François Sarano lors de sa visite en Algérie, insistant sur l'impératif de protéger ce poisson en voie de disparition. L'intervenante a rappelé l'expérience pionnière sur le requin en Algérie, le film documentaire Les maisons de la mer, du réalisateur Hamza Mendil, élève de François Sarano et le militant écolo, Amir Berkane. Le duo prépare ensemble un troisième projet cinématographique. Après Les maisons de la mer, premier documentaire scientifique algérien réalisé en 2017, palme de bronze au Festival mondial de l'image sous-marine de Marseille la même année, le duo se lance dans la réalisation d'un film animalier sous-marin sur les requins, intitulé Le requin sur les côtes algériennes. Dans un rapport intitulé "Les requins en crise: un appel à l'action pour la Méditerranée", publié à l'occasion de la journée mondiale des requins (14 juillet), le Fonds mondial pour la nature (WWF) a averti que "les requins pourraient disparaître de la Méditerranée, en raison de la surpêche et de la pollution environnementale".
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