En Algérie, les étudiants résistent. Mardi, ils étaient encore plusieurs milliers à défiler dans la capitale et dans plusieurs villes du pays contre la cinquième candidature d’Abdelaziz Bouteflika, repoussant les promesses du chef de l’Etat de réformer et de ne pas aller au bout de son éventuel nouveau mandat.
A Alger, des manifestants ont opposé l’humour aux canons à eau des forces de l’ordre : «Hey how, hey how, rajoutez-nous du shampoing et on sera bien», ont lancé certains. «La police jette de l’eau pour disperser des étudiants rue Didouche. En vain», a tweeté Alioui Mehdi, journaliste au HuffPost Algérie. Face à la montée de la contestation, l’armée algérienne demeurera «la garante» de la stabilité et la sécurité face à «certaines parties» qui veulent ramener l’Algérie aux «douloureuses années de braise», a déclaré mardi son chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, en référence à la décennie de guerre civile (1992-2002) entre le gouvernement algérien et des groupes islamistes. Un spectre brandi depuis le début du mouvement par le camp présidentiel. De son côté, la Commission européenne a appelé au respect «de la liberté d’expression et de réunion», des droits dont Bruxelles attend qu’ils «puissent être exercés de façon pacifique», a rappelé la porte-parole de la Commission, Maja Kocijancic, soulignant «l’importance du partenariat entre l’UE et l’Algérie».
Liberation
A Alger, des manifestants ont opposé l’humour aux canons à eau des forces de l’ordre : «Hey how, hey how, rajoutez-nous du shampoing et on sera bien», ont lancé certains. «La police jette de l’eau pour disperser des étudiants rue Didouche. En vain», a tweeté Alioui Mehdi, journaliste au HuffPost Algérie. Face à la montée de la contestation, l’armée algérienne demeurera «la garante» de la stabilité et la sécurité face à «certaines parties» qui veulent ramener l’Algérie aux «douloureuses années de braise», a déclaré mardi son chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, en référence à la décennie de guerre civile (1992-2002) entre le gouvernement algérien et des groupes islamistes. Un spectre brandi depuis le début du mouvement par le camp présidentiel. De son côté, la Commission européenne a appelé au respect «de la liberté d’expression et de réunion», des droits dont Bruxelles attend qu’ils «puissent être exercés de façon pacifique», a rappelé la porte-parole de la Commission, Maja Kocijancic, soulignant «l’importance du partenariat entre l’UE et l’Algérie».
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